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10 octobre 2025

SOUVERAINETE DU CHAOS

Gabriel Nerciat

-10/10/2025- Ce qui est à la fois lamentable et savoureux dans la situation politique présente du pays, c'est que ceux qui autour de Macron ont tout fait depuis huit ans pour détruire toute forme de stabilité au Parlement et dans les institutions républicaines héritées de 1958, aujourd'hui prétendent s'accrocher au pouvoir comme des moules avariées à un rocher fendu au nom précisément du maintien de la stabilité disparue.
C'est encore plus grotesque que pathétique.
Quand Louis-Philippe disait, après la révolution de 1830, "Moi ou le chaos", il pouvait au moins arguer que le chaos était dans la rue et pas au palais des Tuileries.
Après tout, c'est Emmanuel Macron qui, en 2016, prétendait procéder à une révolution - à la fois européiste, autoritaire, saint-simonienne, multiculturaliste, technocratique et favorable aux actionnaires des entreprises globalisées.
Tant pis pour les séniles droitards venus du giscardisme ou du balladurisme qui ont cru qu'ils élisaient, faute de mieux, une version rajeunie de Jean Lecanuet.
Macron est un homme qui a toujours aimé le chaos, et le chaos jusqu'à présent l'a toujours servi (c'est le seul point, sans doute, qu'il a en commun avec Donald Trump, et qui explique peut-être qu'au-delà de leurs désaccords idéologiques ils s'entendent plutôt bien). Même quand il prenait l'apparence de l'épidémie de covid ou de la guerre en Ukraine.
Alors qu'on nous évite aujourd'hui le couplet habituel et révulsif sur le besoin de stabilité (parce que, n'est-ce pas, les pauvres patrons du MEDEF ont peur de l'incertitude fiscale et les malheureux députés Renaissance, MODEM ou LR craignent de devoir revenir fissa à la vie civile).
En France, plus rien n'est stable aujourd'hui, et ceux qui ont fait fortune en misant sur l'intranquillité des Français et l'intensification de tous les types de flux (capitaux ou migrants) n'ont qu'à aller se faire foutre.
Moi, en ce moment, c'est quand j'entends le mot "compromis" que j''ai envie de sortir mon revolver.
Non mais quoi, Madame Perrichon ? Quand on a acquis un chien, on lui demande de miauler ?

9 octobre 2025

Monique Plaza
9/10/2025

Parlement européen

Il y avait deux motions de censure contre von der Leyen : une de gauche, une de droite.
- Raphaël Glucksmann n’a soutenu aucune des deux.
Il est donc, avec les macronistes, le premier soutien d’Ursula von der Leyen et des accords commerciaux avec le Mercosur et les États-Unis.
- Manon Aubry a voté pour celle de gauche, et s’est abstenue pour celle de droite.
- Jordan Bardella a voté pour celle de droite, s’est abstenu pour celle de gauche.
- François Xavier Bellamy et Marion Maréchal ont rejeté celle de gauche et ont voté pour celle de droite.
- Sarah Knafo a voté intelligemment pour les deux :
« Ce midi, de nombreux députés ont voté POUR la censure d’Ursula von der Leyen... malheureusement en deux votes différents. La droite vote sa motion. La gauche vote la sienne. Résultat de ce petit jeu politicien : Ursula von der Leyen est toujours là et rien ne change.
Pour ma part, j’ai voté POUR les deux motions de censure, quels que soient les auteurs et leurs motivations, car pour moi seul le résultat comptait.
Si tous les parlementaires qui ont fait campagne contre la Commission avaient eu la même cohérence, Ursula von der Leyen serait en train de faire ses cartons et le Mercosur serait enterré ».

N'ENTRE PAS ICI, ROBERT BADINTER

Gabriel Nerciat

-9/10/2025- Non seulement les dérisoires notables socialistes à l'agonie sont bien décidés à tirer la corde des privilèges de la République jusqu'au bout, mais en plus cela ne leur suffit pas de squatter le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État ou les directoires des chaînes publiques : il faut de surcroît qu'ils nous imposent sans vergogne leurs momies desséchées dans les cimetières officiels du régime.
D'habitude, on s'efforce, après un minimal délai de décence, de faire entrer au Panthéon des personnalités – artistiques, scientifiques ou politiques – qui sont censées faire plus ou moins l'unanimité au sein de la nation.
La règle a connu quelques exceptions, mais elles sont quand même assez rares, bien qu'on ait pris l'habitude il est vrai de faire entrer un peu n'importe qui depuis une vingtaine d'années au nom de prétextes ouvertement démagogiques (Alexandre Dumas et Joséphine Baker ont été moins célébrés pour leurs talents personnels que pour leur couleur de peau).
Rappelons tout de même que Jacques Chirac a dû renoncer à panthéoniser Hector Berlioz, le plus grand génie de la musique française, parce que certains passages de son opéra Les Troyens, inspirés de l'Enéide de Virgile, avaient été jugés trop nauséabonds pour les narines délicates de quelques clercs progressistes au cosmopolitisme effarouché.
C'est peu dire qu'aucune unanimité n'existe aujourd'hui, à peine plus d'un an après sa mort, pour légitimer la panthéonisation si rapide et si contestable de l'ancien garde des Sceaux de François Mitterrand.
Non seulement il n'a guère eu de mérite pour obtenir, contre l'avis d'une majorité de Français, l'abolition de la peine de mort (laquelle aurait fini par être votée quoi qu'il arrive, en France comme dans tous les pays européens), mais de plus il fut aussi le ministre de la Justice qui s'est appliqué, assez consciencieusement, avec l'aide de ses amis du Syndicat de la Magistrature, à détricoter le droit pour rendre les lois répressives de moins en moins fermement appliquées et l'autorité de l'État de plus en plus ouvertement bafouée (il n'a pas uniquement rangé la guillotine dans les pièces des musées et aboli la Cour de sûreté de l'État, mais aussi rendu impossible toute forme réelle de perpétuité pour les criminels les plus endurcis, avant que de rendre licite le recours de tout justiciable devant la CEDH pour casser les jugements rendus en France au nom du peuple français).
Le pire est qu'il n'a pas fait cela, j'en suis persuadé, par amour de la racaille ou bienveillance personnelle envers les réprouvés : ce prosateur médiocre a écrit une hagiographie de Condorcet (autre locataire détestable du Panthéon), pas de Jean Genet ou d'Auguste Blanqui.
Uniquement le besoin de combler la satisfaction morale et valorisante du grand bourgeois humaniste, heureux de démontrer à ses amis oligarques qu'il a pu imposer sa religion personnelle à un État qu'il soupçonnait d'asservir la société plus qu'il ne la protégeait.
Les avocats, à mon sens, ont bien tort de le vénérer : à cause de lui, plus aucun d'entre eux n'aura jamais à sauver la tête d'un de ses clients, ce qui était l'équivalent du baptême du feu chez les militaires.
Reste en tout cas l'essentiel : que des maires de gauche donnent son nom à des places ou des avenues si cela leur chante, pourquoi pas, mais rien ne justifie que Robert Badinter entre aujourd'hui au Panthéon.
Ce n'était pas un grand homme, et la Patrie ne lui est pas reconnaissante.

Kuzmanovic Georges

-8/10/2025- Je crois qu'on a collectivement sous-estimé la puissance de Bruno Le Maire.
C'est quand même un politique formidable ! Il n'a été ministre de la Défense que 14 heures et, en ce court laps de temps, il a éliminé la menace russe. Oui !
Même sur LCI on ne parle plus ni de guerre en Ukraine, ni de drones, ni de flotte fantôme, ni de Tomahawk, ni de conflit nucléaire, et même pas de l'imminente invasion de l'Europe par la Russie.
Tout cela s'est dissipé dans les brumes.
Bravo l'artiste !

8 octobre 2025

Kuzmanovic Georges
7/10/2025

Emmanuel Macron restera comme un désastre pour la France.

L’un de ses pires dirigeants, tous régimes confondus.
Mais le pire, ce n'est pas seulement lui. C'est toute la cour de rats médiocres qui ont prospéré sous son aile : Gabriel Attal, Édouard Philippe, Valérie Hayer, Alain Minc, tant d'autres adorateurs de "Jupiter", et jusqu’à TF1/LCI, propriété du groupe Bouygues, si prompt à engranger les bénéfices de la vente d’Alstom à General Electric.
Tous ces petits Iago de la Macronie, qui ont tout eu grâce à lui, qui ne seraient rien sans lui… et qui aujourd’hui le lâchent, avec l’ingratitude des faibles.
Ces gens-là ont été les serviteurs zélés de son néolibéralisme, les instruments dociles de son européisme aveugle, les relais de son atlantisme servile.
Ils ont accompagné, soutenu et justifié la désindustrialisation de la France, l’affaiblissement de l’État, l’écrasement social du peuple français.
Et maintenant, ils jouent les vierges effarouchées.
Leur expression publique est une honte.
Leur place n’est pas dans les studios de télévision, mais avec leur maître : dans les poubelles de l’Histoire.

Gastel Etzwane

-7/10/2025- Quelle surprise… Ce type est comme une bernique : il s’accroche à son rocher et ne partira jamais de lui-même. Ce n’est tout simplement pas dans sa nature. Il vit dans un monde imaginaire, persuadé que tout tourne autour de lui, incapable de percevoir la réalité du pays. Sa construction psychique semble s’être figée quelque part entre 13 et 14 ans, si vous voyez ce que je veux dire.

Dessin de Placide

Nicolas Maxime
7/10/2025

LE MACRONISME, CHRONIQUE D'UN DÉSASTRE ANNONCÉ

Doit-on être étonné par la situation politique en France ? Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron n’a cessé de mépriser les Français, de vouloir imposer des réformes au pas de charge alors que la majorité y était opposée, et de gouverner comme si le pays lui appartenait. Chaque contestation sociale – qu’il s’agisse des Gilets jaunes ou du mouvement contre la réforme des retraites – a été traitée avec arrogance, répression ou mépris de sa part. Cela a complètement abîmé le lien entre les citoyens et leurs institutions, déjà fort fragilisé par ses prédécesseurs.
On se souvient lors de son élection de la promesse d'un nouveau monde – où l'on valoriserait l'effort, le dialogue social et la responsabilité des politiques – qui s'est très vite révélé être la continuité de l'ancien, en pire. Concernant le locataire de l'Elysée, cela tient de sa conception verticale et autoritaire du pouvoir, où l'exécutif doit décider de tout, tout seul, où le Parlement ne devient plus qu'une simple chambre d'enregistrement, où la rue devient le seul lieu de contestation possible lorsque la frustration populaire est à son comble. À la place, c’est une logique managériale du pouvoir qui s’est installée, traitant la société comme une entreprise qu’il faudrait réformer coûte que coûte, contre l'avis même de ses citoyens.
Il y a aussi quelque chose de probablement lié à la personnalité du personnage, comme l’a démontré Marc Joly dans La pensée perverse au pouvoir : un mélange de cynisme, de froideur et de manipulation. Macron incarne cette rationalité perverse, propre aux hommes politiques actuels – qui va instrumentaliser les notions de modernité, d’efficacité ou d’Europe, prétendre servir l’intérêt général et EN MÊME TEMPS disqualifier quiconque s’y oppose comme populiste ou irrationnel. En réalité, c'est une pensée autoritaire et décomplexée, dénuée de sens moral, qui s'exprime au service de ses propres intérêts et de ses amis puissants.
Il y a un an, lorsqu’il a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections législatives anticipées, il pensait encore avoir la confiance du peuple. Mais il a été désavoué, et ce sont le Rassemblement national, en termes de voix, et le Nouveau Front populaire, en nombre de sièges, qui sont arrivés en tête. Qu’a-t-il fait ? Il n’a nommé ni l’un ni l’autre, préférant s’accrocher au pouvoir. Il a choisi des Premiers ministres issus de ses propres rangs et a tenté de bricoler une coalition avec les Républicains, pourtant ultra-minoritaires. Ainsi, depuis la dernière dissolution, trois premiers ministres se sont succédés – Barnier, Bayrou, Lecornu – le dernier gouvernement parvenant même à atteindre le record de la plus courte durée : 14 heures et 26 minutes ! Aussi court qu'une story Instagram ! Macron est entré dans un rôle de pompier pyromane, il a joué avec le feu et il s’est brûlé.
En attendant, le résultat, c’est une France fracturée, où la confiance dans le politique s’effondre et où le Rassemblement National, prospère sur le ressentiment et la désignation de boucs émissaires. Un président conscient de la gravité de la situation aurait deux options : soit présenter sa démission, soit former un véritable gouvernement d’union nationale, intégrant toutes les sensibilités politiques – de La France insoumise au Rassemblement national – et en tenant compte des propositions de chacun. Mais Emmanuel Macron n’en a cure car il n'écoute que lui-même et semble décidé à aller jusqu’au bout, quitte à entraîner le pays dans une impasse politique et démocratique.
Le pire dans tout ça ? C’est que derrière lui, les prétendants ont l’air encore pire. Jordan Bardella, Gabriel Attal ou Édouard Philippe semblent s’inscrire dans la continuité du macronisme : même narcissisme, même soumission aux logiques financières et aux dogmes européens, même mépris du peuple.
Au vu de la crise politique actuelle et de la situation socio-économique dans laquelle le pays est empêtré – menace sur la souveraineté alimentaire et industrielle, effondrement du système de santé, crise du logement – ainsi que des réformes antisociales menées sous son quinquennat : conditionnement du RSA à des activités obligatoires, durcissement successif de l’assurance chômage avec baisse des durées et des montants d’indemnisation, recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans… Emmanuel Macron peut d’ores et déjà être considéré comme le pire président de la Ve République, tant par la brutalité sociale de ses politiques que par le mépris institutionnel avec lequel il gouverne. Dès lors, la crise politique actuelle n’a rien d’étonnant puisque le désastre était annoncé depuis son élection.
Nicolas Dupont-Aignan
8/10/2025

Combien de millions d’étrangers supplémentaires seront nécessaires pour que les dirigeants comprennent que la situation est intenable ?

Marc Amblard
7/10/2025

QUESTION : comment les autorités médicales françaises peuvent-elles poursuivre leur politique vaccinale anti-covid au mépris des études scientifiques sur le sujet ?
Que ceux qui ont peu de doute sur le caractère inoffensif du vaccin ARNm fassent au moins l'effort de lire les conclusions de ces deux études :