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30 décembre 2025

Vincent Verschoore


-30/12/2025- Même si leur appareil répressif reste parfaitement opérationnel, ça sent un peu les plumes et le goudron pour la Nomenklatura politique et médiatique française.
Bien sûr les apparatchiks du régime ne risquent pas de voir leurs faramineuses rémunérations et privilèges disparaître de sitôt, mais les sondages indiquent un "yenamarre" assez généralisé.
Après les mensonges et la gestion minable de la crise covid par une fange covidiste brutale, arrogante, inepte et corrompue, après le "quoi qu'il en coûte" ayant propulsé la dette vers ses niveaux stratosphériques actuels, enrichissant quelques profiteurs aux dépens de plusieurs générations, après le dépeçage des actifs français par les Macronistes vendus aux Américains, et au moment où pas mal de gens commencent à réaliser dans quel merdier nous mènent l'UE et l'Otan pour, à nouveau, les profits de quelques-uns qui, en plus, osent nous faire la leçon sur démocratie et liberté d'expression, la puanteur de la corruption généralisée de tous ces gens ne peut que monter au nez d'une minorité active qui sera un jour suffisante pour tenter n'importe quelle alternative.
Il devient difficile de faire semblant de croire que le mur approchant à toute vitesse n'existe pas. La défaite européenne qui se profile en Ukraine va nous reléguer à l'arriere-banc d'un monde de facto multipolaire dans lequel nous ne pourrons plus piller autrui pour nous enrichir, et où le service de la dette aura un impact majeur sur notre capacité à financer l'État, la Sécu, l'éducation. les pensions etc...
L'immortalité budgétaire américaine issue du dollar-roi sera bientôt terminée, les BRICS cherchant précisément à s'émanciper de ce système colonial. America First passera alors de stade de slogan à celui de nécessité, et l'on se rendra encore plus compte à quel point les Américains ne sont pas nos amis, pas plus que les Chinois ou les Russes.
Pourquoi l'élite politique et technocratique européenne est-elle devenue aussi conne, aussi corrompue alors qu'elle bénéficie le plus de toutes les richesses, des meilleures écoles, des meilleurs soins?
Cet effet iatrogène, bien décrit pour la médecine et pour l'école par Ivan Illich dès les années 70 (et magnifiquement illustré par les covidistes), semble survenir lorsque l'élite se détache de toute responsabilité envers les populations dont elle a la charge, ne faisant plus que profiter de sa situation de rente, construisant autour d'elle des murailles institutionnelles et policières rendant "la démocratie" de fait inopérante. C'est très clairement le cas au niveau de l'UE, ici rebaptisé EuroSoviet, et pareil pour la France macroniste (les autres attendent simplement leur tour). Dans cette stratégie, la guerre (contre le covid, les Russes, le réchauffement...) reste une valeur sûre pour justifier le "pas de choix", la censure, la répression et la propagande.
Il n'existe pas de solution toute faite pour sortir de cette ornière, on ne peut sans doute compter que sur une forme d'intelligence collective issue des populations n'ayant rien à gagner et tout à perdre de la situation actuelle.
Illich, dans son ouvrage sur la convivialité, estime que la science et la technologie offrent deux chemins : d'un côté la spécialisation et l'institutionnalisation menant à la déshumanisation. De l'autre, l'émancipation en offrant à chacun les moyens d'une autonomie créatrice.
L'IA nous met clairement face à ce choix, et une course est engagée entre le tropisme techno-totalitaire des élites politiques et économiques, et l'opportunité d'un anarchisme où l'on pourrait trouver des solutions réelles hors États et institutions.
Marc Amblard

-30/12/2025- Certains d'entre-vous se sont probablement demandé comment des personnes intelligentes et instruites ont pu se laisser aussi facilement retourner le cerveau par des campagnes de propagande, pourtant grossières. Je pense évidemment à la crise du covid mais également à d'autres sujets (...).
L'article qui suit, tirée d'une étude américaine, expose une synthèse fort instructive et très facile d'accès.

Pourquoi les gens intelligents se laissent-ils berner par les plus gros mensonges ?


L’éducation moderne ne vous rend pas plus intelligent. Elle vous rend plus facilement contrôlable. C’est la raison pour laquelle tant de personnes dites « intelligentes » ne voient pas ce qui se passe sous leurs yeux, et pourquoi tant d’entre elles vous ont dit de vous taire et de vous faire vacciner pendant la pandémie.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. En 1903, John D. Rockefeller a entrepris de remodeler le système éducatif américain non pas pour former des penseurs, mais pour fabriquer des travailleurs obéissants qui ne remettraient jamais l’autorité en question. Comme le dit sans détour Mattias Desmet : « Notre éducation et notre formation à l’école nous apprennent peut-être davantage à penser comme tout le monde qu’à penser par nous-mêmes. »

L’intelligence autrefois multidimensionnelle

L’intelligence était autrefois considérée comme une notion multidimensionnelle. Elle englobait des composantes émotionnelles, physiques, intuitives, créatives et spirituelles. Aujourd’hui, une seule chose compte : l’intelligence intellectuelle, celle qui permet d’obtenir de bons résultats aux tests et de suivre les règles sans poser de questions.

Cette focalisation extrêmement étroite a donné lieu à une épidémie d’idiots savants : des personnes capables de résoudre des équations, mais incapables de voir la réalité qui les entoure ou de remettre en question ce qui n’a pas de sens. Avez-vous déjà rencontré des gens qui semblent intelligents sur le papier, mais avec lesquels vous n’arrivez à rien lorsque vous essayez d’échanger sur des problèmes réels et des données concrètes ? Et qu’en est-il des médecins qui semblent incapables de penser en dehors du protocole qu’ils suivent ?

Certains ont l’esprit vif, mais leur jugement est émoussé. Ils récitent des règles, mais ne reconnaissent pas la vérité. L’une des leçons de ces cinq dernières années est que l’intelligence ne signifie pas qu’on est résistant au contrôle mental. C’est peut-être même l’inverse.

Un système éducatif conçu pour le contrôle

Or, plus les gens sont éduqués, plus ils semblent prévisibles et programmables. L’éducation était censée former des libres penseurs. Or, elle fabrique de la conformité. Les étudiants sont punis pour leurs solutions créatives et les stagiaires en médecine sont réprimandés pour avoir remis en question l’orthodoxie.

Il s’avère que le système scolaire public n’échoue pas par accident. Il est conçu ainsi. En 1903, le General Education Board de John D. Rockefeller a commencé à remodeler les écoles américaines afin de produire des « travailleurs obéissants ». L’objectif n’était pas l’éveil, ni même une éducation utile, mais le contrôle. Le propre directeur de Rockefeller a admis leur vision : une population formée à obéir, pas à penser.

Dans les années 1970, l’éducation était entièrement centralisée et placée sous contrôle fédéral. La saveur locale et la créativité ont disparu. La curiosité a été remplacée par la conformité. Et, génération après génération, la lumière de la pensée critique s’est estompée. C’est précisément la raison pour laquelle nous avons aujourd’hui des personnes hautement éduquées qui obéissent aux ordres sans reconnaître la tromperie, même quand elle leur saute aux yeux.

La tragédie de la domination du cerveau gauche

Avez-vous remarqué que plus une personne a fait d’études, moins elle est capable de voir à travers la propagande ? C’est la tragédie de la « domination du cerveau gauche ». L’éducation moderne forme les étudiants à mémoriser des listes et des algorithmes. Elle ne les encourage ni ne les récompense pour leur capacité à penser, à imaginer ou à questionner. Elle les décourage même parfois.

La plupart des écoliers américains sont des esprits mécaniques qui exécutent le code de quelqu’un d’autre. Et ils deviennent des adultes qui font exactement la même chose. L’intelligence du « cerveau droit », c’est-à-dire la créativité, l’intuition et la pensée holistique, a été systématiquement supprimée. Même l’enseignement des sciences décourage l’émerveillement. Pourtant, la science est pleine d’émerveillement. Or, l’émerveillement précède généralement la découverte scientifique.

Les professeurs préfèrent les étudiants qui suivent les étapes, pas ceux qui découvrent. Un professeur de l’Ivy League a même confié qu’il adorait enseigner à ses étudiants à trouver des réponses par déduction, mais qu’ils n’aimaient pas ça. Ils se plaignaient que cela les mettait « mal à l’aise ». Ils voulaient juste des formules pour l’examen.

Des esprits brillants mais aveugles

C’est ainsi que le système engendre la rigidité intellectuelle, qui n’est pas propice à la découverte, à la créativité ou à la recherche de solutions. Nous avons ainsi des médecins qui peuvent réciter des protocoles, mais qui ne savent pas guérir ; des scientifiques qui suivent des modèles de données, mais ignorent la réalité ; et des experts qui défendent des mensonges avec une logique impeccable, construite sur de fausses prémisses et des données sélectionnées. Ils sont tous brillants, mais aveugles. Et plus ils sont intelligents, plus cet aveuglement est dangereux.

Une étude clé intitulée « Cognitive Sophistication Does Not Attenuate the Bias Blind Spot » a révélé que les personnes très intelligentes sont plus sujettes au biais de confirmation. Elles sont douées pour défendre leurs croyances, mais pas pour voir la vérité. C’est pourquoi les personnes « intelligentes » sont souvent les plus facilement hypnotisables. Leur intellect sert leur ego, pas la réalité.

Et quand leur logique échoue, elles redoublent souvent d’efforts. Elles entrent dans ce qu’on appelle un « état hypnotique » : elles se détachent de la raison et scrutent les arguments pour trouver quelque chose à attaquer, plutôt que de chercher la vérité ou simplement d’avoir une conversation constructive. Leur objectif n’est pas la compréhension. C’est la victoire. Elles se retrouvent piégées dans une roue de hamster mentale, courant de plus en plus vite sans aller nulle part.

La perte d’ancrage et la chute des empires

Lorsque les gens perdent leur ancrage, qu’il soit spirituel, émotionnel ou physique, ils deviennent facilement manipulables. Les gourous de sectes, les mouvements politiques et les grands groupes exploitent tous cette vulnérabilité. Sans ancrage, même les esprits les plus brillants peuvent croire l’absurde, défendre l’indéfendable et obéir à l’insensé.

Chaque empire s’élève avec courage et créativité, avant de s’effondrer dans la décadence intellectuelle. Une fois que les élites perdent le contact avec le monde réel, elles remplacent la sagesse par l’idéologie. Leurs idées deviennent alors plus importantes que la vérité qui se présente à eux. Bientôt, la civilisation qui a conquis le monde n’est plus capable de penser clairement. L’Amérique entre peut-être dans cette phase finale : un empire de l’intellect, désormais détaché de la réalité.

Nos experts prêchent des absurdités absolues, et la plupart du public acquiesce. Avoir « raison » et faire partie de la bonne équipe compte davantage que d’être sain d’esprit. C’est ainsi que les civilisations meurent. Non pas par l’invasion, mais par le déséquilibre intellectuel.

L’espoir d’une intelligence équilibrée

Mais heureusement, il y a de l’espoir. Internet a brisé le monopole des faux experts. Pour la première fois, le public peut chercher la sagesse au-delà des têtes parlantes diplômées. Les gens s’éveillent à l’intelligence équilibrée, qui allie logique, émotion, intuition et expérience. Et ils se tournent vers ceux qui l’incarnent.

Regardez des personnalités comme Joe Rogan et Jimmy Dore. Aucun d’entre eux n’a de pedigree académique, mais ils sont tous ancrés, curieux et ouverts d’esprit, des qualités qui font défaut aux « intellectuels » modernes. Ils relient les points entre le passé et le présent, la gauche et la droite, la science et le récit. C’est pourquoi ils leur font confiance. Ce sont des esprits équilibrés dans un monde déséquilibré.

Pendant ce temps, les « experts » qui nous font la leçon à la télévision sont souvent des épaves émotionnelles. Prenons Peter Hotez, par exemple, le porte-parole chaotique des vaccins. Il est le symbole parfait de ce qui se passe quand l’intellect dépasse la sagesse. Brillants sur le papier. Aveugle en pratique.

Au cours de la dernière décennie, des millions de personnes ont rejeté ces autorités creuses. Ils en ont fini avec les perroquets diplômés. Ils aspirent à la vérité de ceux qui sont ancrés dans la vie réelle. Ce changement important vers des voix authentiques marque un tournant. Nous sommes au milieu d’une correction culturelle vers la raison.

Cultiver toutes les formes de sagesse

L’intelligence équilibrée nous permet de voir clairement quand quelque chose, ou même le monde entier, déraille. C’est l’harmonie entre la tête et le cœur, la connaissance et l’intuition, la raison et la réalité. Sans intelligence équilibrée, nous ne sommes plus que des consommateurs passifs de propagande. Notre éveil collectif dépend de la restauration de cette intelligence équilibrée.

Pour penser clairement, vous devez ressentir profondément. Pour voir la vérité, il faut rester ancré dans la réalité. Les personnes véritablement intelligentes nourrissent toutes les formes de sagesse, et pas seulement celles qu’on leur a appris à vénérer à l’école ou sur leur lieu de travail. L’intellect sans empathie n’est pas du génie, c’est un dysfonctionnement.

L’avenir n’appartient pas aux « plus intelligents » d’entre nous. Il revient à ceux qui sont capables de penser de manière critique, de rester ancrés et de voir à travers l’illusion. C’est l’essence même de l’intelligence équilibrée, notre meilleure défense contre la tromperie.

La situation de Jacques Baud est d’une violence inouïe

Monique Plaza
30/12/2025

« Comme je vis en Europe et que mes comptes bancaires sont en Europe, je n’ai plus accès à mes comptes. Je ne peux tout simplement rien acheter. Je ne peux pas retirer d’argent, je ne peux pas faire des achats en ligne, je ne peux pas utiliser… mon compte est complètement bloqué. Et comme corollaire : on n’a pas le droit de me mettre à disposition des ressources. Si vous vouliez me donner “100 balles” pour aller acheter à manger, vous seriez punissable pénalement. (…) Hier, une personne en Suisse a voulu me faire livrer de la nourriture à mon domicile. Elle a fait une commande à Carrefour Belgique. La transaction a été bloquée. Donc Carrefour Belgique m’interdit en réalité de m’alimenter. Voilà où on en est. »

• Maître François Danglehant :
« APPEL GÉNÉRAL À LA SOLIDARITÉ POUR JACQUES BAUD, victime d'une lettre de Cachet, pour le priver de nourriture : apportez-lui un colis alimentaire à Bruxelles, les gens de l'Union Européenne tentent de l'affamer – PARTAGEZ EN MASSE ! »

Suggestions de GROK sollicité par des abonnés :
Ces sanctions ont suscité une indignation généralisée en Europe et aux États-Unis, vues comme une atteinte à la liberté d'expression et un glissement vers un totalitarisme bureaucratique. Des parlementaires allemands et d'autres pays ont réagi, et des commentateurs comme le lieutenant-colonel américain Daniel Davis les qualifient d'antithèse à la démocratie.
Pour l'aider légalement (sans risquer de violer les sanctions, qui interdisent de lui fournir des fonds ou ressources directement, sous peine de poursuites), voici des options basées sur les discussions publiques et les précédents similaires :

• Sensibiliser et exercer une pression politique
- Partagez son histoire sur les réseaux sociaux (comme X/Twitter) avec des hashtags comme #SoutienJacquesBaud ou #JacquesBaud pour amplifier la visibilité. Des posts récents montrent que le soutien public l'a ému et pourrait influencer les décideurs, car il s'agit d'une décision politique.
- Contactez vos députés européens ou nationaux via leurs sites officiels (par exemple, sur europarl.europa.eu) pour demander une révision des sanctions. Mentionnez des violations potentielles des droits humains (article 6 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE sur le droit à un procès équitable).
- Interpellez le gouvernement suisse (via le Département fédéral des affaires étrangères, dfae.admin.ch) pour qu'il soutienne officiellement son citoyen, comme l'ont réclamé certains utilisateurs.

• Soutenir son appel judiciaire
- Baud fait appel auprès de la Cour de justice de l'UE à Luxembourg. Suivez les mises à jour via des sources comme swissinfo.ch ou opensanctions.org. Si un fonds légal est créé pour ses frais d'avocat (via une association neutre, pas directement à lui), contribuez-y après vérification qu'il respecte les règles (aucun n'est public pour l'instant, mais surveillez ses interviews).
- Soutenez des organisations défendant la liberté d'expression

• Autres actions collectives
- Lancez ou signez une pétition en ligne (sur change.org ou avaaz.org) appelant à lever les sanctions. Des cas similaires (comme Julian Assange) montrent que la mobilisation publique peut influencer.
- Participez à des débats ou conférences sur la liberté d'expression en Europe, où son cas est souvent cité comme exemple de dérive.
- Évitez tout don direct : comme l'explique Baud, même une livraison de nourriture a été bloquée, et aider pourrait exposer à des sanctions similaires.
Ces sanctions, appliquées sans jugement, soulignent une faille dans le système européen, où le Conseil de l'UE cumule les pouvoirs sans recours immédiat. Le soutien public reste la clé pour une résolution, comme l'ont noté des analystes.

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29 décembre 2025

Gastel Etzwane

-29/12/2025- Jean-Luc Mélenchon, dans un élan de colère patriotique fort opportun, se fait soudain l’avocat zélé de Thierry Breton, cet ancien commissaire européen que l’administration Trump vient d’écarter des États-Unis pour cause de zèle réglementaire excessif.
Où était donc cette fougue nationale quand l’Union européenne, dont Mélenchon aime tant vanter la vertu, imposait à son tour des sanctions et des interdictions à des journalistes et analystes français tels que Jacques Baud ou Xavier Moreau, coupables seulement d’avoir exprimé des analyses divergentes sur le conflit ukrainien ?
Pas un mot, pas une indignation, pas même un tweet pour défendre la liberté d’expression de ses compatriotes.
Aujourd’hui, voilà que le tribun de La France insoumise s’offusque parce que Donald Trump, au nom de la défense de la liberté d’expression, refuse l’entrée à un haut fonctionnaire européen qui s’est illustré par sa croisade contre les plateformes numériques américaines, accusées de tous les maux par Bruxelles.
Ironie suprême : Mélenchon, qui n’a jamais ménagé ses critiques envers les « GAFAM » et les « oligarques du numérique », pleure soudain sur le sort d’un censeur patenté, d’un architecte de la régulation qui aspire à museler l’information au nom d’une morale d’État.
On veut de plus en plus réglementer l’information, la confiner à une caste d’experts habilités, de commissaires intouchables et de bureaucrates qui décident ce qui est vrai ou faux.
Mélenchon, en soutenant Breton, révèle son vrai visage : celui d’un partisan de la censure quand elle sert ses idées, et d’un faux défenseur de la liberté quand elle touche ses alliés idéologiques.
Triste hypocrisie, qui n’honore ni la France ni la cause de la souveraineté qu’il prétend incarner.

Le retour du dialogue franco-Russe ?

Jacques Sapir / Fréquence Populaire
28/12/2025

Schisme européen, guerre d’usure en Ukraine, diplomatie française en perte de crédibilité, russophobie : dans ce contexte, la reprise de contact entre Paris et Moscou pourrait être la première étape d’un nécessaire réajustement stratégique. Jusqu'à une conférence de sécurité internationale ?

Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au Kremlin - 7 février 2022. © Reuters

Les présidents Macron et Poutine vont donc se parler. C’est ce que l’on peut déduire des récentes déclarations françaises et russes.

Ce faisant, Emmanuel Macron acte le schisme européen qui est apparu au Conseil européen de la semaine dernière. Le vote de la France, aux côtés de l’Italie, de la Belgique, de la Hongrie et d’autres pays contre l’utilisation des avoirs russes sous séquestre a mis en évidence la présence de deux lignes au sein de l’Union européenne. Mais, si se parler peut en effet être utile, parler alors pour quoi dire ?

Il est une évidence que les relations entre la Russie et les pays européens sont actuellement au plus bas. Le discours débridé de guerre qui est tenu sans bases réelles ni vraisemblance par certains en Europe n’améliore naturellement pas les choses. Jamais la russophobie, les distorsions de faits et les mensonges au sujet de la Russie, n’ont été aussi présents dans les discours officiels et les médias des pays européens et en particulier en France.

Ajoutons que le président Macron a un passif qui pèse sur toute reprise des relations : la divulgation des images de ce qui devait être une conversation privée avec Vladimir Poutine a été perçue en Russie comme une grave entorse aux règles de la diplomatie et tout simplement du savoir-vivre. Emmanuel Macron traîne, dans les sphères du pouvoir russe et en particulier au Ministère des Affaires Étrangères, la réputation de se comporter comme un petit garçon mal élevé. L’effondrement de la diplomatie française a d’ailleurs été notée par les responsables et les analystes russes, qui ne sont pas sans s’en inquiéter.

Ajoutons encore que l’activisme frénétique dont Emmanuel Macron a fait preuve autour de la « coalition des volontaires » a été remarqué par la Russie. Cette dernière n’est pas sans sourire devant l’effondrement, de fait, de cette coalition. Les dirigeants russes ne sont pas sans remarquer que les positions très en pointe prises par Paris sur le soutien à l’Ukraine cachent mal la faiblesse du soutien réel à ce dernier pays. Ils considèrent qu’en réalité cet activisme sert avant tout à signaler aux autres pays de l’UE qu’en cas d’aggravation soudaine et brutale des relations entre ces pays et la Russie, la France est la seule à disposer d’une dissuasion nucléaire en propre.

Bref, on pourrait craindre que cette reprise des discussions ne tourne au dialogue de sourds. On dira qu’il vaut toujours mieux se parler même si c’est sans s’entendre, échanger des noms d’oiseaux que des missiles. Pourtant, cette reprise de contact est nécessaire. Elle est même souhaitée par les autorités russes pour diverses raisons. En effet, et contrairement à ce que l’on peut imaginer, les pays européens et la Russie ont des intérêts communs en Ukraine. Ces intérêts pourraient être la base d’un réchauffement raisonné des relations.

Il est clair qu’un traité de paix sera signé entre la Russie et l’Ukraine, que ce soit dans trois ou six mois, ou plus. L’armée ukrainienne est épuisée et, privée de réserves et sans livraisons massives d’armements, ce que les États-Unis ne font plus par volonté et les pays européens par manque de moyens, sa capacité à lutter va décroître rapidement. Le nombre de désertions en son sein, plus de 160 000 pour 2025 selon une déclaration du Parquet National d’Ukraine faite début octobre, en témoigne. Le fait que la majorité des désertions aient lieu dans les centres d’entraînements confirme qu’une partie des Ukrainiens « votent avec leurs pieds » contre la poursuite des hostilités. Mais, quelles seront les conséquences de la paix ?

Économiquement, l’Ukraine est en ruine. Des experts internationaux estiment à 700 milliards d’euros les sommes nécessaires à la reconstruction. Socialement et démographiquement, l’Ukraine s’est vidée de ses habitants. On est passé d’un pays de 41,5 millions d’habitants en 2021 à 28,5 millions à l’été 2025, avec environ 9 millions de réfugiés dans l’UE selon Eurostat et 2,5 millions en Russie selon Rosstat. Or, sur cette masse, les sondages montrent que seuls 10% à 30% (au grand maximum) voudront rentrer au pays une fois la paix revenue.

La démobilisation de l’armée va renvoyer à la vie civile des centaines de milliers de personnes dans les pires conditions comme l’a signalé l’ambassadeur d’Ukraine à Londres, l’ancien général Zaluzhny. Enfin, politiquement, la situation est sombre. Le pouvoir de Volodymir Zelensky a perdu une grande part de sa légitimité dans des scandales de corruption. Une partie de l’armée vivra le traité de paix comme une « trahison » du pouvoir civil. Les conditions sont réunies pour que l’Ukraine connaisse la situation de l’Allemagne après le 11 novembre 1918, avec l’émergence de Corps Francs et d’organisations terroristes d’extrême droite comme celle qui tua le vice-Chancelier et Ministre des Affaires Étrangères, Walther Rathenau, en 1922.

Ceci pourrait conduire à une guerre civile, ou à tout le moins un gouvernement faible obligé de composer avec les Corps Francs d’extrême droite, avec une nouvelle vague d’émigration vers les pays de l’UE achevant de plonger l’Ukraine dans le chaos économique et politique.

Or, ni la Russie ni les pays européens n’ont intérêt à un tel scénario. La Russie a besoin d’un gouvernement stable et légitime en Ukraine si elle veut voir les clauses du Traité de Paix appliquées. Le chaos en Ukraine serait la certitude d’une reprise des hostilités dans les années à venir. Les pays européens voisins de l’Ukraine, quant à eux, n’ont nul intérêt à avoir un trou noir de chaos économique et politique à leur porte. Déjà, la Hongrie et la Pologne s’en inquiètent ouvertement. Et cette inquiétude gagnera rapidement la Roumanie, la Slovaquie, la République Tchèque mais aussi l’Allemagne.

Les pays européens et la Russie ont donc un intérêt commun à la stabilisation de l’Ukraine post-guerre, une stabilisation qui impliquera des actions coordonnées dans le domaine politique mais aussi économique. Bien sûr, il y aura une « conférence de reconstruction ». Certains voudront y mettre la Russie en accusation. Ce serait une attitude puérile, qui ajouterait le chaos au chaos, la souffrance à la souffrance.

La reconstruction de l’Ukraine ne pourra se faire qu’avec la volonté Russie et dans le cadre d’une conférence de sécurité internationale qui incorporera naturellement la Russie.

Si Emmanuel Macron veut que cette reprise de contact entre la France et la Russie soit utile, il doit mettre l’accent sur l’après-guerre et non chercher à la prolonger ou à peser, avec quels arguments d’ailleurs, sur le futur Traité de Paix. Il devrait tenter de définir avec Vladimir Poutine le cadre et le périmètre d’une coopération entre pays européens et la Russie pour la stabilisation et la reconstruction de l’Ukraine. La Russie est disposée à cela. Les contacts que j’ai pu avoir lors d’un voyage en Russie à la fin du mois de novembre me l’ont montré. La réaction positive de la diplomatie russe aux propos d’Emmanuel Macron le confirme.

Mais, il faut savoir que temps n’est plus aux jeux centrés sur la politique intérieure, comme en 2022, des jeux qui ont largement affaibli notre crédibilité envers la Russie. Les enjeux, et il n’en va rien de moins que de la stabilité et la paix en Europe pour au moins les vingt prochaines années, imposent que la question soit traitée hors de toute gesticulation à des fins de communication. Les enjeux imposent le sérieux, la responsabilité et le professionnalisme.

28 décembre 2025

La France au bord du décrochage intime

Gastel Etzwane


-28/12/2025- Les signaux faibles n’en sont plus. Année après année, indicateur après indicateur, le même constat : la France donne de moins en moins envie d’y vivre et, symétriquement, de plus en plus envie de la quitter.
Ce qui relevait hier encore du malaise diffus prend désormais la forme d’un phénomène massif, mesurable et documenté.
Selon une étude internationale récente, jamais autant de Français n’ont exprimé le souhait de s’installer durablement à l’étranger.
Près d’un adulte sur trois envisage aujourd’hui le départ.
L’ampleur du chiffre est d’autant plus frappante qu’il a plus que doublé en un an, traduisant non pas une aspiration marginale, mais une rupture profonde dans le rapport au pays.
Cette tentation de l’exil s’inscrit dans un climat de défiance généralisée.
La confiance accordée aux institutions s’érode rapidement : gouvernement, système judiciaire, acteurs économiques, tous enregistrent un net recul.
Cette perte de repères institutionnels alimente un sentiment d’instabilité durable, renforcé par une vie politique perçue comme chaotique, marquée par l’incertitude, la paralysie décisionnelle et l’absence de cap lisible.
À cette fragilité politique s’ajoute un pessimisme économique persistant.
Une majorité de Français estime que sa situation personnelle se dégrade ou, à tout le moins, stagne sans perspective d’amélioration.
Pression fiscale jugée excessive, difficultés d’accès au logement, sentiment d’étouffement réglementaire, déclassement professionnel : autant de facteurs qui nourrissent l’idée que l’effort ne paie plus et que l’avenir se construit ailleurs.
Mais au-delà des données chiffrées, c’est un climat social qui se détériore. Les témoignages convergent : relations plus tendues, fatigue collective, impression d’un pays crispé sur lui-même.
Le départ n’est plus seulement envisagé comme un projet d’ascension ou d’aventure, mais comme une échappatoire, parfois une nécessité psychologique.
Certes, certains Français partis à l’étranger reconnaissent, avec le recul, les atouts du modèle social national. Mais même ces retours nuancés confirment l’existence d’un malaise structurel : ce qui faisait autrefois la force d’attraction du pays ne suffit plus à compenser le sentiment de blocage et d’épuisement.
À l’approche des grandes échéances politiques à venir, ce désir de départ massif agit comme un révélateur.
Il ne s’agit pas seulement d’un vote de défiance à l’égard d’un gouvernement ou d’une conjoncture, mais d’un diagnostic collectif : pour une part croissante de la population, la France n’apparaît plus comme un horizon, mais comme un point de départ.
Le plus préoccupant n’est peut-être pas que l’on veuille partir, mais que l’idée de rester cesse, peu à peu, d’aller de soi.
Yann Bizien

LE REMPLACEMENT DÉMOGRAPHIQUE DE BRUXELLES : LE DÉNI N’EST PLUS POSSIBLE – 3 ENFANTS SUR 4 SONT D’ORIGINE NON EUROPÉENNE.


-27/12/2025- Les chiffres officiels montrent que près de trois enfants sur quatre à Bruxelles sont désormais d'origine non européenne, une transformation aux profondes conséquences sociales.
Seule une petite fraction des mineurs de la ville sont d'origine belge, tandis que la grande majorité vient de l'extérieur de l'Europe, remodelant ainsi la composition démographique future en temps réel.
Cela ne s'est pas produit par hasard, mais par des choix politiques délibérés de la part d'élites politiques qui ont rejeté les avertissements comme des « mythes ».
Le regroupement familial est devenu le principal moteur de l'installation massive de populations, accélérant les changements démographiques bien au-delà du consentement du public.
Lorsqu'une capitale atteint le point où la plupart de ses habitants ne partagent plus de racines historiques, culturelles ou civiques communes, l'intégration devient une illusion.
Ce qui se déroule à Bruxelles, et que constate Elon Musk, n'est pas une gestion de la diversité, mais un remplacement démographique motivé par l'inertie politique et l'aveuglement idéologique. Refuser de reconnaître ces chiffres ne fait qu'aggraver la méfiance du public et garantit une fracture sociale encore plus grande.
Source : @immigrbarometer

INITIALS BB

Gabriel Nerciat

-28/12/2025- Brigitte Bardot, contrairement aux autres stars de cinéma, n'a pas créé un mythe ; c'est un mythe antérieur à l'existence du cinéma qui l'a créée.
En elle, et sa façon si impudiquement naturelle d'exhiber sans retenue sa nudité et son amour de la vie, revivaient, sans aucun fard et nulle composition d'actrice, la belle Phryné qui servit de modèle à Athènes pour les statues d'Aphrodite et dans un procès célèbre obtint son acquittement en exhibant ses seins nus devant ses juges (Clouzot y a-t-il pensé dans la scène célèbre de La Vérité ?) mais aussi les jeunes filles volages, ingénues et féériques des Fêtes Galantes de Watteau ou celles, à peine plus légères, des baigneuses de Renoir, avec parfois ce dédain dans le regard qui démontrait qu'elle n'était pas dupe du pouvoir qui émanait d'elle.
Son aura mondiale ne tenait donc pas seulement à son seul prestige érotique, comme pour Marilyn, ni au dérisoire récit féministe dont elle avait su par ailleurs se distancer radicalement assez vite.
Quelque chose de vrai, de spontané et d'immémorial, de très européen et de suprêmement français aussi, s'incarnait en elle, à chacune de ses apparitions, et la qualité des films dans lesquels elle jouait n'y était absolument pour rien.
Raison pour laquelle il faut vraiment ne pas être très malin pour juger incohérente ou contradictoire l'évolution de sa vie.
Beaucoup de femmes de sa génération (et des suivantes) n'aimaient pas Brigitte Bardot, arguant qu'elle était cruche, ignare, mauvaise actrice, mauvaise mère, voleuse de maris, amante infidèle, écologiste intégrale, ennemie du progrès, électrice du RN et j'en passe.
J'entends encore ma mère engueuler mon père devant la diffusion d'En Cas de Malheur à la télé : "Mais qu'est-ce que vous lui trouvez, à la fin ? Elle a un beau cul, c'est tout."
Mais non, ce n'était pas tout, Maman.
Le cul ni les seins de Phryné ne se remplacent pas, nous le savons désormais, car lorsque se terminent les fêtes galantes, il est à craindre que ce soit pour toujours, et la fragilité de BB tenait à l'intuition intime de cette précarité.

27 décembre 2025

Laurence Muller-Bronn
27/12/2025

Inutile de rappeler que Pfizer est le laboratoire le plus condamné de l'Histoire (notamment pour corruption).
Mais, tout va bien, on continue à lui accorder du crédit et une tribune pour faire la promotion de ses produits sûrs et efficaces.
Aux prochaines condamnations ils paieront encore quelques milliards d'amende aux États, une goutte d'eau après les centaines de milliards engrangés grâce aux Lois votées "démocratiquement" pour élargir leur marché "pour notre bien" et parce que "on doit croire" à défaut d'être convaincus.
Le business continue au détriment des véritables enjeux de Santé Publique qui eux voient leurs financements se réduire comme peau de chagrin (accès aux soins en ville, urgences, santé mentale, oncologie, diabète, soins palliatifs...), quand au médico-social on se tiers-mondise dans l'indifférence générale.
Je pensais qu'on ne pouvait pas tomber plus bas, mais avec le nouveau PLFSS on va creuser...
Heureusement, grâce aux milliards investis dans la "santé numérique" (qui ne soigne pas grand monde mais permet de capter des données bankables), et aux Lois qui financent grassement des molécules "révolutionnaires" (jusqu'à preuve du contraire) ou des prises en charge "innovantes" sans accompagnement psy ni concertation ni collégialité... la Santé Publique va faire un grand saut en 2026... dans le vide.



L'Allemagne a démoli sa centrale à charbon la plus moderne pour un coût de 3 milliards d'euros

Anna Rocca

-27/12/2025- La centrale électrique de Moorburg a été construite il y a seulement six ans. Sa construction a coûté 3 milliards d'euros et sa puissance était de 1650 MW. Malgré sa récente modernisation, les autorités du pays ont décidé de la fermer pour passer à l'« énergie verte » et « sauver le climat ».
La structure de la production d'énergie en Allemagne est maintenant la suivante : 33 % d'énergie éolienne, 14 % d'énergie solaire, 40 % de combustibles fossiles.
La fermeture de Moorburg aggrave les problèmes du système énergétique : les prix de l'électricité dans le pays sont deux fois plus élevés qu'en France. Pour compenser, une partie de l'énergie est importée – l'énergie nucléaire de France et l'énergie charbonnière de Pologne.
Les critiques qualifient Moorburg de « monument de l'idéologie au-dessus de l'économie », soulignant que la décision de détruire une centrale moderne est contraire au bon sens et à la logique économique. Les partisans considèrent la fermeture comme « douloureuse, mais nécessaire » pour le passage à l'énergie renouvelable.
Pendant ce temps, l'Europe démantèle ses installations modernes pour le « passage vert », la Chine construit deux centrales électriques au charbon par semaine, augmentant sa production d'énergie et renforçant son économie.
Camille_Moscow

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