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21 février 2023

McKinsey : vecteur majeur de corruption

Vincent Verschoore

McKinsey est un vecteur majeur de corruption, siphonnant l'argent public des États grâce à la collaboration de dirigeants complices. On l'a vu en France dans le cadre de la grande expérience agricole covidienne, mais l'engeance mafieuse œuvre à tous les niveaux, et notamment celui de la fameuse "conférence de sécurité de Munich" [Munich Security Conference ou MSC], qu'elle organise (gratuitement) et dont elle impose l'agenda au bénéfice, évidemment, de ses clients du Grand Capital Prédateur.
Extrait traduit de cet article dans Politico :
"Au cours de la dernière décennie, le cabinet de conseil américain a discrètement influencé l'ordre du jour de la conférence, selon des employés actuels et anciens et des documents internes consultés par POLITICO, orientant tout, de l'objet de son rapport vedette au programme de l'événement, en passant par la liste des invités.
La relation a été symbiotique : tandis que le MSC à but non lucratif bénéficie de la force de rassemblement du cabinet de conseil en gestion le plus puissant du monde (gratuitement) et de son armée d'experts, McKinsey a la possibilité de façonner l'ordre du jour de l'un des principaux lieux de rencontre des élites mondiales, ce qui lui donne l'occasion de faire passer des messages qui servent la base de clients du cabinet, qu'il s'agisse de la défense, du secteur de l'énergie ou du gouvernement, selon des personnes proches de la conférence.
Pourtant, cette collaboration est également délicate. Le MSC est un événement parrainé par l'État et organisé sous l'égide du gouvernement allemand. Sans l'implication étroite de l'État, qui, outre son soutien financier, aide également à recruter les leaders mondiaux qui donnent son cachet à la conférence, le MSC cesserait d'exister. L'ampleur de l'influence de McKinsey dans les coulisses de la conférence ne peut que soulever des questions sur la gouvernance et la surveillance d'un événement qui se présente comme un forum neutre pour débattre des affaires mondiales."
Bien sûr, les euro-atlantistes hébétés continuent d'applaudir le bain de sang ukrainien, leurs âmes sensibles pétries de faux bons sentiments se pâmant devant le mafieux Zelensky et son parrain Biden, celui-là qui fit sauter NordStream2, pourtant la propriété de l'Allemagne (et de la Russie), un acte de guerre contre l'Europe que personne ne semble vouloir relever. Pourquoi ? That is the question.