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26 novembre 2023

France-Soir

"Médecins de plateau" : Le Syndicat Liberté Santé porte plainte contre Gilbert Deray

Publié le 22 novembre 2023 - 11:55

Gilbert Deray, chef du service néphrologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière (AP-HP). BFMTV

Après André Grimaldi et Karine Lacombe, c'est au tour de Gilbert Deray d'être visé par le Syndicat Liberté Santé (SLS), lancé dans une série de plaintes judiciaires contre les "médecins de plateaux". Prophète de la vaccination obligatoire et du passe sanitaire, il est donc le troisième des "neuf bonimenteurs".

En 2021, le chef du service néphrologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière est sorti de l'ombre pour prendre place sur les plateaux télévisés. Et il y a dit bien des choses.

Dès juillet 2021, alors que la France faisait déjà face à la quatrième vague de Covid-19, il n'a pas hésité à comparer les anti-vaccin avec des "criminels". Déjà, il parlait d'un "vaccin sûr et incroyablement efficace". Durant le même mois, il publiait une tribune dans le JDD, dans laquelle il écrivait : "Ces anti-vaccins s'imaginent en De Gaulle, Jean Moulin ou Nelson Mandela, ils ne sont que des tristes clowns, des profiteurs de la guerre." Et d'ajouter : "Minables mais dangereux, car ils minent la confiance et créent la suspicion et le désordre." Pour conclure : "Et ce qui me réchauffent le cœur et l'âme, ce sont ces dizaines de millions de Français qui parce qu'ils ont confiance en la médecine et le sens de l'intérêt de la nation sont déjà vaccinés." Pour lui, l'appel à la résistance, c'était ça.

Début 2022, prenant cette fois la position de soignant, il tentait de nuancer : "En fait, ce n'est pas de la colère qu'on a d'abord, c'est de la peine."

Tout le monde ne l'a pas oublié. Si bien qu'aujourd'hui, le SLS porte plainte auprès de l'Ordre des médecins pour les motifs suivants :
Abus de crédulité publique et pratique de charlatanisme ;
Défaut aggravé de mesure et de prudence et non respect de l’obligation de délivrer une information médicale loyale et honnête dans son expression publique ;
Défaut de mise à jour de ses connaissances avant expression publique ;
Non déclaration de ses liens d’intérêt dans le cadre de son expression publique ;
Discrimination et manque de confraternité portant atteinte à l’honneur et à la probité de la profession.

Selon leur communiqué, les prises de paroles de Gilbert Deray ont "participé à la création et au maintien d’un climat de peur sur les Français, et ont ainsi vicié leur consentement libre et éclairé".

Enfin, le SLS explique que "cette procédure ordinale a pour but de défendre l’honneur de la profession et d’empêcher le Professeur Deray de nuire à la santé de millions de Français, en lui rappelant le Serment qu’elle a prêté."

20 novembre 2023

De la dystopie à l'utopie

Michel Rosenzweig

Souvenirs lointains

18/11/2021 - En réalité toute discussion, tout échange, tout débat sur le Covid est biaisé dans ses fondements et ne mène qu'à des discours qui finissent par s'épuiser d'eux-mêmes.
Comme je l'ai déjà dit et écrit à de nombreuses reprises, tant que le logiciel sera paramétré comme il l'a été dès le départ, on n'en sortira pas.
L'équation est insoluble et le logiciel structurellement, volontairement et intentionnellement biaisé : c'est très grave, il n'y a pas de traitement, vaccinez-vous, les vaccins sont sûrs, les non-vaccinés nous contaminent.
Tout ce qui se dit et s'écrit ensuite découle de ce mantra.
Seuls ceux qui le remettent en question font avancer la pensée.
Conclusion, ça tourne en rond et à vide, car le Co vide est vide de sens, ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas, mais que sa réalité ne correspond pas à sa représentation officielle.
Nous vivons dans une réalité virtuelle, une sorte de duplication biaisée de la réalité et nous en sommes prisonniers.
Tant que les paramètres ne changeront pas, nous resterons enfermés dans cette dystopie sanitaire, car elle sert le biopouvoir dans sa volonté de se maintenir tout en étouffant toute contestation, voire toute révolte.
Et les efforts des uns et des autres n'y suffiront pas tant que ceux qui nous gouvernent et incarnent l'autorité, politique, scientifique, médicale, médiatique, ne changeront pas leur discours tout en pratiquant la censure et l'épuration idéologique.
Un renversement radical des discours officiels s'impose.
Radical c'est-à-dire à la racine.
Il faudrait renoncer à ce logiciel.
Idéalement.
Et revenir aux fondements de la médecine et de la science.
Passer de la dystopie à l'utopie.
© Michel Rosenzweig.

31 octobre 2023

Gilles Casanova

Ainsi donc, le professeur Delfraissy qui présidait le Conseil scientifique sur le Covid-19, nous apprend qu'il avait prévenu Olivier Véran et le gouvernement que le vaccin ne protégeait malheureusement pas de la transmission.

Mais, ajoute-t-il sur l'antenne de TV5, Olivier Véran était parti dans l'idée de vacciner tout le pays malgré tout.

Ainsi se mettent en place le pass sanitaire et le pass vaccinal qui privent les Français de leur liberté et les obligent à des injections incertaines dans leurs effets, ainsi a lieu le renvoi immédiat des soignants non vaccinés, sans plus aucun droit.

Emmanuel Macron bénéficiera de l'immunité présidentielle, Olivier Véran, comme Édouard Philippe et Jean Castex se présenteront devant la Cour de justice de la République, c'est-à-dire devant des amis politiques et devant des complices de ces choix politiques, autant dire qu'il ne craignent pas grand-chose, à moins d'un renversement violent de majorité au moment où se dérouleront les inévitables procès.

Pour le Professeur Delfraissy il n'en est pas du tout de même. Lui se présentera devant un tribunal ordinaire, dont aucun des membres n'aura voté ni le pass sanitaire, ni le pass vaccinal, ni le renvoi des soignants, ni les couvre-feu, ni le confinement, dont l'exemple suédois nous ont montré à quel point ils étaient nocifs pour la société et parfaitement inefficaces contre le virus et la maladie.

C'est pour cela qu'il parle aujourd'hui. Et l'on peut penser que c'est pour cela qu'il parlera de plus en plus et que nous commencerons à comprendre ce qui s'est dit dans les réunions – curieusement protégées pour 50 ans par le Secret Défense – qui organisaient les décisions gouvernementales contre le Covid-19 (« nous sommes en guerre »)…

Juillet 2021

9 octobre 2023

Gestion sanitaire : petits oublis de ministre

Gérard Maudrux

8/10/2023 - Notre ancienne Ministre de la Santé, qui vient de caser son fils au Ministère des Affaires Sociales, selon une tradition de népotisme bien française, a sorti un livre il y a peu (« Journal Janvier-Juin 2020 »), pour se défendre de nombreuses critiques concernant sa gestion de la crise du covid quand elle était ministre. J’ai donc cherché dans cet ouvrage quelques perles et incohérences, et j’en ai trouvé.

Ce livre est d’abord un mémoire de défense. Elle veut surtout rétablir la vérité concernant sa gestion ou non-gestion, insistant surtout sur sa déclaration du 21 janvier 2020 et sur le manque de masques. Elle y revient sans arrêt, sans convaincre. Le Monde, qu’elle cite dans son livre, parlait le 28 mai 2020 de « La mémoire sélective d’Agnès Buzyn ». Cela s’applique aussi à ce livre, normal car dans un mémoire de défense, il ne peut y avoir que du positif, le négatif n’y a pas sa place. N’importe qui ferait de même, mais il faut en avoir conscience en le lisant.

J’y ai bien relevé qu’elle n’y est pour rien s’il y a eu des problèmes, elle avait tout anticipé, ce qu’elle répète sans arrêt, c’est de la faute des autres s’il y a eu des problèmes, et si elle avait été écoutée, les choses se seraient passées différemment. Personnellement je préfère regarder le bilan. En anticipant parfaitement et avec une ministre en place depuis presque 3 ans, étions-nous prêts pour affronter une épidémie ? La réponse est clairement non, rien n’avait été prévu, nous étions dans une moins bonne situation que 10 ans plus tôt, concernant les médecins, les lits, les respirateurs, les masques, etc. Quand on est complotiste, on peut dire « je l’avais dit », quand on est ministre, on ne peut pas uniquement le dire, il fallait le faire.

La politique avant le covid

Les premiers mois, elle critique tout le monde, ceux qui ne l’écoutent pas, ceux qui sont plus préoccupés par la campagne des législatives que par l’épidémie qui arrive, à commencer par le président et le premier ministre. Mais elle, que fait-elle d’autre en quittant son poste le 16 février 2020 pour aller conquérir la Mairie de Paris tout en disant que la priorité, ce ne sont pas les élections mais l’épidémie ? Faites ce que je dis mais pas ce que je fais ! Personnellement j’avais tort en pensant que responsable, elle avait fui. Non, ce n’est pas de sa faute, mais celle des autres. Très franchement, aller à la Mairie de Paris, avec son expérience politique et le contexte sanitaire, le bon sens aurait voulu qu’elle refuse, ce qu’elle pouvait faire si elle avait l’intention de combattre l’épidémie.

Ils savaient pour le P4 de Wuhan

Grosse découverte : ils savaient que le virus venait du P4 ! Le 11 janvier 2020, bien avant le premier cas français, bien avant que les complotistes comme Montagnier, prix Nobel, ne le disent, Agnès Buzyn envoie un SMS au premier ministre et au président : « On suspecte le laboratoire P4 de Wuhan de manipuler le virus. Le ministère des Affaires étrangères est parfaitement au courant. Je vous raconterai de vive voix. » Ils savent quelque chose, rien ne doit être écrit. Ils ont par la suite discrédité tous ceux qui avaient ce doute, en les faisant passer pour des idiots et des complotistes, en alimentant la fake news sur la chauve-souris puis le pangolin. Même si le coronavirus souche venait de ces animaux, ils savaient où il avait été modifié, et dans quel but, d’où mon hypothèse concernant le secret défense et l’épidémie traitée non comme une épidémie de coronavirus, mais comme une guerre biologique, avec un secret défense.

À signaler d’ailleurs, que dans les 500 pages du livre, pas un mot sur ce secret défense, sur le comment et le pourquoi. Une grande muette sur le sujet.

On ne craint rien

La première chose que notre ancienne ministre voulait défendre, c’est son intervention au point presse du 21 janvier 2020. Elle « a été mal comprise », ses propos « tronqués et déformés ». Elle revient plusieurs fois dessus, par contre rien sur son intervention du 24 janvier en sortie de Conseil des Ministres : « Le risque d’importation (du virus) depuis Wuhan est modéré. Il est maintenant pratiquement nul car la ville est isolée. Les risques de cas secondaires autour d’un cas importé sont très faibles. Et les risques de propagation du coronavirus sont très faibles. Cela peut évidemment évoluer dans les prochains jours, s’il apparaissait que plus villes sont concernées en Chine ou plus de pays ».

Le 21 janvier, lors du point presse avec Jérôme Salomon, c’était : « le risque d’introduction en France de cas liés à cet épisode est faible mais ne peut être exclu, d’autant qu’il existe des lignes aériennes directes entre la France et la ville de Wuhan ». Pour se défendre elle dit qu’elle parlait de l’introduction des cas avérés, pas de l’épidémie (bien qu’informée juste avant de la transmission humaine).

On sent dans le livre qu’elle change rapidement d’avis dans les heures qui suivent, avec les premiers cas à Bordeaux et Paris (hôpital Bichat). Cela ne l’empêche pas non plus quelques jours plus tard « d’importer » plusieurs centaines de cas possibles avec des rapatriements de français et de beaucoup d’étrangers, leurs pays respectifs (Suisse, Allemagne,.. et même 10 mexicains) refusant de le faire.

Raoult, Perronne, Delfraissy and Co

À part Jérôme Salomon et Yazdan Yazdanpanah, personne ne trouve grâce à ses yeux. C’est vraiment la meilleure, les autres sont tous incompétents.

Le professeur Raoult est cité 53 fois. Le 29 janvier, elle met en garde le premier ministre sur « les difficultés à gérer la communication et les malades à Marseille et lui explique mon -son- inquiétude concernant Didier Raoult, détracteur professionnel et incontrôlable. » Le 26 mars, elle se défendra d’avoir avec son mari « sabordé les recherches du Pr Raoult à l’IHU et l’aurions empêché de travailler », oubliant que le 31 janvier, elle le bloquera avec des CRS pour qu’il n’intervienne pas à Carry-le-Rouet, expliquant 2 jours avant « je redoute l’absence de coopération de Didier Raoult qui pourrait s’approprier le suivi médical des rapatriés…. Il va vouloir communiquer à tout va et être le propriétaire des prélèvements et des résultats. »

Elle explique d’ailleurs pourquoi elle ne l’aime pas, et c’est très personnel : « Mon opinion le concernant est plutôt tranchée. En effet, entre 2011 et 2016, alors que j’étais présidente de l’Institut national du cancer, Didier Raoult publiait dans l’hebdomadaire Le Point des tribunes à charge sur les mesures de prévention du cancer que l’Institut mettait en place. Puis, en janvier 2018, alors que j’étais devenue ministre, il publiait un livre expliquant que la politique vaccinale, et notamment les vaccins que j’avais rendus obligatoires pour les enfants, était incohérente, que nous n’aurions pas choisi les bons vaccins, que tout était mal fait et mal pensé. »

Quant à Christian Perronne, « il est à la maladie de Lyme ce que Didier Raoult est au coronavirus. Encore un médecin qui se croit innovant et artiste. »

Pour Jean-François Delfraissy, ce n’est pas mal non plus, et nous sommes d’accord avec elle. Elle le considère comme un arriviste, plus préoccupé par les réceptions et les plateaux télé. Elle nous apprend comment il est arrivé là : « j’apprends par hasard que la conseillère santé du Président, un peu dépassée comme je l’avais prédit par les évènements, a fait venir à l’Élysée depuis une semaine, un de ses très bons amis médecin pour l’aider. Il s’agit de Jean-François Delfraissy, qui s’est proposé spontanément de devenir le conseiller du Président pour la crise. Je crains fort que personne ne soit en capacité d’alerter convenablement le couple exécutif… », puis « ce dernier a convaincu le Président de la République de faire un Conseil scientifique auprès de lui et que, pour cela, il est en train de coopter quelques personnes de sa connaissance qui devraient l’aider à réfléchir. » On pourra constater, incidemment, qu’elle exprime la même opinion que le Pr Raoult sur la manière dont a été composé le Conseil Scientifique.

Le 11 mars elle ne manquera pas de souligner que Jean-François Delfraissy s’exprimait sur France Inter, pour dire que « l’épidémie ne durera pas 3 ans, mais pas plus de 3 mois » ! Décidément ce conseiller nommé par le président n’en ratera pas une. Encore maintenant, actuellement président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), il découvre les effets secondaires des vaccins. Comme Agnès Buzyn, il a sorti un livre il y a 2 jours (« Un médecin au front »), on peut supposer qu’il a aussi une mémoire sélective.

Les masques

C’est l’objet principal de son livre, mais bien qu’elle revienne constamment dessus, on n’y apprend rien. Constamment elle dit qu’elle n’est pour rien dans ce fiasco (qui a commencé avant, c’est vrai), et qu’elle s’en est constamment occupée. Comment ? En demandant constamment un état des lieux, et en refusant pendant des mois de répondre aux journalistes tant qu’elle n’avait pas cet état, et l’historique demandé.

Elle aurait quand même pu en avoir conaissance plus rapidement en lisant ce blog. J’y ai consacré 2 billets, tout y est, les textes, les commandes. Elle y aurait appris ici et que d’après les textes de loi, elle est la première responsable des commandes (Article L. 3135-1 du Code de la Santé Publique) , et que, si dans son livre elle dit qu’elle est la première à avoir commandé 28 millions de masques le 7 avril 2020, j’avais d’autres sources, avec une première commande de 1,1 million le 30 janvier (pour plusieurs masques nécessaires par jour et 67 millions d’habitants ! ). Sur ce sujet, le 18 février, Olivier Véran annonce à la presse : « La France est prête ». Des guignols. À 10 pages de la fin (page 482), Agnès Buzyn avoue : qu’« il en fallait 100 fois plus ». Elle se vante dans son ouvrage d’avoir fait dérembourser l’homéopathie, ce qui ne l’a pas empêché de pratiquer des commandes de masques à doses « homéopathiques ».

Ce qu’elle ne dit pas, et que peu de gens savent, c’est que pendant son règne, même si cela avait commencé avant, il a été détruit plus de masques qu’il n’en a été commandés, et qu’elle n’a rien fait pour stopper cela. En effet, les masques (jusqu’à plus d’un milliard) étaient stockés dans une ancienne base de l’Otan, dans la Marne, à Vitry-le-François, et que la cimenterie de Couvrot, juste à côté, était réquisitionnée pour incinérer ces masques, et que cela avait été arrêté 1 mois après son départ du Ministère de la Santé, quand le premier ministre s’en est aperçu (le 20 mars 2020).

Elle avait pourtant de bons conseillers. En effet, elle avait embauché le Dr Dauberton, généraliste dans la Marne, sorti d’on ne sait où comme conseiller. On le connaît bien à la Carmf, car il s’était mis en tête de pondre n’importe quoi comme textes, ignorant les conséquences. Il a fallu se battre et mettre un holà, il n’a pas fait long feu au ministère. Pourquoi j’en parle ? Parce que ce médecin exerçait à 12 km à vol d’oiseau du dépôt et 15 km de la cimenterie. Il devait être au courant, tout comme le voisin qui m’a appris cela, et aurait pu glisser un petit conseil à la ministre, en principe les conseillers, cela sert à ça. Et soyez sans crainte, ils sont maintenant bien gardés, avec 2 camions de CRS en permanence devant le bâtiment , 24/24.

Ordre des médecins

Petites piques au passage à l’égard de l’Ordre des médecins et de son président, on n’est pas contre. Le 29 janvier 2020, en parlant d’une réunion qu’elle organisait, elle écrit : « durant près de deux heures, la Direction générale de la santé et les experts invités partagent, documents à l’appui, un maximum d’informations. Seul le président du Conseil national de l’Ordre des médecins, le Dr Bouet, est absent (et il le sera également lors des réunions suivantes). Il s’est fait représenter par un membre de l’Ordre totalement inconnu, responsable de la communication. »

Il n’en avait rien à cirer de l’épidémie, mais cela ne l’a pas empêché de demander à ce qu’on me poursuive pour avoir voulu que l’on soigne précocement le covid. Plus loin elle écrira que l’Ordre a mis 6 semaines pour se réveiller.

Petite vérité à rappeler au passage aux syndicats de médecins, page 73 : « À partir de la fin des années 1970, le ministère décida de diminuer ce nombre (passant alors d’environ 9 000 à moins de 4 000 médecins formés au début des années 1990), cédant ainsi aux syndicats de médecins libéraux qui ne souhaitaient pas voir leurs revenus diminuer en raison d’un trop grand nombre de professionnels sur le marché ». C’est dit.

Hydroxychloroquine

J’ai gardé le meilleur et le plus scandaleux pour la fin.

Elle ne manque pas d’attaquer l’hydroxychloroquine tout au long de l’ouvrage. Pour le Lancet elle se moque presque des spécialistes qui se sont rués sur cette publication bourrée de défauts. Pas elle, bien entendu. Mensonge par omission ? Cela m’étonnerait bien qu’elle ne s’en soit pas réjouie pendant une semaine, mais c’est vrai qu’elle est la meilleure pour anticiper.

Voici le pire, faites ce que je dis mais pas ce que je fais.

Sa mère de 80 ans attrape le covid le 21 mars 2020. Le 31 mars, après une aggravation progressive, elle est au plus mal et doit être hospitalisée (à Cochin). « on me prévient avec douceur qu’elle ne sera pas intubée même si elle n’a aucun antécédent car elle est trop âgée ; si l’oxygène ne suffit pas, ils « l’endormiront » pour qu’elle parte apaisée. »« Je redoute de perdre ma mère ce soir. 1er avril : l’état de ma mère s’est aggravé cette nuit … Et les membres de ma famille, branchés sur les réseaux sociaux, insistent lourdement pour qu’elle ait de la chloroquine. Je botte en touche et leur réponds qu’elle est entre de bonnes mains … les membres de ma famille, branchés sur les réseaux sociaux, insistent lourdement pour qu’elle ait de la chloroquine ». Il se trouve que, manque de pot, sa mère est dans un service où l’on donne de l’hydroxychloroquine, ce qu’elle devait savoir, le réanimateur qui s’en occupe étant un de ses amis, a dû lui demander son consentement, le contraire étant confraternellement impossible connaissant sa position sur le sujet.

« 3 avril. Maman a pu avaler sa chloroquine ce soir. Visiblement tout le monde en reçoit, même à Cochin, chez ces formidables médecins. Personne n’a donc pu résister à la pression populaire. Ma famille est incroyablement soulagée et souhaiterait que je le sois aussi. Moi, je suis plutôt exaspérée mais ne veux pas les décevoir, vu la situation. À Percy (hôpital militaire où elle exerce dans une unité de pneumologie, réservée aux patients covid) aussi, ils en prescrivent à tous les patients, même si tous les collègues admettent ne pas savoir si cela a le moindre intérêt. Juste pour donner de l’espoir. Faiblesse terriblement humaine que de croire aux miracles, voire à la magie, alors qu’il aurait été si simple de le faire dans les règles. Vu le nombre de malades hospitalisés, en deux semaines la question aurait été tranchée. » Que n’a-t-elle tranché cette question en donnant les résultats du Percy, ce qu’elle s’abstient de faire.

« 5 avril. Amélioration spectaculaire de ma mère », après 3 jours de chloroquine. Après une semaine, sans oxygène elle est prête à sortir !

« 20 avril. Ce soir, appel du Général, médecin chef de Percy. Un malade sorti de l’hôpital la semaine dernière et qui m’avait reconnue, se répand sur les plateaux de télé pour dire que je lui ai prescrit de l’hydroxychloroquine. Cela fait les gorges chaudes de BFM et de Libération qui vont pouvoir écrire encore un truc sur moi, totalement inintéressant… L’état-major du service de santé des Armées est en émoi, et demande ce qu’il doit répondre aux journalistes… Les pauvres, comme s’ils n’avaient que cela à faire en ce moment ! Je leur dis que je n’ai pas prescrit de la chloroquine mais juste renouvelé le protocole de traitement du service qui prévoyait de l’hydroxychloroquine pour certains patients. »

Si on résume : « ma famille insistait, mais je ne voulais pas. Ce n’est pas moi qui lui ai donné, c’est les autres, et si elle a rapidement guéri en 3 jours, après 10 jours d’aggravation, c’est une coïncidence, et surtout grâce aux corticoïdes ». Des centaines de publications (toutes à l’étranger) sur les bienfaits de l’hydroxychloroquine, mais pas une sur les effets spectaculaires des corticoïdes pour guérir le covid. Idem au Percy, « ce n’est pas moi qui ai prescrit, même si j’ai renouvelé la prescription ».

Elle interdit qu’on en donne aux patients, mais n’interdit pas quand il s’agit de sa mère. Cela me rappelle aussi Olivier Véran, qui confirmait à un de ses confrères neurologue de Grenoble qu’il pouvait prendre de l’hydroxychloroquine à titre compassionnel, la semaine où il sortait le décret pour en interdire la distribution pour les français.

Quand est-ce que l’Ordre des Médecins s’occupera de l’éthique chez ces médecins qui ternissent l’image de la médecine ?

https://www.covid-factuel.fr/2023/10/08/gestion-sanitaire-petits-oublis-de-ministre/

29 septembre 2023

L'été covidien

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaaaave.
À quelques jours du lancement de la 37ème campagne de vaccination dans notre belle démocrature versailliste, j'apprends, effondrée et stupéfaite, que nos conscitoyens ne semblent pas du tout pressés à l'idée de se faire seringuer.
À croire qu'ils ont oublié que les devoirs passent avant les droits, comme l'a si justement dit à de nombreuses reprises, notre Être de Lumière, avant de se resservir un verre de Château Mouton Rothschild 2004 en double magnum.
Pourtant, tout autour de moi, les quadridosés et quinquadosés héroïques sont à nouveau touchés par la 58ème vague covid. Ils sont mis à l'épreuve dans leur foi par Saint Albert Bourla, mais seront récompensés car un geste bien répété finit toujours par payer les patrons de labos.
Faut-il encore le répéter, la dose, c'est la vie. Si nous avons survécu ces trois derniers hivers, c'est bien grâce à Pfizer. Et s'il y a eu mort d'homme, c'est la faute à Perrone.
En outre, tendre son bras, c'est se protéger et protéger les zôtres. C'est l'assurance de prolonger la vie d'un vieux en EHPAD Korian et d'offrir un jour de plus sans homard bleu à un bénéficiaire des Restos du coeur. Un bras injecté, c'est un actionnaire sauvé.
C'est un acte de bonté pure. C'est pourquoi des cours d'empathie sponsorisés par Bernard Arnault, seront délivrés dans les écoles par Gabriel Fatal, Brunanus Le Maire et Elisabeth Bornée.
Et puis, on peut débattre de tout sauf des chiffres. Les sondages BVA-McKinsey l'ont prouvé : la 19ème dose est efficace à 93% le premier mois, à 36% le 39ème jour, et à 78% le 270ème matin, tandis que notre Être de Lumière est plébiscité par 107% des Français. Seul un complotiste oserait contester ces vérités.
C'est pourquoi j'invite tous les bons citoyens à retrouver le droit chemin, en prenant exemple sur Joe Biden. Le présicoulant américain a reçu dernièrement un nouveau vaccin contre la bronchiolite, une dose contre le covid et une dose contre la grippe. Et comme vous le voyez, pour un mort-vivant, il tient encore debout.
Plus grave encore, l'arrêté du 27 février 2023 supprime la "distinction" entre non-vaccinés et vaccinés.
Du coup, je suis allée chercher dans mon Gros Robert la définition exacte de ce terme : "Action de distinguer, de séparer des personnes ou des choses, de faire une différence entre elles."
Cela m'a rappelé la phrase de notre Être de Lumière en avril 2021, qui indiquait que "le pass sanitaire ne sera[it] jamais un droit d'accès qui différencie les Français."
Croyez bien que j'en suis mortifiée. Les bons citoyens n'ont plus aucun avantage face à ces hordes d'antivax illettrés, alors qu'ils ont tout-fait-bien-comme-on-leur-a-dit. C'est un très mauvais signal 5G envoyés aux gens bons.


28 septembre 2023

Vincent Verschoore

Règlement de compte à OK Covid ? Agnès Buzyn, ministre de la santé au début de la chose covid avant d'être exfiltrée pour servir de nullissime doublure à la candidature du griveois Griveaux et céder sa place à l'infâme Véran, sort son "Journal".
Évidemment, le récit est à sa gloire. Cette lobbyiste de haut vol (mariée à un ex-patron de l'Inserm ayant participé à la création du P4 de Wuhan) parle de la lenteur des décisions politiques et de l'incompréhensible charabia de Macron à l'annonce du premier confinement (qu'elle souhaitait beaucoup plus rapide et total), ainsi que de l'incompétence de Delfraissy et des clowns (mes mots) du Conseil scientifique.
Elle est encore plus dure avec Raoult, qui voulait tester les premiers Français de retour de Wuhan à Istres, qu'elle nomme "Le dingue de Marseille". Mais pourquoi refuser ce dépistage ? Mystère.
Élément marrant, Buzyn suppute d'entrée de jeu un lien entre ce nouveau coronavirus et le labo P4 de Wuhan, mais il s'agira ensuite de "complotiser" cette hypothèse. Au profit de qui, mystère.
Bref, Agnès Buzyn "femme politique", après un petit passage sous les ors de l'OMS, semble vouloir se positionner sur la fin catastrophique du régime Macron, et se montrer plus compétente que son possible futur adversaire Édouard Philippe. Une nomination qui serait fortement applaudie par Big Pharma, au moins.

Cliquer sur l'image

22 septembre 2023

Michel Rosenzweig

Texte publié dans France Soir le 4 octobre 2021. Après ce texte je n'ai plus publié un seul article sur ce sujet. Depuis, j'ai délaissé le Covid avec le sentiment du devoir accompli, une trentaine d'articles. La saison 4 du Covid n'a pas donné lieu à une cinquième saison. Mais qui sait...
https://www.francesoir.fr/.../sars-cov-2-saison-4-end-game


Sars-Cov2 saison 4 : End Game

"Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi." Dune, Frank Herbert.

Cette phrase à l'allure d'un mantra entendu hier lors de la projection de la deuxième adaptation du célèbre roman de Frank Herbert, "Dune" m'a percuté par son caractère si actuel.
La peur, qui est aussi le titre d'un recueil de nouvelles de Stefan Zweig, et qui nous gouverne depuis mars 2020, a désormais conquis la grosse majorité des esprits et des consciences.
Les jeux sont faits, rien ne va plus, game over, fin de partie, end game.
Les voix de la raison et de la liberté ont-elles pour autant dit leurs derniers mots ?
Non bien entendu.
Mais sont-elles audibles dans ce vaste champ de propagande biopolitique qui domine l'espace médiatique et sociopolitique et ont-elles un quelconque effet susceptible de renverser le cours des choses ?
Je ne le pense pas tout en entendant et en respectant ceux qui le pensent et le croient encore.
Le constat est cependant sans appel : après un an et demi d'offensive tous azimuts, le biopouvoir mondialisé a atteint un de ses premiers objectifs : vacciner quelques milliards d'individus contre un virus dont l'immense majorité en réchappe sans problème, soit 99,8% de la population mondiale, pourcentage qui rejoint d'ailleurs probablement celui des adhérents au narratif officiel.
Cependant, les seules vraies questions qui demeurent dans cet épisode inédit en santé publique n'ont à ce jour pas trouvé de réponse officielle satisfaisante et ces interrogations sont devenues pour moi le socle sur lequel se sont bâties quelques convictions acquises au cours de cette période, dont voici quelques-unes :
- Cette crise n'est pas et n'a jamais été d'ordre strictement sanitaire.
- La médecine et la science ont été clairement dévoyées par le biopouvoir et par les conflits d'intérêts dont le caractère systémique n'est plus à démontrer.
- Pour la première fois dans l'histoire de la médecine l'Ordre politique et l'Ordre médical ont interdit aux médecins de soigner et de traiter avec des molécules connues et éprouvées afin de permettre, de toute évidence, une autorisation de mise sur le marché de thérapies géniques vaccinales expérimentales.
- Le tout vaccinal au détriment de la prise en charge précoce est une ineptie et une énigme épistémologique pour une maladie dont les taux de mortalité et de létalité demeurent très faibles.
- Le concept de gravité de l'épidémie a été construit de toute pièce selon des paramètres plus proches de ceux du laboratoire que de ceux de la vraie vie, et ce afin d'entretenir la peur indéfiniment et de justifier ainsi le régime sanitaire d'urgence.
- De nombreuses personnes sont mortes par défaut de prise en charge.
- Les lois liberticides totalement inconstitutionnelles n'ont eu que peu d'impact en matière de santé publique, mais beaucoup d'impact en matière psycho émotionnelle et socioéconomique.
- L'extorsion du consentement vaccinal a été obtenu par la propagande, la contrainte, la menace, le chantage et l'intimidation.
- L'état de droit a été sérieusement affaibli et son champ d'application considérablement rétréci.
- Cette pandémie est pilotée mondialement de manière synchronisée selon les mêmes paramètres biopolitiques et selon l'agenda du groupe international de Davos (Great Reset), son but étant un changement de paradigme socioéconomique et anthropo-social ainsi que l'avènement de l'identité numérique avec pour corollaires la surveillance et le contrôle des populations par l'intermédiaire d'un passe (port) sanitaire dont l'extension du domaine d'application sera bientôt et exclusivement à caractère vaccinal.
- La partie émergée de l'iceberg des effets secondaires graves dus aux injections est estimée à 10%.
- La presse officielle n'est que le bras médiatique armé du biopouvoir et sa courroie de transmission propagandiste, et le journalisme d'investigation est mort.
- Nous avons changé de paradigme civilisationnel et il n'y aura pas de retour en arrière, nous sommes à l'ère sanitaire de l'hygiénisme radical et de l'idéal de pureté et nous sommes gouvernés par une caste médico-scientifique au service d’un biopouvoir sanitaire tyrannique et totalitaire régissant nos vies quotidiennes.
- La vaccination fonctionne selon un abonnement aux rappels illimités dans le temps.
- La société a été fracturée selon une ligne biopolitique apparentée au régime de l'apartheid.
- Le formatage mental des consciences a été réalisé par un gigantesque programme d'ingénierie sociale mondial basé sur les techniques éprouvées de la PNL (Programmation neuro Linguistique).
- Ce que nous vivons depuis mars 2020 ne relève ni du hasard ni de la contingence, mais bien d'une intention opportuniste délibérée.
Ce nouveau régime de gouvernance est fait pour durer longtemps, car il a été conçu par une oligarchie politique, médicale et scientifique afin d'instaurer un capitalisme de contrôle et de surveillance pour en finir avec la notion d'état nation et avec la démocratie libérale devenue encombrante, trop lente et menaçante dans sa forme dite "populiste".
Le rapport de force entre cette oligarchie mondialisée et les peuples soumis en quelques mois à ce régime sanitaire globalitaire est d'une telle inégalité qu'il est vain d'espérer pouvoir le menacer d'une manière ou d'une autre, c'est ce que je pense profondément après 18 mois d'observation et d'analyses décrites en plus de 200 pages de textes écrits sous forme de petites chroniques sanitaires entre mars 2020 et aujourd'hui.
Ce que j'écris aujourd'hui n'est ni un renoncement ni une abdication face à ce que Ariane Bilheran a nommé très judicieusement dès le début comme étant un "déferlement totalitaire".
C'est un constat personnel lucide face aux faits et aux données.
Mon travail n'a jamais été celui d'un militant, j'ai à plusieurs reprises précisé que le militantisme n'était pas ma nature, je laisse cette tâche à ceux qui s'en sentent investis.
Chacun doit assumer son rôle sans prétendre pouvoir tout faire.
Mon seul souci a été et reste de rétablir la carte du territoire, de chercher la vérité des faits réels au-delà des discours et de la restituer, de la restaurer en essayant de réécrire un autre narratif, tâche difficile entre le dogme du narratif officiel relayé par la propagande médiatique trop puissante, et ceux déployés par tous les adeptes des théories radicales les plus farfelues et portées par leurs chefs de file avides de récupérer le moindre signe et la plus insignifiante donnée afin de conforter leurs convictions préconçues.
La voie du milieu est celle qui consiste à ne pas trop tendre la corde afin qu'elle ne se rompe pas et à ne pas trop la détendre faute de quoi elle ne produira plus aucun son.
Je continuerai à la pratiquer et à chercher la vérité du Covid qui se dissimule encore sous les couches du millefeuille actuel, la quête de la vérité et celle du sens étant tout ce qui m'anime.
Je l'ai écrit il y a déjà quelques mois: il n'y aura pas de "révolution" du Covid, c'était une évidence déjà l'année passée, c'est encore plus évident pour moi aujourd'hui. Ni révolution, ni insurrection, ni soulèvement.
Certains signes font dire à quelques-uns que le biopouvoir recule et que l'édifice se fissure.
Je n'en crois rien, je pense même le contraire, le pouvoir a gagné cette première manche et il le sait.
Seul un événement d'envergure qui ne relèverait pas du "signe", mais bien d'un "cygne noir" serait de nature à renverser le cours des choses, pour reprendre la théorie développée par le statisticien Nassim Nicholas Taleb dans son essai Le Cygne noir, théorie selon laquelle un certain événement imprévisible qui a une faible probabilité de se dérouler a de grandes conséquences et un rôle historique déterminant... lorsqu'il se produit, c'est la puissance de l'imprévisible.
Le cygne noir est l'illustration d'un biais cognitif. Les Européens ont longtemps cru que tous les cygnes étaient blancs avant de faire la découverte de l'existence des cygnes noirs en Australie.
Faisons le pari audacieux qu'il existe un cygne noir quelque part et décillons les yeux.
© Michel Rosenzweig, 21 septembre 2021, équinoxe d'automne.
Photo : les photovores

2 septembre 2023

Jean-Dominique Michel

Ceux qu'on voit et ceux qu'ils cachent...
Premier volet de la conclusion des 40 épisodes de "Covid non-censuré".
Avec LA question qu'il faut poser : qui est responsable de cette dérive totalitaire et de cette tentative de coup d'État ?
Émission du 1er septembre 2023



La série intégrale est accessible sur : https://odysee.com/@Covid-non-censure

27 août 2023

COVID-19 : QUI VA POUVOIR SE FAIRE VACCINER À LA RENTRÉE ?

Juliette Desmonceaux - BFMTV

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid va être lancée à l'automne. Elle sera notamment destinée aux personnes à risques. De nouveaux vaccins seront disponibles, ciblant les variants apparus cet été.

De quoi rappeler des souvenirs. Avec la rentrée, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 est prévue à l'automne, dès le 17 octobre en métropole, en Martinique, Guyane et Guadeloupe, et dès le 6 septembre à Mayotte. Cette nouvelle dose est d'abord destinée aux personnes à risques, mais est possible pour l'ensemble de la population.

"Le vaccin sera ouvert et gratuit pour tous ceux qui le souhaiteront", assure à BFMTV.com l'épidémiologiste Antoine Flahault.

"Il est recommandé pour les personnes fragiles et disponible pour tous les autres", précise-t-il encore.

Les plus de 65 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant concernés

Selon les recommandations formulées par la Haute Autorité de Santé (HAS), le nouveau vaccin est recommandé pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, pour toutes les personnes âgées d'au moins 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) et pour les personnes immunodéprimées.

S'y ajoutent les femmes enceintes et les personnes résidentes en Ehpad et en unités de soins de longue durée, le personnel soignant, ainsi que toutes les personnes en contact régulier avec des individus à risques. Il est conseillé aux plus de 80 ans, aux personnes immunodéprimées et aux personnes à très haut risque de faire un autre rappel au printemps 2024.

Si l'on est en bonne santé, on peut se faire vacciner "si on a des proches fragiles" indique le médecin Antoine Flahault. "Certaines personnes ne peuvent pas se permettre des formes persistantes de Covid", ajoute-t-il, faisant référence aux Covid longs qui peuvent être handicapants dans la vie personnelle et professionnelle.

Pour se faire vacciner, ne pas oublier qu'il est indispensable de respecter un délai minimum de 6 mois après la dernière injection ou après la dernière infection au Covid.

"Éviter une surcharge des hôpitaux"

Pourquoi cette nouvelle campagne? "Il n'y a pas d'indication aujourd'hui que la population voit une baisse de son immunité", reconnaît Antoine Flahault.
"La recommandation (vaccinale) n'est pas liée au taux d'incidence, puisqu'elle date de février, elle est liée au fait qu'on s'attend à ce que le virus revienne par vagues successives", explique-t-il.

Une situation d'autant plus probable avec la rentrée, une "période propice à la propagation du virus dans les écoles notamment", indique l'épidémiologiste.
"Il faut à tout prix éviter une surcharge pour les hôpitaux qui sont déjà malades eux-mêmes", abonde auprès de BFMTV.com l'épidémiologiste au CHU de Lille Philippe Amouyel.

"Les hôpitaux ne pourront pas tenir s'il y a une conjonction entre la grippe et le Covid. Il faut vraiment faire de la prévention", soutient-il. En ligne de mire notamment la triple épidémie de Covid-bronchiolite-grippe qui a saturé les hôpitaux l'hiver dernier. La campagne de vaccination contre la grippe sera d'ailleurs cette année couplée à celle contre le Covid, alors que les deux vaccins sont recommandés pour les 65 ans et plus.

De nouveaux vaccins qui ciblent les nouveaux variants

Pour cette campagne à venir, de nouveaux vaccins seront mis à disposition des patients. Parmi eux, deux vaccins à ARN Messager, recommandés en première intention, l'un produit par le laboratoire Pfizer, l'autre par Moderna. Un troisième vaccin, du laboratoire Novavax, devrait aussi être proposé. Enfin, des vaccins Comirnaty de Pfizer-BioNTech seront recommandés pour les moins de 30 ans.

Les deux premiers vaccins sont des vaccins "bivalents" qui "contiennent des antigènes pour le virus XBB.1.5, père d'Éris", explique Philippe Amouyel. Avec ces nouveaux vaccins, la campagne vaccinale entend cibler notamment ce sous-variant d'Omicron qui "est en train de devenir majoritaire en Europe", comme le souligne le médecin.

Si le début de la campagne de vaccination est pour l'instant fixé au 17 octobre en métropole notamment, cela pourrait changer, selon l'épidémiologiste Philippe Amouyel. "Ça ne sert à rien de vacciner plus tôt compte tenu de la tendance, mais si jamais il y a un pic à la rentrée, elle débutera début octobre à mon avis", avance-t-il. 25/8/2023

26 août 2023

Covid

Vincent Verschoore

[...] "Avant le Covid, les lignes directrices relatives à la gestion d'une nouvelle épidémie d'un virus de type grippal étaient claires :
- éviter la panique,
- rechercher des traitements précoces, bon marché et largement disponibles, susceptibles de réduire le risque de maladie grave,
- prévoir d'augmenter les capacités de soins de santé si nécessaire,
- aider le personnel médical local et national à identifier et à traiter les cas, si et quand le virus provoque une maladie grave,
- et faire en sorte que la société continue à fonctionner aussi normalement que possible.
Cette approche a été utilisée lors de toutes les épidémies et pandémies précédentes. Les lignes directrices sont détaillées dans les documents de planification de l'OMS, du HHS et des pays de l'UE.
Lorsque les agences militaires et de sécurité nationale ont pris en charge la réponse, ces lignes directrices ont été remplacées par un paradigme de guerre biologique : la quarantaine jusqu'au vaccin. En d'autres termes, il s'agit d'enfermer tout le monde tout en développant rapidement des contre-mesures médicales. Il s'agit d'une réponse destinée à contrer les attaques de guerre biologique et de bioterrorisme. Il ne s'agit pas d'une réponse de santé publique et elle est, en fait, en conflit direct avec les fondements scientifiques et éthiques des principes de santé publique établis.
Si nous avions respecté les protocoles de santé publique initialement appliqués dans les premiers mois de 2020, la vie aux États-Unis et dans le monde entier aurait ressemblé à la vie en Suède pendant la pandémie, avec encore moins de panique : pas de masques, pas de fermetures d'écoles, pas de confinements, une très faible surmortalité.
La question, évidemment, est alors de savoir à qui profitait cette stratégie. Pas à la population, en tous cas." 15/8/2023

24 juin 2023

Pour la vérité sur les morts subites

Gérard Maudrux

En pleine fête de la musique, un musicien meurt de crise cardiaque. La liste des artistes faisant, depuis 2 ans, une crise cardiaque sur scène est impressionnante, tout comme celle des sportifs de haut niveau décédés dans les stades, et qui dépasse les 1 500 dans le monde. Certains pensent que cela est dû aux vaccins, d’autres que ce n’est que le fruit du hasard, une mauvaise série.

On doit savoir, les peuples doivent avoir la vérité, d’autant plus que l’on peut le savoir si on le veut. On ne nous donne pas la possibilité de connaître le statut vaccinal de ceux qui ont des problèmes, si ce n’est pas le vaccin, pourquoi le cacher ? On se désintéresse de la cause de morts subites et en surnombre en évitant les autopsies. Actuellement, il y a en France plus de décès que pendant la crise covid de 2020. Personne ne cherche à savoir pourquoi, si ce n’est pas le vaccin, pourquoi le cacher ?

Aux États-Unis, au Canada, en Europe (cf Eurostat), partout dans le monde on constate la même chose. Conclusions d’une récente étude sur le sujet en Allemagne : “Ces résultats indiquent que quelque chose a dû se produire au printemps 2021 qui a conduit à une augmentation soudaine et durable de la mortalité, alors qu’aucun effet de ce type n’avait été observé jusqu’à présent au cours de la première pandémie de COVID-19.”

On doit savoir ce “quelque chose”, le cas échéant pour se prémunir. Dans le cas contraire, c’est une faute en matière de santé publique, car pouvant générer d’autres décès pouvant être évitables. Pour le savoir, en cas de décès par mort subite, une autopsie bien conduite doit être demandée, permettant de trancher entre les optimistes et les pessimistes, entre les vaccinolâtres et les sceptiques, afin de mettre en place des mesures de prévention et de dépistage le cas échéant.

Pour aller dans ce sens et aider dans les différentes démarches, voici un important travail, documenté par nombre d’études scientifiques. Merci à tous les auteurs, leur travail a été bien supérieur à ma petite participation, pour la recherche de la vérité, qu’elle soit dans le sens des uns ou des autres, peu importe, pourvu qu’on ait LA vérité.

22 juin 2023

Covid : vaccins et/ou traitements ?

Gérard Maudrux

« Il y a des défaites nobles et dignes et des victoires sales et indignes. » (Guillaume Prevel). Les vaccins semblent avoir gagné le premier round contre les traitements. Le problème est de savoir qui est le gagnant. L’industrie ? Les patients ? Les gouvernements ? La science ? Quant à l’arbitre, les médecins, a-t-il été à la hauteur ?

Depuis le début, on a compris qu’il fallait laisser de la place aux vaccins et ne surtout pas leur faire d’ombre. Si des traitements possibles ont été cachés ou bloqués, les vaccins, eux, ont eu droit à tous les égards et toutes les autorisations anticipées, avant de savoir si cela allait marcher et comment.

Sur le plan médical, cela a été une grosse erreur de la part des politiques, et une faute médicale de la part des médecins. En effet, il ne fallait pas opposer vaccins et traitements. Ils ne sont pas antagonistes, l’un n’empêche pas l’autre. Ne jouant pas sur le même registre, ils sont totalement complémentaires, mais on nous a fait croire le contraire.

Un vaccin est fait pour protéger, empêcher d’attraper une maladie en acquérant une immunité contre cette maladie, pour qu’elle ne nous touche pas plus tard. Par son mode d’action, qui peut prendre plusieurs semaines pour se mettre en place, il ne peut traiter une maladie déclarée. Le traitement, lui, ne concerne en rien l’immunité, il est fait pour traiter la maladie quand elle est en place.

Le Larousse semble mieux connaître la médecine que les médecins. Il définit le vaccin comme une « substance d’origine microbienne ou de synthèse, que l’on administre à un individu, pour l’immuniser contre une maladie ». Nous sommes d’accord, ce n’est pas un produit pour traiter une maladie, mais un espoir d’immunisation contre cette maladie, éviter qu’elle n’arrive. Vacciner contre une maladie quelqu’un qui a cette maladie, c’est comme mettre la ceinture de sécurité après l’accident.

Alors si le vaccin n’est pas fait pour traiter une maladie en cours, qu’a-t-on fait pour traiter cette maladie arrivée avant le vaccin ? Est-ce qu’on n’a pas oublié quelque chose ? On n’a rien fait ! On a laissé les malades sans traitement et, même pire, on a aussi empêché de traiter. Une première peu glorieuse depuis que l’homme, que la médecine et les médecins existent. Jusqu’en 2020, le refus de soins était condamnable et condamné, depuis… c’est l’inverse.

Avant l’arrivée des vaccins, on a bloqué les traitements en les attendant, ce qui est une faute car diminuant les chances de survie des malades, ce qui est incompréhensible. Après l’arrivée des vaccins, on a continué d’empêcher les traitements, abandonnant les patients malades, en attendant que tout le monde soit vacciné, ce qui est incompréhensible. Une fois vacciné et quand on a quand même attrapé la maladie, on a empêché de traiter les vaccinés tout comme les non-vaccinés, ce qui est toujours incompréhensible.

Pourquoi n’a-t-on pas laissé cohabiter les deux stratégies, guérir et prévenir ? Pourquoi n’a-t-on pas additionné les deux ? Proférer « cela ne marche pas », avant toute étude, que cela soit vrai ou faux, n’est pas une excuse, le doliprane non plus ne marche pas, et pourtant on l’a imposé. Pourquoi faudrait-il être contre les traitements et uniquement pour les vaccins ? Pourquoi faudrait-il être contre les vaccins et uniquement pour les traitements ? C’est un faux débat, un très mauvais débat, un débat mortel. Si on avait laissé les médecins faire au lieu de leur donner des ordres, si on avait accepté de traiter précocement et de vacciner, il n’y aurait pas eu cette guerre contre tout traitement, guerre dont personne ne sort vainqueur, et on aurait sans doute évité des centaines de milliers de morts. Il est vrai qu’avec des si, on peut faire beaucoup de choses, on peut même sauver des vies !

Alors qu’ont donné cette politique, cette attitude, ces nouvelles pratiques médicales ? On a mis deux ans pour apprendre très officiellement, après l’avoir contesté, que le vaccin n’empêchait pas d’attraper la maladie, n’empêchait pas de contaminer, n’empêchait pas l’épidémie, on a même eu droit à 9 vagues successives, accompagnées du slogan « tous vaccinés, tous protégés ». Certains parlent de succès, je vois plutôt un échec. Quand je vois l’Académie de Médecine demander à ce qu’à l’avenir on vaccine chaque année les soignants contre la covid, avec un vaccin qui ne les empêchera pas d’être contaminés ni de contaminer les autres, je me pose de sérieuses question sur la médecine du XXIe siècle. Soit c’est moi qui suis bête, soit ce sont eux. Si les mêmes avaient été en place en 1920, avec les mêmes moyens et le même discours, cela ferait 113 ans que l’on nous vaccinerait encore contre la grippe espagnole, en affirmant que c’est grâce à cela qu’elle a disparu ! Quant à la protection des formes graves, dernier argument trouvé devant la faillite des précédents, les chiffres, qui ne mentent pas, ne semblent pas aller dans ce sens. Il suffit de comparer 2020 sans vaccin, avec 2021, quel que soit le pays, les chiffres parlent : il y a autant de morts. Quant à 2022, si la mortalité a été légèrement inférieure, c’est parce que les variants étaient de moins en moins létaux, 5 fois moins pour les derniers.

Un échec est toujours possible, y compris en médecine. Mais quand il y a échec, que fait-on habituellement ? On essaye autre chose. Ici, on continue bêtement sur la même voie, peut-être en attendant un miracle. Quand on ne sait pas tirer les leçons du passé, il vaut mieux passer la main. Y avait-il autre chose ? La réponse est oui. Le savait-on en haut lieu ? La réponse est oui. Depuis le début ? La réponse est oui.

Plusieurs traitements avaient sans doute un potentiel qui n’a pas été exploré. Depuis des années, les vétérinaires savent que des traitements antiparasitaires peuvent traiter certaines maladies dues à des virus à ARN. Déjà en 2012, lors de l’épidémie de grippe H5N1, on avait découvert le potentiel d’une célèbre molécule, malheureusement les études démarrées ont été interrompues, l’épidémie s’étant éteinte, il n’y avait plus de patients à traiter. Début 2020, les chinois ont publié plusieurs essais fructueux avec ce même traitement.

Des traitements possibles, il y en avait plusieurs, parmi ceux-ci l’ivermectine. En France, en mars et avril 2020, on savait qu’elle pouvait traiter, si elle était donnée précocement, et même prévenir. À la fois médicament et « vaccin » ! En France cela a été montré à Fontainebleau (Seine et Marne) et à Fontenay-Aux-Roses (Hauts-de-Seine), avec des résultats spectaculaires sur les populations les plus vulnérables , les plus de 80 ans avec de multiples facteurs de risques. Hector Carvallo (Argentine) a ensuite montré chez des soignants que cela protégeait de l’infection, et à un niveau très supérieur au vaccin . Ces résultats n’ont jamais été ni critiqués, ni remis en question, ils ont été cachés. Pour justifier cette attitude, deux ans plus tard on nous a sorti des études sur des populations à moindres risques, avec des moyennes d’âge de 40 à 50 ans, avec des traitements non précoces, afin que l’on voie moins les différences entre traités et non traités, le tout fait par des auteurs bourrés de conflits d’intérêts.

Sur le terrain, des États indiens qui ont 4 fois plus d’habitants que la France ont montré que sans vaccin (3% de vaccinés à l’époque), on pouvait éradiquer la vague delta deux fois plus vite, et surprise, acquérir une immunité par maladie + traitement, supérieure à celle du vaccin seul, et plus durable car naturelle.

Ce qui me choque le plus dans cette affaire, ce n’est pas que l’on ait utilisé ou pas tel ou tel traitement, quel qu’il soit, mais que l’on ait ordonné de ne pas traiter, et que l’on a accepté de ne pas traiter, et ce au nom de quelle médecine ? Celle du XXIe siècle ? Dans mes démêlés avec l’Ordre des Médecins, ils ont soigneusement écarté le débat sur l’efficacité ou non du traitement précoce, sur la balance bénéfice/risque, sur la notion d’obligation de soins. Seul problème évoqué : la reprise de publications d’études (et de la position des autorités !) sur un médicament autorisé depuis plus de 30 ans dans d’autres indications, mais qui n’a pas l’aval du gouvernement ni de l’industrie pharmaceutique. Est-ce le rôle de l’Ordre ? Police politique ou police médicale ? Pour les médecins qui sont poursuivis pour leurs prescriptions, on ne s’occupe pas de savoir si les patients sont guéris. Le résultat est qu’ils sont poursuivis pour avoir guéri des patients, alors que d’autres ne le sont pas pour refus de traiter. Le vrai débat n’est-il pas là ? Quel est le rôle du médecin : soigner ses patients ou obéir à des consignes, bonnes ou mauvaises.

Petit rappel pour certains : si le code de déontologie est devenu désuet, reste le code pénal, et son Article 223-6.

« Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. »

Et comme demain ils sont prêts à recommencer, on doit se poser cette question : comment seront soignés nos enfants demain ? Quel monde va-t-on leur laisser ? Si la devise Liberté, Égalité, Fraternité est sur le fronton de toutes nos mairies, il en est une autre que l’on doit à Ambroise Paré et qui devrait être inscrite au-dessus de la porte de tous les cabinets médicaux et de tous les établissements de santé :

« Guérir parfois, Soulager souvent, Soigner toujours. »

6 juin 2023

La prise en charge précoce des patients Covid19 a sauvé des vies

Gérard Pandolfo

Texte de la tribune de soutien au Professeur Raoult

Nous, signataires de cette tribune, de par notre pratique hospitalière face à la Covid19, notre pratique de médecine de ville et/ou suite à nos lectures de plusieurs centaines de publications scientifiques peer-reviewed sur le sujet, nous confirmons que la prise en charge précoce des patients atteints de Covid19 a sauvé des vies.

Non il n’y a pas d’études cliniques sauvages à l’IHU Marseille

Nous affirmons que les études rétrospectives rassemblant les données hospitalières de patients soignés au sein d’un établissement ne constituent pas des « essais cliniques sauvages ». Ce sont des études d’observation fondées sur l’acte de soin dont la qualité scientifique n’est pas moindre que celles des essais randomisés généralement contrôlés par l’industrie pharmaceutique. Il est important pour l’avancée de la science médicale que ce type d’étude soit publié dans des journaux scientifiques et que les données soient mises à disposition de la communauté scientifique.

Nous soutenons la démarche de soins précoces proposée à l’IHU Marseille

Nous soutenons donc la démarche de soins précoces qu’a adoptée dès mars 2020 l’IHU de Marseille sous la direction du Professeur Didier Raoult et nous soutenons sa démarche de publier les résultats de ces traitements précoces pour la communauté scientifique et pour la qualité du débat public.

Non le Professeur Raoult n’est pas isolé

Nous affirmons que le Professeur Raoult n’est pas isolé dans le monde médical et scientifique et que dans de nombreux pays tels que l’Inde, la majeure partie des pays d’Afrique, ou de nombreux états brésiliens, les soins précoces ont été utilisés avec succès.

L’hydroxychloroquine et l’ivermectine ont un intérêt indéniable dans la Covid19

Nous soutenons que plusieurs centaines d’études revues par les pairs rapportent un avantage significatif indéniable aux traitements à base d’hydroxychloroquine et/ou d’ivermectine associée ou non à l’azithromycine ou la doxycycline, dans la prise en charge précoce de la maladie Covid19. Nous rappelons que le Professeur Raoult avait précisé très tôt que l’hydroxychloroquine seule avait une efficacité relative et que seule la combinaison avec l’azithromycine était pour lui vraiment efficace.

L’hydroxychloroquine à doses courantes n’est pas dangereuse

Nous rappelons que l’utilisation en toute sécurité de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine avec ou sans azithromycine est très bien connue des médecins hospitaliers et des médecins de ville, et que lorsque ces molécules ont été utilisées à doses courantes sur une période brève en traitement précoce, aucune étude sérieuse n’a pu prouver un quelconque sur-risque pour les patients. Au moment où les autorités sanitaires ne préconisaient que le Doliprane® et le confinement des malades à leur domicile, le soin précoce avec des médicaments très bien connus des médecins a sauvé des vies.

Les médecins peuvent prescrire hors AMM

Enfin nous rappelons que jamais l’hydroxychloroquine ni l’ivermectine n’ont été interdites de prescription en milieu hospitalier, et qu’en médecine générale, l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine n’a été effective qu’entre le 25 mars 2020 et le 10 juillet 2020.
Cette liberté de prescrire a été depuis confirmée par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et le Professeur Salomon, Directeur général de la santé, qui ont déclaré que les médecins pouvaient prescrire hors AMM cette molécule.
Selon l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins, en France 20% des prescriptions sont « hors AMM », pouvant aller jusqu’à 80% dans certaines spécialités. Pourquoi ce qui est largement autorisé et utilisé par tous les médecins, ne le serait pas pour le Pr Raoult ?

Des essais randomisés stoppés précocement alors qu’il y avait un signal d’efficacité

Nous rappelons aussi que lors de la publication de l’étude frauduleuse du Lancet, Monsieur Véran, alors ministre de la santé, avait fait suspendre les inclusions de patients dans les groupes hydroxychloroquine des essais randomisés en cours Discovery et Hycovid et lorsque la fraude a été dévoilée, et la publication du Lancet rétractée, ces inclusions n’ont pour autant pas été reprises alors qu’il était visible qu’il existait déjà un signal d’efficacité de la molécule qui aurait pu être possiblement confirmé par une cohorte plus importante.

Nous demandons que les signataires de la tribune contre le Pr Raoult précisent leurs conflits d’intérêts

Nous sommes donc en désaccord sur ce sujet avec la tribune d’une vingtaine de scientifiques publiée dans le journal Le Monde le 28 mai 2023, et demandons à ce que leurs conflits d’intérêts soient divulgués au grand public afin d’éclairer les citoyens sur les motivations de leur prise de position.

Commission d’enquête indépendante

Pour finir, nous nous associons à la demande du Professeur Raoult qu’une commission d’enquête indépendante avec des experts internationaux soit mise en place afin d’évaluer la performance des thérapeutiques précoces telles que celles prescrites à l’IHU, et utilisées dans de nombreux pays.

11 avril 2023

Pierre Duriot

Je me marre… à l’heure où sort un rapport, qui, en mots choisis, dézingue la gestion d’une épidémie, qui n’en fut pas une, par le gouvernement et qui nous aura coûté plusieurs centaines de milliards, en pure perte, il faut tout de même se pencher sur quelques détails croustillants, que nous avions dénoncés et qui nous avaient fait passer pour des « complotistes ». Maintenant que les cerveaux sont reposés, on peut y réfléchir, avec un peu plus d’acuité et un peu moins de matraquage télévisuel. Les premiers vaccins sont arrivés dans des camions frigorifiques, à moins 70°C, escortés par des motards et les derniers traînaient des jours, sur les étagères, dans les barnums improvisés, pour vacciner en masse. Et pourtant, c’était censé être le même produit. Il fallait se faire vacciner « pour les autres », je vous laisse cogiter sur un processus scientifique permettant ce tour de passe-passe. La moyenne d’âge des gens qui mouraient du Covid était de 83 ans, ça n’a jamais été un secret et les 12-65 ans, y sont allés pour faire « une forme moins grave ». Intéressant non ? Les masques, dans un premier temps, interdits à la vente chez les pharmaciens et dont la porte-parole du gouvernement ne savait pas se servir, ont finalement été rendus obligatoires, à partir de six ans. Un type qui nageait tout seul dans la mer, pouvait être verbalisé. Selon que vous buviez votre café debout ou assis, la contamination n’était pas la même. La caissière du super marché qui tripotait vos produits avant de vous les rendre, opérait derrière un plexiglas. Les rayons des livres et journaux n’étaient pas dangereux, celui des petites culottes, si. Les parachutistes pouvaient enlever leur masque dans l’avion, au-dessus de 2500 mètres, mais pas avant. Les mecs en bonne santé étaient asymptomatiques. Des types se baladaient tout seuls, dans leur voiture personnelle, avec un masque. Etc… à se demander si un jour, nous aurons des explications rationnelles…

5 avril 2023

Le nuage secondaire, arrêté à la frontière

Gilles La Carbona

La science, du moins, les actionnaires de la médecine moderne, n’en finissent pas de nous étonner. Songez donc, il y a moins de trois ans, les médecins de plateau subventionnés venaient nous vanter les méfaits de la chloroquine et de l’ivermectine, tandis qu’ils acclamaient les vertus du masque, du confinement et des vaccins ARN. Ils allaient même jusqu’à nous expliquer que si on était tous vaccinés, la vie serait plus belle, nous ne transmettrions pas la maladie, surtout, nous éviterions les formes graves d’un variant qui n’en faisait déjà plus. Et si par malheur nous n’avions aucun symptôme, on devait rester prudent, car on était quand même malade sans le savoir.

Pauvres ignorants que nous étions, nous ne pouvions que nous incliner devant tant d’habiles démonstrations et boire les paroles de ces érudits. Bien entendu, il y avait quelques rebelles pour contester la validité de ses allégations télévisées ; hérétiques, impénitents et complotistes, qui furent brûlés sur les bûchers médiatiques allumés un peu partout, sur les chaînes subventionnées. Comme si ce n’était pas suffisant, ils furent aussi l’objet d’un lynchage en règle en direct, puis finirent par ne plus être invités, tant leurs discours étaient faussés par une vision totalement à l’opposé des Saintes Écritures, appelées maintenant « narratifs » et qu’à France Info, par exemple, on s’engage à ne point contredire.

Depuis, bien évidemment, sont apparus ce que ces crétins de révoltés alarmistes criaient haut et fort : des effets secondaires terribles. Certes ils sont quasiment absents en France, mais on a eu peur. Nous sommes, comme toujours, le pays où les mauvais nuages s’arrêtent à la frontière et il en va de même pour les effets secondaires. L’exception française est bien là.

Voilà que l’OMS dévoile une augmentation brutale et surtout, totalement inexpliquée, de la mortalité mondiale. 23,6 millions de décès supplémentaires, soit plus que toute la 1ère guerre mondiale, mais en moins de temps. La médecine nous surprend une fois de plus. Hier si sûre et aujourd’hui incapable de nous dire pourquoi tant de gens meurent, surtout de crises cardiaques, et également de cancers foudroyants. Les médecins seraient-ils embarrassés pour trouver une explication plausible ? Les plus hardis ont déjà avancé que c’était le réchauffement climatique, qui subitement, rendrait nos organismes beaucoup plus sensibles, et nos petits cœurs n’y résisteraient pas. D’autres, que c’était la pollution environnante. Mais c’est un peu court, d’autant que le réchauffement et la pollution n’ont pas fait de bonds spectaculaires, avaient même reculé pendant l’épisode des confinements. Rappelons d’abord que l’homme est la seule espèce à s’être adaptée sous tous les climats, mêmes les plus rudes, il n’y a pas de raison qu’il ne parvienne pas à surmonter quelques degrés de plus l’été.

On peut aisément donner une piste de réflexion à nos médecins. Quel événement a été reproduit à grande échelle dans l’ensemble des pays touchés par cette surmortalité ? Ils devraient finir par trouver le pourquoi de ces morts qui ne cessent de s’accumuler. Pour les aider un peu plus, reprenons ici les conclusions du Dr Thomas Levy, qui déclare qu’au moins 7 millions d’Américains ont aujourd’hui le cœur endommagé par les « vaccins », et de poursuivre que ce chiffre pourrait monter jusqu’à 100 millions, toutes lésions cardiaques confondues. La BBC a même lancé un appel à toutes les victimes d’effets secondaires de se manifester auprès d’elle. Des États, nombreux, commencent à dédommager les personnes souffrant de ces bénéfiques effets secondaires, présentés comme le nécessaire risque à prendre pour éviter l’hécatombe due à une maladie qui, au plus fort du pic, ne représentait que 5% des réanimations. La Bavière a mis en place un numéro vert, pour recenser les éventuels effets secondaires des vaccins : le standard a explosé dès le premier jour.

Si avec tout cela il y a encore un doute sur l’inexplicable mortalité, savamment orchestrée… Pourra-t-on dire que tous les médecins savaient dès le début, qu’ils participaient à ce qui ressemble de plus en plus à une expérimentation foireuse, si ce n’est à un génocide ?

Dernière information, l’OMS vient de recommander aux jeunes en bonne santé de ne pas se faire vacciner. Cette annonce devrait faire du bruit, alors qu’on a interdit de pratique sportive les athlètes non-vaccinés. Plus aucun spécialiste, rémunéré par les laboratoires, ne vient ergoter à la télévision sur la nécessité de se faire vacciner et le livre d’Henrion Caude, ex-pestiférée du PAF, cartonne, au grand dam de Cymès, dernier des Mohicans, qui n’a pas vu la roue tourner. Le nuage devrait passer tout de même la frontière française et les explications commencer, ici aussi.


1 avril 2023

COVID

Yann Bizien

Je n'étais que du côté de ma conscience et de ma liberté de choisir ou pas de me faire vacciner contre le COVID.
 
Je n'étais pas contre la vaccination. J'étais pour la liberté de la choisir ou de la refuser.
 
J'ai respecté humainement le choix de chacun.
 
J'ai appliqué rigoureusement tous les gestes barrières. Je n'ai contaminé personne. Je ne suis pas vacciné contre le COVID. Je n'ai mis personne en danger. Je ne l'ai jamais attrapé.
 
Je n'ai pas tourné le dos à la science, alors même que ces vaccins ne protégeaient que contre les formes graves du COVID et n'empêchaient pas la contamination.
 
Je n'ai pas cédé à la puissante propagande sanitaire d'État, la plus importante et la plus coûteuse de toute notre histoire.
 
Je ne me suis jamais aligné sur les théories du complot.
 
J'ai clairement refusé l'idée d'opposer les Français vaccinés contre les Français non vaccinés, dénonçant à de nombreuses reprises la politique de discrimination et de fracturation du pays d'Emmanuel Macron.
Vaccinés avec à peu près tout ce qui existe sur le marché sanitaire, sauf contre le COVID, je suis simplement resté moi-même, solide sur mes convictions.
 
J'ai été insulté pour ma position pourtant équilibrée, rationnalisée et respectueuse de tous.
 
La recommandation de la Haute Autorité de Santé de lever la suspension des soignants non vaccinés et de les rétablir dans leurs droits est une victoire contre les excès du pouvoir vis-à-vis de nos libertés fondamentales.
 
En lisant ce matin le dernier communiqué du ministre de la Santé, qui affirme se conformer à la loi, je découvre également son mépris total pour les soignants non vaccinés qui étaient pourtant sur le front épidémique, au début de la crise, et aux côtés de leurs collègues, vêtus de simples sacs poubelles comme les autres, à cause de l'incompétence d'un gouvernement imprévoyant et dépourvu dont il est aujourd’hui le digne représentant.
 
Il y a un combat politique à mener dans notre pays contre l'arrogance et le mépris d'un pouvoir qui divise une société déjà fracturée et qui attaque nos libertés fondamentales pour mieux régner.