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30 novembre 2024

Serge Rivron

- 29/11/2024 - Combien parmi les gens que croit représenter cette fédération belle âme ont-ils été pour enquêter sur la gestion du covid, pour protester contre l'interdiction de soin faite aux médecins, pour s'indigner de la restriction de libertés et le renvoi des personnels soignants non vaccinés ? Combien se sont mis en danger pour rétablir la vérité sur des plateaux infestés par leurs collègues menteurs et des médecins marrons ? Combien ont-ils pris le risque de défendre les rares enquêteurs de terrain comme Anne-Laure Buffet, contre tout l'establishment AFP-Libé qui la pourrissait ?
Les minus prennent leurs grands airs de défenseurs de la liberté lorsqu'il n'y a d'autre risque pour eux que d'être applaudis par la meute. Pas un pour refuser de toucher ses émoluments de la part des Xavier Niel, Drahi, Bernard Arrnault, Boygues Bolloré, toute la racaille malfaisante des milliardaires patrons de presse ?
Barrez-vous, pauvres taches !

19 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : Alerte !

Thomas Legrand nous prévient, avec ses nominations, Trump entraîne l’État et la politique vers le fond. Enfin entraîne l’État américain, le seul qui intéresse Legrand, l’effondrement de l’État français il s’en fout.
Vous vous rendez compte, Kennedy va remplacer Rachel Levine l’amiral.e transgenre à la santé. Ils sont capables de tout ! Tu vas voir qu’ils vont aussi remplacer Sam Brinton, le gars chargé de la sécurité nucléaire, qui ne sait pas s’il est un homme, une femme ou un chien et qui a pour habitude de voler des valises dans les aéroports.
Heureusement que les jobards de Libé sont là pour nous prévenir. 16/11/2024





Maintenant, c’est vous les médias

H16

18/11/2024 – Décidément, la campagne et l’élection de Donald Trump auront servi de « révélateur » et ainsi montré que le journalisme occidental, dans son acception historique, n’est plus que l’ombre de lui-même et a largement fait place à une véritable presse de propagande, dont les messages sont devenus de plus en plus délirants et outranciers à mesure qu’elle perdait de son pouvoir de persuasion du public.

Au cours des 10 dernières années, elle a ainsi largement diffusé des informations complètement fausses (les exemples du dossier Russiagate ou de l’ordinateur portable de Hunter Biden étant les plus frappants).


(NB : l’image ci-dessus est toujours censurée sur Facebook, au passage)

Elle a amplement usé du détournement de contexte de phrases prononcées par Trump pour lui faire dire le contraire de ce qu’il avait dit : on se rappelle encore des « very fine people » qui devait être, selon elle, le qualificatif employé par Trump pour désigner les suprémacistes blanc – ce que même Snopes fut obligé, finalement, de qualifier de fausse information. Plus récemment, il s’agissait de l’évocation d’un peloton d’exécution pour Liz Cheney, une élue américaine ; le prononcé complet permet d’affirmer que le détournement de contexte malveillant de la part de la presse ne fait aucun doute.

Estimant sans doute avoir une influence suffisante pour justifier ses pires manipulations, la presse occidentale a donc multiplié les sondages biaisés (comme ici ou ), les opinions ultra-favorables à la démocrate, nourrissant le récit d’une Kamala Harris en avance sur Donald Trump, tout en minimisant les thèmes de campagnes particulièrement porteurs du républicain, sur l’inflation ou l’économie en berne, sur les problèmes d’immigration, sur les coûts de la guerre en Ukraine ou l’impact des théories du genre ou du DEI dans les universités ou les entreprises américaines

Ce qu’on a observé pour la campagne américaine, véritable point d’orgue de méthodes de plus en plus grossières de censure, de propagande ou d’ostracisation par l’emploi massif de sophisme par association, on l’a aussi observé un peu partout sur les différents réseaux sociaux largement acquis aux mêmes courants de pensées, comme LinkedIn, Reddit, Facebook, Instagram et d’autres.

Logiquement, eux aussi ont connu des vents de censure massive ou de biais grossier pour favoriser les discours officiels, comme en 2020 typiquement.


En France, cela se traduit par une chasse systématique à tous les discours hors des clous de la bien-pensance. Il suffit de se replacer sur la période de 2020 à 2022 pour bien illustrer ce phénomène avec tous ceux qui ont été « déplateformés », harcelés ou carrément poursuivis (sinon physiquement, au moins en justice) pour avoir osé dire – par exemple – que les vaccins ne servaient à rien car n’empêchaient ni la maladie ni sa transmission, qu’ils provoquaient des effets secondaires graves, que les mesures gouvernementales mises en place (depuis le pass jusqu’aux auto-attestations vexatoires en passant par les assis/debout au restaurant) n’avaient ni queue ni tête.

Sur la période actuelle, on retrouve les mêmes comportements de filtrage de l’information, de propagande ou de censure lorsqu’il s’agit des critiques, surtout lorsqu’elles sont argumentées, de l’hystérie climatoréchauffiste et des mesures gouvernementales écologiques qui – encore une fois – n’ont ni queue ni tête…

Cependant, force est de constater que, depuis 2022, le réseau social Twitter, racheté par Elon Musk et devenu X, n’opère plus sous les mêmes prédicats.

Sur ce réseau, les articles de la presse de grand chemin y sont systématiquement commentés, et lorsqu’ils laissent un peu trop voir leur nature de propagande ou leur volonté d’orienter politiquement l’opinion, ils y subissent des tempêtes de remarques négatives, voire des ratios violents.


Cependant, malgré l’intégralité de l’appareil médiatique contre lui, Trump a donc été élu. Ceci a bien entendu immédiatement constitué un drame pour la classe politique occidentale, mais surtout pour sa classe médiatique qui n’a pas compris ni pourquoi ses techniques propagandistes n’ont pas fonctionné, ni comment remédier à cet échec.

Elle continue donc avec un emballement maintenant hystérique, en multipliant les articles en décalage croissant non seulement avec la réalité des faits, mais aussi avec une partie grandissante de son lectorat. Sur les quelques réseaux sociaux où la parole est relativement libre, la réponse de ce lectorat ne se fait pas attendre et les médias se font pilonner dans les commentaires, par leurs (ex-)lecteurs, se prennent donc des « ratios » à chaque post.

Pire : X permet à présent aux utilisateurs d’ajouter des « notes de communauté » qui permettent de recontextualiser les âneries que ces médias pondent frénétiquement, à l’instar des BFM, Le Parisien ou Libération (pour ne citer qu’eux) qui accumulent les sorties de route journalistiques pour tenter, sans succès, d’augmenter leur audience en chute libre.


Sans surprise, quelques médias ont déjà jeté l’éponge : déclarant la plateforme « toxique », les voilà qui s’en vont dans de dramatiques publications, se « déplateformant » d’eux-mêmes, dans l’indifférence (dans le meilleur des cas) ou dans les risées des utilisateurs blasés de ces techniques grotesques.

Dernièrement, ce furent The Guardian (journal britannique) et La Vanguardia (espagnol) qui décidèrent de jouer leur « drama-queen » en claquant théâtralement la porte de X… Peine perdue : l’annonce de leur départ déclenche quelques moqueries.

Il ne fait aucun doute, à en juger par les mouvements de bras de plus en plus vigoureux que ces médias font dans tous les sens, qu’ils sont parfaitement au courant que leur audience diminue et qu’elle n’est plus constituée que de cette tranche de population qui diminue, à savoir les personnes âgées qui n’ont pas l’habitude d’aller chercher leurs informations ailleurs.

Le souci principal de cette dernière tranche de population est qu’elle tend à disparaître : la disparition complète de leur audience semble inéluctable.


La prise de conscience, lente mais à laquelle même les plus purs produits franco-franchouilles n’échappent pas, amène d’ailleurs les principales chaînes médiatiques américaines à dégraisser dans leurs rangs.

MSNBC, qui avait finement décidé (comme quasiment tous les autres) de charger la barque de Trump dans ses éditoriaux, voit ses audiences chuter de 40 à 60%, y compris chez les Démocrates (leur coeur de cible) qui ont compris s’être fait baratiner tout le long de la campagne. Les licenciements arrivent donc, inexorablement (CNN, LA Times, Paramount, etc).

Pendant ce temps, le boycott du réseau de Musk, mis en place par certaines entreprises pour tenter de faire plier le fantasque milliardaire, a tourné court : se rendant compte que le discours dominant n’était pas du tout celui porté par les médias, mais plutôt celui disponible sur les plateformes comme X, des sociétés comme IBM, Disney, Comcast, Discovery ou Warner Bros reprennent leurs partenariats publicitaires.

Ces derniers comprennent, comme les utilisateurs de ces plateformes, qui fait l’information. Et ce ne sont plus les médias traditionnels.


https://h16free.com/2024/11/18/79278-maintenant-cest-vous-les-medias

28 octobre 2024

Ces collisions d’actualité qui montrent ce que les médias veulent cacher

H16

28/10/2024 - L’actualité est pleine de faits divers d’intérêt très variable. Cependant, en rapprocher certains permet de fournir, en creux, des informations que les médias se gardent bien de trouver et pire encore, d’analyser.

Ainsi, par exemple, on découvre dans l’abominable presse populiste de droite qui grignote du chaton qu’en Essonne, les urgences médicales concernent parfois les médecins urgentistes eux-mêmes : certains patients, mécontents des prestations fournies – pourtant à vil prix – finissent par en venir aux mains. Reconnaissons l’aspect pratique : les sutures peuvent être pratiquées directement sur place et font gagner un temps précieux aux pompiers et ambulanciers qui n’ont pas besoin de se déplacer.


Ceux qui voudront lire l’histoire complète le pourront ici sur X.com, le point important étant qu’en fin de compte, l’agresseur de médecin ne fera pas une minute de prison pour des actes ayant entraîné 15 jours d’arrêt de travail.

Parallèlement, on apprend dans la presse propre sur elle que Nicolas Bedos, le comédien-réalisateur, vient d’être condamné à de la prison, ferme cette fois, pour des actes que la morale réprouve (on parle de bisous dans le cou et de tripotages furtifs).

Dans ce dernier cas, on pourrait raisonnablement imaginer que la célébrité du condamné, sa qualité d’homme blanc cis de plus de 40 ans et son patrimoine personnel probablement pas ridicule n’ont pas complètement joué en sa faveur. La Justice française est passée et elle a montré ici une solide fermeté, bien en ligne avec ce qu’on attend d’elle dans notre ère post-MeToo-BalanceTonPorc.

Cependant, le contraste avec le précédent fait divers, où le coupable repart libre une fois la (modeste) amende payée (en lieu et place d’une amende qui, pour ces faits, pourrait monter à 45.000 €) amène a croire que la Justice, dans le cas Bedos, semble faire beaucoup plus de signalement de vertu que le nécessaire signalement de justice qu’on attendrait d’elle.

Or, plus on regarde les faits divers, et plus s’impose cette impression de signalement de vertu en lieu et place d’une justice réellement équitable. Or, pour les justiciables que nous sommes tous, c’est fort dommageable : la justice est en effet comme la Sainte Vierge, il faut la voir de temps en temps pour continuer à y croire. Cela manque cruellement de nos jours :


En pratique, on ne peut s’empêcher de noter la différence de traitement de l’information entre la presse et certains réseaux sociaux.

La première fait un tri, arbitraire, sur l’information qu’il convient de montrer ou pas et choisit ou non de mettre en avant telle ou telle actualité. Le cas récent du doliprane est parlant : sans l’appui gourmand de la presse, le changement de propriétaire serait passé inaperçu mais le battage médiatique, délibérément choisi par cette presse, a transformé l’opération en grotesquerie et une surenchère politique rapidement coûteuse pour le contribuable français.

On ne remerciera jamais assez politiciens et journalistes dans cette opération.

Inversement, la même presse peut choisir de taire complètement certains événements et elle s’y emploie avec application dès lors que les sujets sont jugés inadaptés aux lignes éditoriales officielles. Est-il utile de revenir sur les nombreux cas d’affaires immondes que seule l’audience des réseaux sociaux aura permis de monter en exergue puis d’imposer comme sujet dans la presse ?

Et ici, c’est bien cet aspect qui prime : la presse choisit une vision de la société et le lecteur doit s’en accommoder. Qu’il ait choisi de payer pour cette presse ou non, cela importe peu : les subventions publiques gomment complètement cet aspect. La presse choisit une histoire, une tendance, des angles de vue, fait preuve de myopie pour certains sujets, utilise un microscope pour d’autres et les consommateurs (forcés ou non) de cette information doivent subir sans broncher.

Du côté des réseaux sociaux, cette sauce ne prend pas. Soit le discours dissident est ouvertement banni (et cela se voit, s’entend, se mesure même), soit il est admis et immédiatement, les collisions d’actualité se produisent quotidiennement, comme les exemples fournis plus haut.

Et alors, le « Deux Poids, Deux Mesures » des pouvoirs publics, de la presse elle-même, apparaît alors, flagrant, partout où l’on regarde.


Dans ce microcosme informationnel, chacun peut choisir sa myopie, son microscope, mais personne ne peut ignorer les sujets des autres puisqu’ils sont aussi exposés que les siens. Certes, sur ces réseaux, il y a des biais partout, mais ils ne sont, par nature, pas tous dans le même sens et, de biais en biais, ils finissent par s’équilibrer ou au moins ne pas cacher des tendances qui sont, elles, systématiquement « oubliées » par la presse.

Et dans les biais, les aberrations, les choses qui sautent aux yeux, ce sont les affaires de justice et de police qui se voient le plus actuellement.

C’est probablement pour cela que jamais la presse ne fait le rapprochement entre les condamnations des uns à des peines ridicules, alors que d’autres, pour des faits similaires ou beaucoup moins graves, écopent d’une sévérité patente. Or, c’est la juxtaposition de faits divers, que seuls permettent les médias libres (à commencer par les réseaux sociaux, même s’ils sont plus ou moins censurés), qui permet de mesurer l’un des paramètres les plus importants d’une société, à savoir la précision et l’équité de sa Justice.

Et lorsqu’on fait ce travail en France, on se rend compte que cette équité n’existe plus, que la précision de la Justice n’est plus utilisée pour permettre une application raisonnable de cette dernière à tous les cas particuliers, mais bien qu’elle est pratiquée pour l’orienter dans un sens arbitraire, désiré par certains en fonction d’impératifs politique et, pire, idéologiques, dans lesquels ceux qui ne font pas partie du Camp du Bien seront lourdement sanctionnés lorsque les militants et les prêtres de ce très Saint Camp seront, eux, épargnés par les charges les plus dures et bénéficient de toute la clémence qui sied à leur Ordre.

De façon ironique, plus les observateurs rassemblent et diffusent ce genre de collisions d’actualité, plus le système traditionnel (les médias, les politiciens et ici la Justice puisqu’elle est concernée) se cabre et veut absolument les censurer, leur interdire la parole et empêcher ces comparaisons de se produire ou ces informations de filtrer.

À mesure que les individus conversent entre eux, échangent des informations qui renvoient à la face du système toute son iniquité, ce dernier devient de plus en plus violent et… de plus en plus injuste, l’enfermant dans un cercle vicieux.


Natalia Routkevitch

Chaque époque a ses fétiches. Les fétiches de la nôtre sont les droits de l'homme, la société civile, les minorités, l'Europe, l'État de droit et, bien sûr, la démocratie, disait Régis Debray.
On en trouve l'illustration quasiment dans chaque article sur l'actualité politique européenne. Dans ces publications censées nous informer, des combinaisons arbitraires de ces mots magiques - qui ont perdu leur sens originel et sont répétés comme des incantations rituelles - sont destinées à créer un certain fond émotionnel plutôt qu'à expliquer quoi que ce soit. Elles sont utilisées pour décrire pratiquement n'importe quel pays du continent, remplaçant ainsi la perspective historique, des analyses comparatives et d'autres informations ayant un rapport à la réalité.

18 octobre 2024

Alexis Haupt
Philosophie

Dans l’Antiquité égyptienne, l'homme croyait aux récits du pharaon et à ses dieux. À celle des Grecs, il croyait aux récits sur Zeus, fils de Cronos. Au Moyen Âge, il croyait au récit du roi et du clergé, etc. Aujourd’hui, notre brave Homo sapiens n’a pas tant changé, il « croit en la science » et en la « démocratie représentative » sans se rendre compte que cela est antinomique, mais par-dessus tout, il croit aux médias. Ceux-là mêmes qui l’ont « converti » à la science et à la « démocratie représentative » par un colossal bourrage de crâne et une savante ingénierie sociale. Évidemment, notre Homme ne le formule pas ainsi. On ne l’entendra jamais dire « Je crois aux médias ». Et c’est précisément pour cela que cette sorte de croyance est la plus puissante de toutes, elle n’est pas conscientisée. Voilà donc que sa vie est rythmée par sa soumission aux récits des médias, sans même qu’il le sache. Notre Homme est un croyant qui s’ignore. Il croit en s’imaginant qu’il pense.
La particularité de cette « religion » n’est pas tant de croire à un récit médiatique précis, mais de croire à tous les récits promus par les grands médias.

17 octobre 2024

Gilles Casanova

La propagande qui nous prend pour des chèvres :
20 millions ! Vous imaginez le nombre de charters qu'il faudrait pour expulser 20 millions de personnes ?
Au mieux on peut mettre 200 personnes avec des forces de sécurité par avion ça nous fait donc 100 000 vols !
À raison de 10 vols par jour ça fait 27 ans et demi…

16 octobre 2024

Abbé Pierre, covid : que de similitudes

Gérard Maudrux

8/10/2024 – Il est étonnant de voir à quel point, et avec quelle facilité on peut mentir aux citoyens, leur cacher des vérités et des énormités connues de tous au plus haut niveau. C’est déconcertant et inquiétant.

On assiste aujourd’hui à un déferlement de toute la presse concernant le comportement de l’abbé Pierre. Mais que ne l’ont-ils dénoncé plus tôt ? Tous savaient, personne n’a rien dit, et ceux qui se sont exprimés passaient pour des menteurs.

Cela fait 70 ans que ses frasques étaient connues, 70 ans d’omerta. 70 ans de secrets. Déjà en 1955, lors de sa tournée aux États-Unis, des femmes se sont plaintes à New-York, Chicago et Washington, et son séjour avait dû être écourté. Même chose à Montréal où il fut reconduit à la frontière avant la fin du séjour. Les archives de l’archevêché de Paris signalaient déjà 24 plaintes officielles en 1964. Une lettre de Monseigneur Veuillot parle de « grand malade mental » et de « jeunes filles marquées pour la vie », car il ne s’agissait pas seulement d’attouchements, mais de viols, y compris sur mineures. L’abbé était en permanence surveillé par un garde du corps, le socius, pour empêcher que des femmes s’en approchent, ce qui ne l’empêchait pas de se rendre régulièrement dans les maisons closes comme à Genève, relaté par une femme témoin dans une émission de Dechavanne (Ciel mon mardi, en 1990). Aucun crédit ne sera alors accordé à ce témoignage qui sera vite enterré.

70 ans de secrets, comme pour les 50 ans de secret défense du covid, cela permet de ne pas savoir ce qui se passe réellement, et de tout cacher jusqu’à ce que les responsables aient disparus ou soient à l’abri de poursuites, leur permettant également de poursuivre leurs exactions.

Ce qui se passait est tellement énorme. Avec les autorités prévenues, les gardes pour écarter la gent féminine, les séjours écourtés pour comportement inapproprié, l’abbé envoyé en « centre de redressement » de l’Église en Suisse en 1957, qu’on ne me dise pas que la presse n’était pas au courant. Soit les journalistes l’ont bien caché, soit ils sont totalement incompétents, ne font pas leur boulot et ne servent à rien.

Même chose aujourd’hui avec le covid. On nous a menti sur tout depuis le début, et ceux qui ont menti l’ont fait en toute connaissance de cause. Olivier Véran savait que le vaccin n’empêchait pas la transmission. Et pourtant, c’est au motif d’éviter de contaminer les autres qu’on a imposé inutilement ces vaccins à certaines professions et à des jeunes qui n’avaient rien à craindre du virus. Qui dans la presse a trouvé cela bizarre, a posé les bonnes questions ? Ils savaient comme l’ont reconnu, il y a 3 jours, les journalistes de CNews. Tous savaient, car c’est leur métier de chercher à savoir.

Les journalistes ont gobé, et surtout retransmis les mensonges de nos politiques, sans rien dire. Ils avaient fait la même chose quand l’abbé Pierre avait été mis à l’écart en 1957, avec comme excuse une « cure de hernie diaphragmatique ». C’est bien connu, une hernie cela se traite dans une clinique psychiatrique, pas dans une clinique chirurgicale ! Ils font de même aujourd’hui, sans faire aucune recherche, pourtant la base du journalisme, et sans poser les bonnes questions. Les temps changent, pas les méthodes.

« Le mensonge est une pratique détestable contre laquelle nos démocraties occidentales sont largement protégées, grâce, notamment, à l’action de la presse. » (Jacques Chirac)

L’origine du virus, les recherches sur les gains de fonction, l’efficacité de certains traitements précoces, l’inefficacité du vaccin, les effets secondaires, les causes de surmortalité, etc. Aujourd’hui on accuse les réseaux sociaux de colporter ce qu’autorités et médias officiels considèrent comme des mensonges. C’est faux, et c’est même le contraire. Puisque les canaux normaux de communication mentent quand ils veulent, et ne font que cela, seuls les réseaux sociaux peuvent dire la vérité, certes au milieu d’autres mensonges. On arrive à une situation où on ne sait plus qui dit la vérité, qui ment. Les conséquences peuvent être graves à tous les niveaux.

“L’esprit de l’homme est ainsi fait que le mensonge a cent fois plus de prise sur lui que la vérité” (Érasme).

Tant que les politiques, qui devraient donner l’exemple, tant que les médias chargés d’informer ne seront pas lourdement sanctionnés quand ils mentent, le mensonge restera banal et plus fréquent que la vérité. Aujourd’hui les mensonges deviennent vérités avant d’être démasqués, et celui qui dit la vérité passe pour un menteur, un complotiste, un charlatan. Et quand on s’aperçoit qu’il disait la vérité, personne ne le relèvera. « Celui qui ne connait pas la vérité n’est qu’un imbécile. Mais celui qui connait la vérité et la qualifie de mensonge est un criminel. » (Bertolt Brecht)

70 ans de secrets, de mutisme de la presse pour l’abbé Pierre, c’est l’équivalent des 50 ans du secret défense du covid, manière de ne savoir ce qui s’est réellement passé, ce qui a été caché, qu’une fois que les responsables ne seront plus là. Et ceux qui en auront subi de lourdes conséquences ne seront sans doute pas là pour s’en plaindre.

“La politique est l’art de mentir à propos” (Paul Valéry), et soyez sans crainte, ils vont continuer tous à vous dire la vérité, c’est leur raison de vivre car ils mentent comme ils respirent :

« Personne n'ose chercher la vérité. Ceux qui cependant la cherchent n'osent la trouver. Ceux qui cependant la trouvent n'osent pas la dire. Ceux qui la disent ne sont pas écoutés » (Alfred SAUVY)

12 septembre 2024

Il y a un agenda inquiétant derrière leur mise en scène

François Meylan

23/8/2024 - Dans cette interview, publiée une seconde fois suite à une censure, l'essayiste et commentateur François Meylan discute de l'ouvrage Animalia d'Oskar Freysinger, une fable animalière qui critique de manière incisive la société moderne, dénonçant la montée d'un totalitarisme qui ne dit pas son nom et des atteintes aux libertés individuelles en Occident.

L'interview explore également le rôle déclinant des médias dans la société occidentale, autrefois considérés comme le quatrième pouvoir. Monsieur Meylan condamne sévèrement la censure et la transformation des médias en outils de propagande. Il évoque le manque de débat public et l'auto-censure des journalistes, surtout dans le contexte de la gestion médiatique de la crise du Covid-19.

L'effondrement des valeurs humaines et la déshumanisation sont d'autres thèmes centraux de la discussion. Monsieur Meylan décrit une société où les individus sont réduits à des "codes barres," des éléments utilitaires au service d'un système qui privilégie une élite. Il met en garde contre les dangers du wokisme, qu'il voit comme un mouvement destructeur visant à démanteler les structures traditionnelles, y compris les États-nations et la famille.

00:00 : Prélude
00:55 : Rencontre avec M. François Meylan
1:25 : La liberté dans le dernier ouvrage d’Oskar Freysinger
2:40 : La connaissance de soi
6:00 : Un totalitarisme qui ne dit pas son nom ?
8:07 : Les médias pendant la crise covid
14:12 : RKI-Files, le début de la remise en question ?
17:00 : Retour sur la cérémonie des JO 2024
25:00 : Un agenda progressiste
26:20 : Tourner en dérision la tradition et le divin
29:17 : Les étiquettes qui disqualifient
30:30 : Une société du paraître déshumanisée
36:56 : La culture du doute 

Cliquer sur l'image ↴

30 août 2024

Gastel Etzwane

Philippe Katerine, chanteur de sinistre mémoire depuis la cérémonie des J.O., dont on a découvert qu’il collectionnait ses propres excréments dans des boîtes Tupperware, devient chroniqueur régulier sur France Inter. Pour sa première, il était entièrement nu dans les studios.
On n’est plus à ça près sur cette radio, hélas, financée par notre argent.
Tous ces gens peuvent faire ce qu’ils veulent de leur corps, raconter tout ce qu’ils veulent, mais qu’ils le fassent avec de l’argent privé dans des lieux privés.
Je ne suis pas choqué, je lisais hara-kiri à la grande époque du professeur Choron. J’en ai seulement ras-le-bol que tous ces imbéciles nous soient imposés et qu’on doive considérer cela comme la nouvelle normalité. En plus, il n’y a pas l’ombre de talent dans tout ça ; c’est médiocre.

24 août 2024

REGARDEZ BIEN CES DEUX PHOTOS

Marc Amblard

La première est extraite du Figaro en date du 16 août 2024. Apparemment, elle illustre la variole du singe chez les enfants (Mpox).
Quand vous faites une recherche Google, vous découvrez que cette même photo est apparue en réalité dans le magazine Toutvert le 30 juin 2020 dans un article sur la rougeole. Donc rien à voir.
Comme les cas sont quasi inexistants et qu'on tient à vous faire avaler coûte que coûte ce scénario de la peur, les fourbes sont allés récupérer une photo bidon vieille de 4 ans.
Cela reflète la malhonnêteté patente des médias aujourd’hui, véritables prostituées au service d’intérêts financiers et politiques qui cherchent à tout prix à vous terroriser.
Ne tombez pas dans ce piège.


22 août 2024

IMPRESSIONNANT ALIGNEMENT DE 𝗧𝗢𝗨𝗦 LES MÉDIAS FRANÇAIS SUR LE CAMP MONDIALISTE

François Asselineau

C'est simple : pour TOUS nos médias, il y a :
- le Bien : Harris
- le Mal : Trump

Ils s'extasient tous d'une prétendue "Kamalamania", mais ils cachent ou minimisent soigneusement :
- la nullité de ladite Kamala
- sa totale soumission au "deep State" et à sa volonté d'une 3ème guerre mondiale contre la Russie
- ses mauvais sondages
- son wokisme délirant
- les innombrables casseroles de son colistier Walz
- etc.

En revanche, TOUS nos médias décrivent Trump et Musk comme des sinistres dingues et font silence sur les révélations qui tendent de plus en plus à prouver que l'assassinat de Trump avait été prémédité par la CIA et le FBI.

Le constat est effarant : l'ensemble de la presse française est plus soumise au parti Démocrate, qui n'est plus que le faux nez des mondialistes de l'État profond, que la presse américaine elle-même.

21 août 2024

Gilles Casanova

Il ne faut pas seulement mentir de manière effrontée, comme cela se voit de manière évidente, il faut en plus annoncer que ceux qui verront la supercherie, ce sont eux les menteurs, et que ce sont de grands malades, à enfermer…

14 août 2024

Eber Haddad

14/8/2024 - Quand je suis arrivé aux États-Unis en 1976, j’étais fasciné par la liberté de la presse et la qualité des journalistes, Walter Cronkite, David Brinkley, William Safire et autres… ça me changeait de la presse française aux ordres du pouvoir, la partie audiovisuelle appartenant carrément à l’État. Les années sont passées et, jusqu’au premier mandat de Clinton, les médias tout en ayant perdu en qualité et en objectivité restaient encore acceptables. Le vent a commencé à tourner au deuxième mandat de Clinton et sous Bush fils où les grands médias devenaient de plus en plus propagandistes pour atteindre leur apogée sous Obama qu’on a rendu, en quelques semaines, une « rock star » ! Il « marchait sur l’eau » et tout ce qu’il ânonnait devenait parole d’évangile. Les superlatifs et la flagornerie la plus servile ont remplacé l’information et l’objectivité. Aujourd’hui, on le voit avec la « starification » de la pire vice-présidente que ce pays ait eu, pire encore que Dan Quail le VP de Bush père, comment en quelques semaines on a fait d’un bourricot, un cheval de course. Les médias américains sont devenus, pour la plupart, une arme de désinformation massive.
Kamala Harris n’a rien accompli en 4 ans, a eu un turnover de 92% de son staff et a été nommée responsable (czar) de la frontière sud sans jamais y avoir mis les pieds ! Plus de 11 millions de personnes sont rentrées illégalement pour le plus grand profit des trafiquants de drogues et d’êtres humains. On ne se souviendra que de ses éclats de rire ou ses gloussements ponctuant chaque phrase et des « lapalissades », stupidités et bourdes qu’elle a accumulées.
C’est la première candidate « élue » avec 0% des voix de son propre parti ! Ce n’est même pas une élection, c’est un couronnement, le plus antidémocratique possible.
Kamala et Walz, la pire équipe qui pouvait se présenter à la présidence des États-Unis. Un grand merci à la presse pour ce travail de propagande digne du « Quotidien du Peuple » ou encore de la « Pravda » sous Staline. Si les Américains sont assez idiots pour les élire, ils mériteront le sort qu’ils se seront infligés.

26 juillet 2024

Pascal Boniface

C dans l'air, c'est fini (pour moi)

23/7/2024 - Pourquoi ne me voit-on plus à C dans l'air ? Certains téléspectateurs l'auront remarqué, je ne suis plus invité sur les questions de géopolitique "dure" notamment sur les actualités de la guerre en Ukraine, et de la guerre à Gaza. Après 23 années de participation à l'émission, depuis ses débuts d'ailleurs, il apparaît que mes positionnements critiques sur la politique israélienne au Proche-Orient, notamment, m'empêchent de continuer à participer activement à l'émission. Plus largement, le traitement médiatique de la guerre à Gaza en France laisse une place considérable au seul récit israélien. Je refuse de "rentrer dans le rang" pour maintenir ma place dans cette émission, et regrette néanmoins de ne plus pouvoir y participer.

Cliquer sur l'image ↴

RETROUVEZ PASCAL BONIFACE SUR :
- Twitter :  / pascalboniface

15 juillet 2024

Tentative d’assassinat de Trump : tout se déroule comme prévu

H16

15/7/2024 - Après Jair Bolsonaro, Shinzo Abe, Robert Fico, c’est donc au tour de Donald Trump de subir une tentative d’assassinat. Comme de coutume aux États-Unis, la tentative a immédiatement versé dans le spectaculaire, surtout du côté de la presse de grand chemin.

Et spectaculaire est probablement le seul qualificatif pour la façon dont cette dernière a relayé le drame au cours des minutes puis des heures qui l’ont suivi : tout fut fait pour en réduire l’importance et la portée. Il faudra attendre plusieurs heures pour que ce qui était pourtant évident dès les premières secondes soit officialisé par une presse complètement aux ordres des autorités américaines qui ont clairement choisi de minimiser l’affaire.

Suivant les recommandations initiales des Services secrets américains, les médias sur place auront donc fait assaut d’une prudence spectaculaire pour ne surtout pas qualifier l’événement d’attentat, multipliant les euphémismes, les litotes et les périphrases pour éviter d’expliquer simplement que l’actuel candidat républicain à l’élection présidentielle américaine venait d’échapper à une tentative d’assassinat.

Entre la description de l’événement (une chute pour certains, des bruits pour d’autres), et le doute projeté dans des expressions typiques (“Trump dit que…”) qui transforment des faits en opinion, il est – une fois encore – très difficile de trouver quelque qualité au travail de la presse grand public qui, décidément, se vautre plus facilement dans la désinformation éhontée que le journalisme de base.



Les journalistes français, fidèles à leur réputation de folliculaires besogneux, se sont rapidement mobilisés pour faire exactement le même minimum syndical. L’art du copier-coller et du périplaquisme ont atteint de nouveaux sommets.



Finalement, France24 se mouille un peu : Trump aurait été blessé, il y aurait un tueur, mais tout ceci ne justifie pas encore de parler d’une tentative d’assassinat alors qu’il pourrait s’agir d’un échange de petits projectiles en plomb mostly peaceful globalement pacifiques, après tout.




Et lorsque les médias ne minimisent pas, ils n’hésitent pas à retourner l’accusation et charger Trump, qui serait donc lui-même responsable de cette situation (et d’être pris pour cible).

Quand, finalement le FBI confirme enfin, la presse garde spectaculairement son sang-froid, et ose une titraille un tantinet plus proche de la réalité, sans toutefois omettre de précieuses guillemets afin de se conserver une porte de sortie si jamais il s’avérait qu’en réalité, c’était un simple différend familial ou quelque chose du style.


En pratique, ce traitement ne doit pas surprendre : l’occasion était en effet trop bonne pour cette presse minable de passer à côté d’une si belle série de pignouferies. Entre la victime (Donald Trump), le cadre (un rassemblement républicain), le résultat (un échec du tueur) et la façon dont l’ancien président américain avait réagi suite à cet événement, tous les éléments étaient rassemblés pour qu’aucun article neutre et factuel ne puisse sortir.

Il faut dire que cette presse n’est pas à proprement parler exempte de responsabilités dans ce qui s’est passé contre Trump et oublie donc presque instantanément son énorme passif sur la question. Pourtant, les journalistes des deux côtés de l’Atlantique n’ont pas été en manque pour produire des quantités spectaculaires d’articles haineux contre l’ex-président américain, en ce compris des appels direct au meurtre, relayant en cela avec une gourmandise même pas cachée ces mêmes appels portés par des politiciens aussi corrompus qu’eux.

Ceux qui ont la mémoire courte pourront regarder à profit ces quelques vidéos qui rappellent justement cette production particulière.

De façon croustillante, cet événement est un caillou qui s’ajoute aux nombreux déjà dans les chaussures des anti-conspirationnistes de combat. Ces derniers, en plein déni de réalité, restent niaisement coincés sur un discours du type “voila qui va faire mousser les complotistes” alors que l’organisation d’un assassinat est un complot, quasiment par définition. Les experts anti-complots ne voient plus les complots les plus évidents, et, plus drôle encore, refusent de comprendre qu’encore une fois, ce sont bel et bien ceux qu’ils qualifient stupidement de “complotistes” qui avaient vu juste.

On se rappelle en effet qu’il y a quelques mois, Tucker Carlson et d’autres (comme Dan Bongino par exemple) s’étaient par exemple inquiétés du fait que, voyant chacune des tentatives judiciaires contre Trump échouer lamentablement et l’assassinat politique orchestré par ses opposants se retournant spectaculairement contre eux, ces derniers en arriveraient certainement à la tentative d’assassinat littéral.

Bien évidemment, Tucker Carlson et ceux qui avaient eu le même raisonnement furent copieusement qualifiés de complotistes.



Le bilan est cependant encore une fois en faveur des “complotistes” et laisse encore une fois la presse patauger dans sa morale douteuse et sa crédibilité nulle, à tel point que les gens sains d’esprits ont maintenant compris que lorsque la presse réfute un événement, c’est qu’il s’est très probablement effectivement produit.

Dans cette tentative d’assassinat, cette presse fera assaut d’explications douteuses (ou d’un silence compact, ça marche aussi) pour tenter d’en passer sous silence les circonstances étonnantes et la légèreté des Services secrets américains : ainsi et comme s’interrogent certaines personnalités, comment le toit sur lequel le tireur se trouvait, à 130 m environ, pouvait-il avoir été laissé sans surveillance ?


De la même façon, pourquoi plusieurs témoins (ici et par exemple), qui ont prévenu les autorités de la présence du tueur avant qu’il ne tire, n’ont pas été pris en compte et pourquoi les autorités n’ont même pas fait l’effort de vérifier ? :

Notons sans surprise que, pour nos indécrottables “fact-checkers” habituels, le fait de poser ces questions projette immédiatement et violemment celui que les pose dans la catégorie des complotistes alors que cela devrait plutôt être les réponses, éventuellement, et encore. Il est vrai que s’interroger sur l’efficacité des Services secret peut mener à des conclusions dérangeantes : coïncidence malheureuse ou tendance de fond qu’on retrouve dans d’autres endroits (Boeing ?), la Directrice des Services secrets, Kimberly Cheatle, avait déclaré il y a quelques temps qu’elle souhaitait rendre les services secrets plus inclusifs.


Cette tentative d’assassinat se déroule donc exactement comme prévu : elle illustre, une nouvelle fois, le travail spectaculairement consternant de la presse.

Sur le plan politique, il ne fait pas le moindre doute que ce événement marque déjà la campagne électorale américaine, et donne plusieurs longueurs d’avance sur le candidat républicain. Très probablement, ce 13 juillet, les Démocrates ont perdu les élections et, avec eux, le Deep State. Ce dernier ayant encore plus d’un tour dans son sac, on peut s’attendre à une fin d’année particulièrement agitée.

En tout cas, on peut parier que l’image suivante passera à la postérité.


https://h16free.com/2024/07/15/78111-tentative-dassassinat-de-trump-tout-se-deroule-comme-prevu

13 juin 2024

Gilles Casanova

Intéressant tableau sur les affinités et les croisements entre les médias consommés et les votes réalisés aux élections européennes.

On voit que ce n'est pas forcément la tonalité des commentateurs politiques du média qui a le plus grande rapport avec le vote, c'est parfois simplement une correspondance sociologique.

Ce qui nous confirme que l'influence des médias sur les citoyens et sur leur vote n'est pas un produit direct, mais souvent un rapport complexe.

Le principal rôle des médias étant d'interdire certaines positions et certaines personnalités, et donc de répartir le flux sur les éléments du Spectacle qu'ils ont choisi eux, pour incarner « le jeu politique », mais il ne leur est pas aussi facile de désigner qui est le bon et qui est le mauvais dans ce jeu...

Ainsi, l'on présente les médias contrôlés par Vincent Bolloré comme des vecteurs majeurs de l'extrême droite, or vous voyez que ce sont les auditeurs de NRJ, bien plus que ceux d'Europe1, et même ceux de RMC, bien plus que ceux d'Europe1, qui votent pour le Rassemblement national.

On voit dans le cas de L'Express qu'il est le seul hebdomadaire dominé par le vote pour les amis de Macron, mais il est aussi dominé par le vote pour les amis de Mélenchon, or sa ligne éditoriale ne correspond guère à ces derniers.

Bien sûr lorsque nous avons un média qui est vraiment tout entier un média de propagande, nous avons une correspondance très directe, c'est le cas pour France-Inter, Le Monde ou France 2… mais ça signifie plutôt que la propagande étant tellement intense sur ces médias, ceux qui n'adhèrent pas à l'idéologie développée sont allés regarder, écouter, ou lire ailleurs…

Il ne faut donc pas regarder ce tableau comme un tableau des causalités mais comme un tableau qui nous montre que dans un univers limité par la capacité qu'ont les milliardaires d'interdire l'accès aux idées et aux personnes, une fluidité et une liberté de jeu des individus se déploie cependant, indépendamment de la volonté du propriétaire du média.

C'est une étude de l'IFOP pour Marianne

25 mai 2024

Débat de la honte (A-B) suite, et tragédie de la courtisanerie

Maxime Tandonnet


25/5/2024 - Le baratin médiatique qui a suivi le débat de la honte est presque aussi lamentable que ce dernier. La plupart des médias se sont donnés le mot pour dire qu’Attal avait été « le vainqueur » de cette supercherie, de ce grand-guignol lamentable. Or, ce n’est pas du tout le ressenti populaire qui renvoie les deux protagonistes dos à dos.

Voyez par exemple les effets de l’esprit courtisan : le Monde, l’Opinion, Libération (le pompon), RTL, Nouvel Observateur, LCP etc. etc. Bref, dans leur immense majorité, les éditorialistes (sauf ceux du Figaro, Europe 1, Marianne et le JDD) semblent s’être passés le mot : Attal a battu Bardella, il a gagné et atteint ses objectif qui était d’apporter un soutien à la liste Renaissance en perdition.

La discussion sur la nature du débat, son caractère anti-démocratique car violant le principe d’égalité face au suffrage universel a été largement étouffée. Le vertigineux cadeau offert au RN, présenté ainsi en opposant officiel du gouvernement – et la complicité évidente entre le pouvoir macroniste et son alter ego lepéniste (voir photo ci-dessus) – ont été passés sous silence.

Or, les téléspectateurs n’ont pas vu le même débat à la télévision que les journalistes concernés. Selon un sondage paru le lendemain, les Français qui l’ont regardé ne considèrent pas du tout qu’Attal en soit sorti vainqueur. « Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Sur les huit grands domaines d’action testés dans le sondage et abordés durant l’émission, le président du Rassemblement national (RN) a été jugé, en moyenne, plus convaincant par 51% des Français exposés au débat contre 46% pour le premier ministre. » Si la tonalité médiatique dominante attribue la victoire de M. Attal, il n’en est pas du tout de même des Français qui ont assisté à cette mauvaise séquence de politique-spectacle… La servilité, la courtisanerie, le conformisme et la soumission au pouvoir en place sont l’un des drames de la démocratie française.

Et d’ailleurs, quelle est la vérité, entièrement passée sous silence ? A 21h35, soit une demi-heure après le début du débat, sur la plus grande chaîne publique de télévision, les téléspectateurs n’étaient qu’1,16 million à regarder le débat. La moitié avaient décroché. L’audience était de 7,3% des téléspectateurs ce qui est absolument dérisoire pour un débat d’un Premier ministre face à un prétendu « chef de l’opposition ». Bref, pas un Français sur 60 n’y assistait. Les Français, 63 millions de Français (sur 64 et quelque) n’avaient rien à faire de cette opération de propagande, ce faux combat de coqs, cette blague odieuse et malsaine. C’est ce que tous les journaux et tous les médias, dans une démocratie libre, auraient dû avoir le courage ou la lucidité de dire plutôt que la surenchère de fayotage.


23 avril 2024

Soutien total à la rédaction de Marianne !

Georges Kuzmanovic

Ce n'est pas un magazine "radicalisé" !
Quelle honte d'utiliser ce terme, réservé dans le langage commun aux terroristes !
Par contre, Marianne est sûrement le magazine qui défend le mieux les principes républicains, les idéaux de justice sociale, la laïcité, la lutte contre la corruption et la défense de la souveraineté selon l'article 3 de notre Constitution - à savoir que la souveraineté de la Nation procède du peuple qui s'exprime par voie référendaire ou par le biais de ses représentants élus.
Mais voilà, l'actionnaire majoritaire, Daniel Kretinsky, est "européiste" et "libéral économiquement" et... veut complaire à Emmanuel Macron.
Foutriquet ne supporte pas la critique.
Est-ce cela la démocratie et la liberté d'expression, la liberté d'opinions tant vantée dans les valeurs de l'Europe ? Je ne le crois pas.
Surtout, cela nous montre l'actualité et la pertinence du programme des "Jours Heureux" du Conseil National de la Résistance en ce qu'ils proposaient pour les médias : "la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères".
Lisez le communiqué de la rédaction de Marianne et partagez-le !
Ne laissez pas empiéter sur vos libertés !
Défendez la liberté d'expression et le pluralisme de la presse !