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26 janvier 2024

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

H16

26/1/2024 – Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.


Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.


Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.


Petit à petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.


Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.


mélimélo

Quand je pense qu'avant, je croyais que Trump était un fou dangereux. Je croyais aussi que les démocrates étaient plus modérés. J'étais manipulée par les médias et je l'ignorais.
Véronique Faucheux


⬦ Le ministre de l'Intérieur de Macron nous dit qu'on ne peut pas envoyer les CRS contre des gens qui souffrent.
Et les Gilets jaunes ?
Gilles Casanova

⬦ [JO 2024] Tout est fait pour que le maximum de Parisiens désertent la ville. On annonce une grande fête populaire, mais sans le peuple.
Gastel Etzwane

⬦ Dans un monde de fous on médicamente les hommes sains.
Lhyn Sedrin

⬦ Il faut aussi que le crime d'improbité envers l'État chez les hommes publics soit effectivement puni plus sévèrement que le vol à main armée.
Simone Weil

⬦ À quoi servent les idéologies ?
À apprendre aux êtres humains à ne plus y croire et à cesser d'acquiescer naïvement à tout ce qu'on leur raconte.
Ce qui prend, pour chacune ou chacun, plus ou moins de temps...
Yann Thibaud

⬦ La Caverne de Platon en 2023 :
1. On leur dit que la TV désinforme
2. Ils allument la TV pour voir si c'est vrai
3. Ils reviennent en criant au complotisme car la TV n'en a pas parlé.
4. Ça commence à devenir compliqué de les faire sortir du médiavers quand même.
Alexis Haupt

⬦ Il y a des gens qui disent avoir L'ESPRIT OUVERT et c'est sûrement vrai.
Tellement ouvert que le cerveau est parti se promener...
Véronique Faucheux

⬦ Demain, la gauche et les syndicats bobo vont défiler pour une immigration sans frein, afin de faire baisser les salaires des moins qualifiés.
Encore bravo.
Gilles Casanova

⬦ Je ne vois pas pourquoi il nous faudrait détester le peuple russe et le considérer comme un ennemi, alors même que nous avons vocation à coopérer avec lui et plus généralement à vivre en paix avec l'ensemble des peuples du monde.
Yann Thibaud

⬦ Mettre du marbre aux cochons ne rend pas les lieux plus propres.
La crasse et la bêtise humaine me fatiguent.
Lhyn Sedrin

⬦ Quand la police ne m'a pas laissé voir mon père isolé et sortant d'une lourde opération du poumon ou quand un vigile n'a pas voulu que je rentre aux urgences sans pass pour soutenir ma compagne, je n'ai pas eu la sensation de vivre une pandémie mais un épisode de Black Mirror.
Alexis Haupt

⬦ Il est primordial, et même vital, que vous conserviez toujours votre esprit critique et votre indépendance d'esprit. Que vous ayez raison en dépit du bon sens ou tort sans le savoir, ne vous contentez jamais de ce que vous disent les autres pour vous faire votre propre opinion.
Tiephaine Soter

25 janvier 2024

Gilles Casanova

Une urgence pour montrer aux agriculteurs comme aux salariés la voie à suivre probablement ?

Gilles Casanova

Encore des complotistes ?
Non, passé un certain délai le discours « complotiste » condamné devient vérité officielle, timidement au début puis franchement ensuite… Attendons sagement la suite !

Denis Collin

On peut dire tout le mal que l'on veut d'Antoine Rousseau, le PDG de la FNSEA, mais la question est d'abord de savoir si les paysans ont raison ou non de manifester. Les manœuvres des uns et des autres ne peuvent changer la réalité qui est que l'agriculture de ce pays est prise dans la grande tourmente de la hausse du prix de l'énergie et de la concurrence libre et parfaitement faussée, imposée par l'UE. Il faut protéger les paysans, ces centaines de milliers voués à la disparition. Et pour les protéger, il faut être protectionniste et pour être protectionniste, rompre avec l'UE. Tout le reste n'est que diversion.
Pierre Duriot

Je me marre… notre très chère presse subventionnée, qui a fait le forcing pour ne pas parler des agriculteurs allemands, qui a tenté d’enterrer, en ne lui donnant aucune visibilité médiatique, les débuts de la révolte des paysans français, a été débordée et n’a pas pu faire autrement que d’en parler. Il y a sans doute un moment où ils ont dû raconter à leur donneur d’ordre que la situation n’était plus tenable. Maintenant donc, il ne parlent plus que de ça. On se demande bien ce que va pouvoir leur proposer le faux premier de la classe, avec ses diplômes de complaisance, après que le patron ait remis les clés de la politique agricole aux idéologues dingues de Bruxelles.

USA - DANS UN PEU PLUS DE NEUF MOIS SE DÉROULERONT DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES SOUS TRÈS HAUTE TENSION (I)

Marc Amblard

25/1/2024 - Ceux qui me suivent connaissent déjà mon point de vue sur les prochaines échéances électorales américaines :

1. Joe Biden ne sera probablement pas candidat à sa réélection. Il est sénile, corrompu et grillé. Il sera remplacé par quelqu’un de plus présentable (comme Michelle Obama ou autre). La seule éventualité de son maintien serait l’empêchement de D. Trump avant novembre prochain. Auquel cas, la seconde candidate républicaine Nikki Haley, très « démocrate compatible » bénéficierait du soutien de la gauche pour remporter les élections.

2. Donald Trump ne sera pas réélu. Qu’il ait le soutien d’une forte majorité du peuple américain ne change rien à l’affaire. Les élections se gagnent désormais grâce aux votes par correspondance qu’on envoie par la poste ou bien qu’on dépose dans des boîtes de rue. Ils représentent désormais plus de 70% des voix exprimées et ne subissent aucun contrôle. Les démocrates peuvent en produire autant que nécessaire. Soyons bien conscients qu’ils n’ont absolument pas l’intention de laisser revenir Trump. Et ce, quoi qu’il en coûte. Ce serait pour eux catastrophique. Comme ils contrôlent à présent toutes les commissions électorales et les juridictions compétentes, cela ne représente pas un obstacle insurmontable.

3. De nombreux États rouges (républicains), majoritaires sur le plan national, n’accepteront pas le verdict des urnes. Les manipulations seront cette fois-ci trop visibles. Bien plus qu’en 2020 et 2022. Le pouvoir fédéral sera alors incité à prendre des mesures liberticides pour contenir les tentations de révolte. Des mesures que rejetteront les États les plus concernés. En contestant la légitimité de la Maison blanche et du Congrès, ils feront acte de sécession. Le pays a déjà connu cette situation et force est de constater que tous les voyants sont en train de clignoter.

Vous en doutez ? Observez le bras de fer qui se joue actuellement entre le Texas et Washington au sujet de l’immigration illégale. La police d’État chargée de stopper les migrants sur la frontière affronte actuellement la police fédérale mandatée pour favoriser leur accueil. Et le Texas est actuellement rejoint par d’autres États qui adoptent la même position.