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1 octobre 2022

Michel Rosenzweig

« Peut-être que Washington n’a pas vu l’activité de ses navires de guerre la veille » : la Russie convoque une réunion d'urgence à l'ONU.

« Peut-être ont-ils une meilleure vue du haut de Capitol Hill », a ironisé le ministère russe des Affaires étrangères.

« Mais si tel est le cas, ils doivent également avoir vu les activités des navires de guerre américains sur le site même de l'attaque des infrastructures russes la veille. »

« Ou remarqué des drones et des hélicoptères qui ont survolé la zone, ou vu les exercices de la marine US avec des explosifs sous-marins qui ont été menés dans la même zone. »

Le 24 septembre, l’OTAN se vantait de tester des drones sous-marins.

Début août, le média allemand NDR rapportait  :
« 4.000 soldats américains, pilotes d'hélicoptère, marines, médecins et stratège ont dépassé l'île danoise de Bornholm lorsque les Américains ont éteint leurs systèmes d'identification automatique des navires et n'ont plus pu être localisés. »


Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream2. Hier soir 29 septembre, il l'a effacé ! Tout en gardant le texte d'autres tweets se réjouissant de l'opération. Puis il a tout effacé. Au même moment, le renseignement russe fait savoir qu'il a des informations abondantes sur l'implication occidentale dans la destruction des gazoducs en quatre endroits différents. Commençons à dérouler le fil d'une opération où se mêlent, entre autres, des calculs américains et ceux, non moins sordides, d'une partie de la classe politique polonaise. En attendant plus de révélations. Car il se pourrait que ce qui remonte à la surface ne soit pas seulement le gaz s'échappant des tuyaux mais des preuves concrètes du nihilisme occidental en action. Et ce n'est pas beau à voir.