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29 novembre 2022

Le FMI tance les finances françaises

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

La France est au bord de la faillite, en cette fin novembre 2022. Le FMI vient d’envoyer un avertissement à la France pour limiter son déficit et réduire ses dépenses. Pendant que Macron clamait la fin de l’abondance, le même Prince président se faisait voter une rallonge d’un peu plus de cinq millions d’euros pour son fonctionnement élyséen, tout en poursuivant son aide financière colossale à son ami Zelensky, en larguant aussi, au passage, un milliard pour la transition écologique de l’Afrique du Sud. Et pour bien d’autres pays exotiques, environ 10 milliards chaque année. Comme si cette générosité ne suffisait pas, il poursuit en favorisant, par une aide conséquente, l’achat de véhicules électriques, alors même qu’il s’apprête à couper le courant aux ménages, faute d’une production suffisante. Dans la même veine, il vient, dans l’un de ses délires dont il a le secret, d’affirmer qu’il voulait développer des RER dans plusieurs grandes villes françaises, sans expliquer avec quel argent il compte le faire, ni avec quel courant il alimentera ces équipements. Toujours dans l’excès et la fanfaronnade, appuyé par son brillantissime ministre de l’Économie, Le Maire, lui aussi Mozart de la finance. Ce premier de la classe qui promettait de mettre la Russie à genoux, nous conduit à la tutelle financière. La politique du « en même temps » trouve ses limites et conduit les instances internationales à l’agacement, au point de demander à Macron de se calmer. Nous prenons allègrement le chemin de la Grèce, dans l’indifférence des oppositions, qui regardent, sans réagir notre pays s’écrouler, se faire déclasser un peu plus chaque jour, être la risée du monde entier. Même l’Azerbaïdjan refuse de négocier si Macron est là, c’est dire la popularité de cet homme et l’image qu’il renvoie de notre pays. Mais visiblement ça passe au-dessus de la tête de nos députés.

Pendant ce temps, les Français doivent subir l’impéritie de ces incapables, faire les frais de la mauvaise gestion des gouvernants, se serrer la ceinture pour tenter de rattraper les fautes lourdes commises, sans avoir la possibilité de demander directement réparation, ou même destituer ces dirigeants ineptes. Refuser au peuple la possibilité de contrôler, ou même de révoquer ces élus détestés et mauvais est une constante chez nos politiques. Ils se gardent de devoir rendre des comptes, mais imposent des sacrifices en forme de nécessité nationale, sans la moindre gêne aux entournures. Il y a là un véritable déficit de démocratie, et au lieu de brasser du vent pour inscrire dans la constitution un droit à l’avortement, nullement en danger dans notre pays, il serait plus urgent de réintroduire des marques de démocratie trop cruellement absentes à ce jour et que nos oppositions ne comblent pas.

Le pouvoir décide de fermer les centrales nucléaires et ce sont les ménages qui doivent faire des économies. Les services de santé sont en souffrance et les soignants non vaccinés sont les boucs émissaires, les armées sont dépouillées de leur matériel et de leurs munitions, et Macron voudrait conduire notre pays à une guerre contre la Russie. La France est ruinée, et c’est au peuple de faire amende honorable. Encore une fois, les privations, les effets délétères doivent être supportés par les citoyens. Le pays est à bout et nos oppositions capitulent, prenant ainsi toute leur part de responsabilité dans ce fiasco.

Chez les Gaullistes, l’intérêt du peuple est souverain et l’aménagement du territoire passe par la planification. Sous de Gaulle et plus tard, jusque sous Giscard, la France a présenté des budgets équilibrés. Mitterrand a introduit le budget en déficit, l’art socialiste de dépenser des sous que l’on n’a pas. La gestion gaulliste est celle du père du famille, mais on sait que la notion de père est également battue en brèche. La perte de repère est totale et les gouvernants ont perdu également, en toute connaissance de cause, les notions de base de l’économie.