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20 juillet 2025
19 juillet 2025
Ah, les apôtres du progressisme de salon…
Kuzmanovic Georges
-19/7/2025- Toutes ces belles âmes qui prêchent à longueur d’antenne l’inclusion obligatoire, les salles de shoot "citoyennes", la tolérance pour les zones de deal, les rodéos en bas des tours, et les frontières ouvertes à tous vents. Les rois du hashtag #NoBorders, les VRP du vivre-ensemble... pour les autres.
Dans le quartier huppé de Vavin dans le 6ème arrondissement, des stars, des banquiers, des politiciens, des gens de bien, s'insurgent contre l'installation d'une supérette – vous n'y pensez pas, ça fait du bruit, il y a des odeurs, ca attire les pouilleux (et les pouilleuses), les pauvres, les SDF...
Évidemment, quand le mètre carré flirte avec les 20 000€, on estime avoir gagné le droit de ne surtout pas vivre ce qu’on impose aux autres.
Quand il s’agit de son petit quartier propret à 20 000€ le mètre carré, là, soudain, c’est : "pas chez moi", "pas dans ma rue", "pas mes enfants".
Là aussi, ils font les castors.
Ils veulent la mixité sociale ? Très bien, mais surtout pas dans leur copropriété.
Ils veulent de l’accueil ? Oui, mais à condition que ce soit dans le 93, chez les Ch'tis, pas dans le 7e ou le 6ème.
Et pendant ce temps, ils planquent leurs gosses dans des écoles hors contrat et défiscalisent leur générosité dans les paradis fiscaux – sans oublier, comme en ce moment, d'en rajouter une louche sur la nécessité de travailler plus et de se serrer la ceinture (pour les autres).
Ce n’est plus du cynisme, c’est une ligne politique. Le capital économique, le capital social, le capital culturel, ça sert à élever des murs, des frontières dont les autres ne disposent pas – accessoirement ça permet de cracher sur la Nation car, dans leur cas, on n'a plus besoin de sa protection.
Une classe qui fabrique le chaos pour en tirer profit, mais qui érige des murs (et des digicodes) dès que le désordre menace leur confort.
C’est pathétique, mais drôle et révélateur.
On se croirait dans une parodie de "1984" par les Monty Python : "Tous égaux, mais pas moi."
USA – ÇA NE SENT PAS BON DU TOUT POUR BARAK OBAMA
Marc Amblard
-19/7/2025- L’ancienne militaire et désormais directrice du renseignement national à Washington, Tulsi Gabbard, vient de déclassifier des documents explosifs prouvant que l'administration Obama a délibérément comploté contre Trump fraîchement élu en 2016. Des fausses pièces avaient été opportunément fabriquées pour le piéger dans un faux récit de collusion avec la Russie.
Selon certains observateurs avisés, cette campagne de désinformation contre le peuple américain pour renverser un président en exercice "fait passer le Watergate pour une affaire d'amateurs".
Les documents en question révèlent qu'un bulletin présidentiel quotidien du 8 décembre 2016 affirmait que les acteurs russes "n'avaient pas influencé les résultats des récentes élections américaines en menant des cyberattaques malveillantes contre les infrastructures électorales".
Cependant, l'administration Obama a étouffé cette affirmation et ordonné aux services de renseignement de créer un nouveau narratif en contradiction directe avec leurs conclusions initiales.
"Le canular russe était une machination politique orchestrée par des proches d'Obama et instrumentalisée par les services de renseignement pour faire tomber le président Trump", a déclaré le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson. "Il est grand temps que les responsabilités soient établies" a-t-il ajouté.
"Hillary Clinton l'a inventé. Le FBI l'a orchestré. Joe Biden et Barack Obama étaient au courant. Et les médias grand public l'ont diffusé", a précisé le député Tom Tiffany.
Tulsi Gabbard s'est engagée à remettre l’intégralité du dossier au Ministère de la Justice pour qu'il soit transmis au pénal. L’ancien président Barak Obama, l'ancien directeur de la CIA John Brennan et l'ancien directeur du FBI James Comey (entre autres) pourraient donc devoir en répondre devant les juges.
20/7/2025
AFFAIRE OBAMAGATE : PRÉCISIONS
Je fais suite à mon post d'hier sur ce dossier qui place les agissements de l'ancienne administration Obama au cœur de l'actualité judiciaire et politique.
Certains de mes contacts ont regretté l'absence de lien.
Alors en voici un qui mène directement au site du Gouvernement américain (Bureau de la Direction du renseignement national). On peut y lire un communiqué de presse officiel intitulé :
"Nouvelles preuves d'une conspiration de l'administration Obama visant à saboter la victoire et la présidence du président Trump en 2016"
Vous y trouverez quelques explications complémentaires pouvant vous intéresser.
Les preuves et autres documents sont désormais sur le bureau de l'Attorney General Pam Bondi (Ministre de la Justice).
Une action pénale devrait être engagée contre l'ancien président et ses proches. Débouchera-t-elle sur une vague d'arrestations ou bien le dossier sera-t-il finalement refermé comme celui du maître-chanteur pédophile Epstein ?
L'avenir nous le dira.
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Gastel Etzwane
-19/7/2025- Dans un entretien accordé à Valeurs Actuelles le 16 juillet 2025, l’économiste Marc Touati formule une critique sévère des pistes budgétaires envisagées par François Bayrou pour 2026, estimant qu’elles sont à la fois inefficaces, inadaptées et contre-productives. Selon lui, l’idée d’un budget fondé sur de simples mesures d’ajustement conjoncturel, comme la désindexation temporaire des prestations (« année blanche »), n’est qu’un expédient sans portée structurelle, incapable de réformer en profondeur des finances publiques en dérive depuis plusieurs décennies. Touati préconise une « thérapie de choc bienveillante » reposant sur une baisse massive des impôts (qui créerait un manque à gagner de 50 milliards d’euros) compensée par la croissance et la suppression de nombreuses niches fiscales, permettant à elle seule de récupérer environ 30 milliards d’euros. Il juge impératif de réduire de 50 milliards d’euros les dépenses de fonctionnement de l’État, qui représentent désormais plus de 32 % des dépenses publiques, et s’élèvent à 539 milliards d’euros par an. Il appelle également à une lutte ferme contre la fraude fiscale (30 à 50 milliards) et sociale (20 à 40 milliards), ainsi qu’à une rationalisation des ODAC, ces organismes publics coûteux et peu transparents. À ses yeux, continuer dans la voie actuelle – consistant à repousser les réformes de fond et à alourdir sans cesse les prélèvements – reviendrait à précipiter le pays dans une impasse financière et sociale. Il souligne que la charge d’intérêts de la dette atteindra 70 milliards d’euros en 2025, et avoisinera les 1000 milliards cumulés d’ici 2030. Dans ce contexte, il rappelle qu’une mesure comme la suppression de deux jours fériés, pourtant envisagée par certains membres du gouvernement, ne rapporterait qu’environ 2 milliards d’euros dans le meilleur des cas, une goutte d’eau comparée au coût des seuls intérêts versés chaque année à nos créanciers. Il ajoute enfin que ni le gouvernement ni les institutions publiques ne fournissent la moindre transparence sur l’identité réelle de ces créanciers étrangers, dont les intérêts sont ainsi priorisés au détriment des sacrifices demandés aux Français.
Monique Plaza
-19/7/2025- Donald Trump a déclaré que "l'alliance BRICS perd rapidement de son influence" et ne représente plus une menace pour le dollar.
Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche organisée à l'occasion de la signature de la loi sur le stablecoin GENIUS, il a déclaré que les pays du bloc "voulaient remplacer le dollar, mais cette menace appartient désormais au passé".
Selon Trump, le moment décisif a été ses précédentes déclarations sur l'imposition éventuelle de droits de douane contre les membres des BRICS. "Dès que je leur ai montré la vérité, tout s'est évanoui", s'est vanté le dirigeant américain. Il a néanmoins ajouté : "Si les BRICS tentent de mettre en place une stratégie sérieuse, les États-Unis y mettront fin très rapidement."
Trump revendique à nouveau une victoire, s’appuyant sur ses grandes victoires passées : installations nucléaires iraniennes détruites, le Canada presque annexé, la guerre en Ukraine arrêtée rapidement, maintenant les BRICS détruits, alors que d’ici 2030, les BRICS pourraient représenter la moitié du PIB mondial.
En fait, Trump pratique essentiellement un langage performatif : ce qu’il dit est la réalité ou va le devenir.
Gastel Etzwane
18/7/2025
Depuis 2020, nous vivons dans une spirale ininterrompue : de peur en peur, de crise en crise, de division en division.
Tout est devenu motif d’alerte, d’urgence, d’exception.
On nous a confinés, isolés, dressés les uns contre les autres.
Puis sont venus les conflits, les pénuries, les plans d’austérité, les discours martiaux, les ennemis à nos portes.
Et pendant ce temps, ce que nous perdons en silence n’émeut plus personne.
La souveraineté, d’abord.
Notre capacité à décider pour nous-mêmes, à produire ce dont nous avons besoin, à définir nos priorités.
Elle s’est effacée sous les traités, les injonctions financières, les dépendances stratégiques.
Nous ne savons plus faire une voiture, ni construire une usine, ni assurer notre autonomie énergétique.
On nous parle de redressement, mais on ferme les dernières usines.
On nous parle de rigueur, mais on étouffe les familles.
Le lien à la nature, lui aussi, a été abîmé.
Nos grands-parents la connaissaient avec simplicité : elle nourrissait, elle enseignait, elle apaisait.
Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un terrain de culpabilisation ou de spéculation.
On ne marche plus en forêt, on suit un graphique.
Le vivant a disparu derrière des normes.
Et ce n’est pas tout.
Le lien aux autres se délite.
On nous apprend à nous méfier, à dénoncer, à rester à distance.
Les jeunes n’ont plus de repères. L’instruction s’effondre.
On leur parle d’ouverture, mais on leur refuse les fondations, les racines, les exigences qui donnent du sens.
Et par-dessus tout, on nous interdit d’aimer ce pays.
Parler de la France, de son histoire, de ses paysages, de ses églises,
c’est devenu suspect. Rétrograde. Réactionnaire.
Prier dans un monastère, vouloir la paix, désirer l’unité : tout cela est jugé naïf, ou dangereux.
Alors que reste-t-il ?
Un pays épuisé, disloqué, inquiet, à qui l’on demande toujours plus, sans jamais lui redonner ce qu’il a perdu : la maîtrise, la beauté, la confiance.
Et si l’effort est à faire, et il le sera,
qu’il porte au moins sur la reconquête de ce qui nous a été retiré sans bruit :
le droit d’aimer, le droit de comprendre, le droit d’habiter pleinement cette terre.
Intelligence artificielle : l’instant Grok
H16
18/7/2025
La dizaine de jours qui vient de s’écouler ne fut pas de tout repos pour Grok, l’intelligence artificielle d’Elon Musk. En effet, ce 8 juillet, elle a connu d’intéressants moments d’égarements…
Tout s’est essentiellement déroulé entre le 7 et le 9 juillet, et pour les utilisateurs du moteur d’intelligence artificielle de Musk, disponible directement ou au travers de la plateforme X, ce fut une expérience qui n’est pas sans rappeler le dérapage tragi-comique de Microsoft avec ses premiers essais de robot conversationnel en ligne en 2016 : Tay, lâchée sur les réseaux sociaux de l’époque, était très rapidement devenue complètement extrémiste et s’était assez vite répandue en messages racistes ou à fortes connotations sexuelles voire sexistes.
Ici, cependant, les choses furent un peu plus subtiles : en quelques heures, les internautes habitués à interagir avec Grok au travers de la plateforme X se sont rendus compte que certains des filtres du moteur semblaient avoir disparu au point de ne plus s’embarrasser du moindre vernis politiquement correct, quitte à carrément verser dans les affirmations antisémites.
Au même moment, pour d’autres utilisateurs, c’est la douche froide : le moteur, loin de leur remonter le moral ou leur indiquer une position aussi neutre que possible, se lâche complètement quitte à les vexer de façon assez… comique :
Cette franchise assez politiquement incorrecte a d’ailleurs été l’occasion pour certains de tester l’intelligence artificielle sur d’autres questions aux ramifications économiques croustillantes, comme par exemple les efforts à réaliser en matière de restrictions budgétaires afin de juguler l’actuelle dette abyssale de l’État français. Les réponses, loin d’être absurdes, méritent qu’on s’y attarde :
Parions cependant que François Bayrou n’accordera aucun crédit aux chafouins algorithmes d’Elon Musk. Pendant ce temps, du côté anglophone, le moteur s’en donnait à cœur-joie et décidait d’explorer avec gourmandise le côté obscur de la force, sans plus prendre de gants :
On comprend qu’avec ce genre de dérives, la fête fut de courte durée et le patron a rapidement fait arrêter le service pour comprendre pourquoi, en si peu de temps, le moteur qui s’était fort bien comporté jusqu’à présent (au moins au plan légal) avait viré de bord à ce point.
La journée du 9 juillet aura permis d’évoquer des pistes dont la plus sérieuse (ici) se résume à un changement intervenu le 7 juillet vers 23:00 (fuseau de la Côte ouest américaine) dans la pré-invite de commande, c’est-à-dire le texte inséré automatiquement en préfixe de toute requête utilisateur et qui va donc imposer certains traitements avant toute réponse du moteur, incluant des filtres et des orientations tant dans le formatage que dans le contenu :
Le 12 juillet, l’explication officielle de xAI, la firme en charge du développement de Grok, viendra du reste confirmer cette piste : ce sont bien des modifications sur le préfixe de requête (détaillé ici) qui ont entraîné le déchaînement du moteur et son exploration d’un politiquement incorrect réellement débridé.
Pour certains, c’est l’introduction de cette erreur dans le préfixe, et le débridage du moteur les heures suivant qui justifieront l’annonce assez inopinée du départ, le 9 juillet, de Linda Yaccarino, la directrice générale de la plateforme X ; d’autres y verront le nécessaire rafraîchissement de la direction de la plateforme alors que celle-ci entame manifestement une nouvelle étape dans son développement dans lequel Grok semble jouer un rôle de plus en plus prépondérant, à tel point que les gaffes comme celle du 7 juillet justifient amplement quelques mesures de rétorsion rapides…
Car le 9 juillet coïncide aussi avec la date de la mise à jour du moteur de Grok 3 vers Grok 4.
Et alors que les utilisateurs, amusés ou courroucés, se remettaient à peine des récents écarts de Grok, la mise à jour proposée par l’équipe de xAI dévoilait de nouvelles capacités du moteur, plaçant ce dernier nettement en tête des actuels moteurs d’intelligence artificielle sur plusieurs critères. En substance, Musk entend mettre à disposition un moteur qu’il explique meilleur que tous les doctorants humains existants, dans tous les domaines… et apparemment avec raison si l’on épluche les tests et les résultats fournis : ainsi, comme le montre le graphique ci-dessous, avec le « Humanity’s Last Exam », un test de référence comprenant 2500 questions de niveau doctoral et plusieurs matières couvertes (la chimie, l’ingénierie, la linguistique, les mathématiques et la physique), Grok 4 devance la concurrence avec un taux de réussite de 38,6 % et plus de 44% pour Grok 4 Heavy (contre moins de 30% pour Gemini 2.5 Pro, la version la plus avancée des moteurs de Google).
Et si la presse, tant américaine qu’européenne, semble essentiellement retenir les frasques de Grok du 7 et 8 juillet, il n’en reste pas moins que cette nouvelle mouture offre un saut qualitatif marqué dans les fonctionnalités disponibles. Comme le dit Musk, s’il est encore clair que Grok 4 manque parfois de sens commun que seule une vie dans le monde réel permet vraiment d’acquérir, les capacités disponibles laissent songeur puisqu’en plus de la version grand public, la version « multi-agents » permet à la fois de créer des études, de faire travailler en tâche de fond différents agents sophistiqués destinés à collecter, analyser et élaborer des réponses à des problèmes complexes et surtout de comparer les réponses reçues pour en tirer des analyses.
À ceci s’ajoute la promesse de Musk de proposer une intelligence artificielle avec moins de biais, ce qui sera probablement mis à rude épreuve alors que, dans le même temps, les autorités françaises viennent de lancer une enquête sur d’éventuelles ingérences du réseau X dans la politique de l’Hexagone : le régime de Macron accuserait ainsi le réseau social d’avoir modifié ses algorithmes d’affichage de contenus pour mettre en avant des thématiques favorables à l’opposition, i.e. l’extrême droite dans le novlangue actuel.
Bref, comme on le voit, la semaine fut décidément bien remplie pour Musk et son moteur, Grok.
Parions cependant qu’avec l’envol manifeste de l’intelligence artificielle dans tous les domaines, ce genre de semaine va très probablement se reproduire très vite, très souvent.
Stéphane Rozès
-19/7/2025- La députée LFI Rima Hassan a voté contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer, détenu pour délit d’opinion par le régime algérien, et a milité pour la libération du terroriste et assassin Georges Ibrahim Abdallah.
Abdallah vient d’être libéré, il est ici chez lui avec Hassan. Boualem Sansal est toujours en prison.
Tout est dit sur LFI, ses alliés, les autorités françaises et européennes.
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