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17 février 2023

Le philosophe René Chiche persécuté par des membres du parti au pouvoir

René Chiche

J'apprends que Madame Aurore Bergé a effectivement déposé plainte contre moi avec constitution de partie civile pour un tweet du 27 décembre 2021 qui met les mots idoines sur un projet de loi destiné à "emmerder les non-vaccinés" (selon les mots du président de la République) en leur interdisant l'accès à certains lieux et services comme au bon vieux temps.
Madame Bergé, que je n'avais pourtant pas citée dans le fameux tweet, a estimé que j'avais commis par icelui le délit de diffamation publique envers un député. Je vais donc être mis en examen et devoir faire un cours de grammaire, de logique, de droit et de philosophie dans un tribunal, ce qui est en soi révélateur. Je ne vais cependant pas me dérober et suis ravi d'avoir l'occasion d'aller au fond, tant au sujet du délire juridico-sanitaire qui s'est alors donné libre cours qu'au sujet de l'instrumentalisation de la Shoah de la part de ceux qui m'imputent avec légèreté précisément ce qu'ils font.
Cela étant dit, je ne peux m'empêcher de considérer cette plainte comme une nouvelle preuve de l'acharnement dont je fais l'objet de la part des membres du parti au pouvoir. J'ai été publiquement traité de cinglé par Nicolas Bays, l'ex-conjoint d'Aurore Bergé, alors qu'il était chef de cabinet du ministre de l'éducation, emploi que je n'ose qualifier de fictif soit dit en passant, et je n'ai pas porté plainte alors qu'il y avait matière à le faire. L'éducation nationale a engagé dans des conditions plus que douteuses une procédure disciplinaire à mon encontre en me reprochant des tweets sur Macron, sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, sur la politique sanitaire, etc. au nom du "devoir de réserve" et je n'ai pas encore répondu sur le terrain pénal alors qu'il y a matière. Je subis régulièrement des flots d'injures et des mises en cause de mes qualités et compétences, et je n'ai pas encore porté plainte alors qu'il y a surabondance de matière.
Je commence à en avoir assez.