Translate

7 septembre 2025

Surprime d'assurance

Monique Plaza
5/9/2025

La tonte s’accélère ! Le gouvernement envisage d’imposer une surprime d’assurance de 5 % à tous les Français pour couvrir les dégâts liés aux émeutes.
Ce fonds de réassurance garanti par l’État pour indemniser les dégâts liés aux émeutes est estimé à 775 millions d’euros par an.
 
• Ce mécanisme s’inspire du régime des catastrophes naturelles et rendrait obligatoire la couverture du risque émeutes dans les contrats d’assurance. Le financement reposerait sur une surprime de 5 % appliquée aux contrats « dommages aux biens » (auto, habitation, etc.), avec un rendement attendu de 860 millions d’euros, dont environ 300 millions seraient reversés au fonds par les assureurs. En contrepartie, les assureurs devraient réintégrer la garantie émeutes dans leurs contrats, même dans les zones où certains (comme Allianz ou Groupama aux Antilles) l’avaient supprimée.

• Le projet a connu une avancée significative cet été et pourrait être intégré au projet de loi de finances (PLF) pour 2026, selon Les Échos. Cela signifie que les contribuables supporteraient indirectement ce coût via l’augmentation de leurs primes d’assurance. Deux options sont à l’étude pour activer cette garantie : soit une reconnaissance officielle des émeutes par l’État au cas par cas, soit une définition juridique stricte des émeutes et mouvements populaires, avec un risque de contentieux dans ce dernier cas.

• Le Figaro note que cette surprime s’ajoute à d’autres hausses prévues en 2025, notamment pour la surprime Cat Nat (catastrophes naturelles), qui passerait de 12 % à 20 % pour l’assurance habitation et de 6 % à 9 % pour l’assurance auto, en raison de l’augmentation des sinistres climatiques.

Ce projet suscite des réactions outrées
 
• Marine Le Pen à qualifié cette mesure de « scandale absolu » en dénonçant une provocation envers les assurés.
 
Deux réactions sur X :
 
• « Donc nous payons pour les agressions, pour les attentats, pour tous les accidents divers...
Juste pour rappel, depuis 2015, nous avons tous payé à hauteur de 400 millions d'euros pour les attentats du 13 novembre, alors que le FGTI (Fond de Garantie des victimes du Terrorisme et d'autres Infractions), n'aurait indemnisé les victimes qu'à hauteur de moins de 230 millions d'euros.
Donc désormais nous allons payer pour les dégâts de ces pauvres jeunes hommes désœuvrés quand ils vont détruire et brûler de nombreuses installations collectives ou personnelles.
Les émeutiers ne seraient donc pas solvables, ni leurs parents ? »

• « Toujours le même schéma : émeutes, impunité, et au bout du compte… c’est le citoyen honnête qui paie la facture. 775 M€/an, ponctionnés par une surtaxe sur nos assurances, pour couvrir l’incurie d’un État incapable de rétablir l’ordre. Jusqu’à quand ce racket organisé sur les mêmes ? »

Monique Plaza
7/9/2025

Fabien Mandon, général d’armée aérienne de 55 ans, ancien pilote de chasse, est devenu chef d’état-major des armées en septembre 2025, succédant au général Thierry Burkhard.

Il a plus de 100 missions de guerre à son actif, notamment en Centrafrique, au Tchad, et à Douchanbé (Tadjikistan) pour des opérations en Afghanistan. Il a déclaré dans L’Express : « En Afghanistan, j’ai tué. Et je sais qui j’ai tué. Des talibans. J’ai une âme de combattant ».
Depuis 2017, Mandon s’est rapproché des sphères politiques : adjoint au chef d’état-major particulier du président (CEMP). Chef du cabinet militaire de la ministre des Armées Florence Parly (2020-2022), puis de Sébastien Lecornu. Au CEMP (mai 2023-août 2025), il est devenu le conseiller militaire le plus proche d’Emmanuel Macron, avec un rôle clé dans la dissuasion nucléaire et les conseils de défense. Il dirige désormais toutes les opérations militaires françaises, coordonne les armées (terre, air, mer), et conseille le gouvernement sur la guerre en Ukraine.
Surnommé le « gendre idéal » ou « faux Bisounours », il sait parler aux médias et imposer ses vues, comme lorsqu’il a envoyé une note confidentielle sur l’Ukraine en janvier 2025 sans prévenir Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique de Macron, provoquant une mini-crise à l’Élysée. En janvier 2025, Macron poussait pour une « coalition des volontaires » (réunion du 27 mars 2025), et Mandon, en tant que CEMP, alignait probablement la note sur cette stratégie. Elle privilégiait une perspective militaire sur une approche diplomatique, suggérant sans doute une escalade militaire. Mandon avait volontairement exclu Bonne de la boucle, ce qui renforce l’idée d’une note imposant une vision militaire dominante.
Un homme ambitieux et dangereux, choisi par Macron et le système pour imposer l’escalade militaire.



Henry Bonner
6/9/2025

Chine : la gagnante du tout-électrique

Les objectifs des dirigeants politiques sur le climat viennent à la fois d’écologistes bien sûr et aussi d’entreprises à la recherche de rentes.

Depuis 2 ans environ, les constructeurs de voitures rencontrent des difficultés, en partie à cause des voitures électriques. L’un des signes de difficultés vient de la chute de valeur des voitures d’occasion. Le graphique ci-dessous d’une présentation de l’Avere, un lobby automobile, montre l’évolution de la valeur des voitures, par types ; la valeur des voitures électriques (vert) chute à moins de 55 % du prix d’achat à neuf (en comprenant les primes), après 5 ans. Le thermique (rouge) conserve le plus de valeur.


L’Union Européenne accorde du répit sur les quotas d’émissions et amendes, jusqu’en 2027. Le tout-électrique crée des pertes pour les constructeurs du continent. De plus, la concurrence, en particulier de Chine, prend de l’avance.

Xiaomi, le groupe de smartphones, vend aussi des voitures électriques depuis 2021. Après 4 ans d’activité, il approche de la rentabilité. Les revenus grimpent au rythme de 30 % par an, au dernier trimestre.


XPeng, un constructeur de voitures électriques, approche aussi de la rentabilité. Vous voyez ci-dessous le résultat net par trimestre.


Un autre, le groupe Leapmotor fait même un bénéfice de 4 millions de dollars au dernier trimestre. Stellantis, la maison-mère de Fiat et Peugeot-Citroën, détient 21 % du capital du constructeur en raison d’un investissement de 1,5 milliard d’euros sous Carlos Tavares.

Bref, les groupes chinois gagnent des parts de marché grâce aux avantages sur les prix de vente.

Comme le montrent les données du groupe BBVA dans le tableau ci-dessous, les constructeurs chinois font beaucoup de marge sur le continent – à l’inverse des groupes européens.

Les prix de vente en Europe atteignent dans beaucoup de cas le double, voire quasiment le triple, par rapport aux prix de vente des modèles en Chine !


Face aux constructeurs chinois, même Tesla connaît des revers : après une envolée des ventes après les déconfinements et la mise en place de subventions pour l’électrique autour du monde, malgré tout, les bénéfices baissent au fil des trimestres. Les bénéfices annuels (au sens de l’EBITDA) atteignent 11 milliards de dollars pour les 12 derniers mois, contre 16 milliards de dollars en 2023.

Les réussites de groupes comme Xiaomi, Xping, et Leapmotor signalent un problème de concurrence pour Tesla, comme pour les constructeurs du continent.

Les promesses de bénéfices de la conversion au tout-électrique cèdent à la réalité : des pertes, et un recul des ventes.

Mercedes : remise en cause du tout-électrique

Chez Mercedes-Benz, la baisse du titre atteint 8 % sur un an.


Depuis 2 ans en revanche, le groupe remet en cause ses objectifs. Les ventes de voitures électriques baissent en 2024 par rapport à 2023 (source).


Comme le montre le bilan de mi-2025, le groupe perd encore des ventes de voitures électriques.

Les ventes baissent de 6 % pour tous les types de voitures au cours du semestre. Dans les voitures électriques, les ventes baissent de 19 %.

Face à ces déceptions, le PDG de Mercedes, Ola Kaellenius, explique dans un média allemand :

“Nous avons besoin de faire face à la réalité [sur l’électrique]. Sinon, nous allons droit dans le mur.”

Il demande la révocation de l’interdiction de voitures à moteur thermique en 2035, et le retrait des objectifs arbitraires pour les 10 prochaines années.

Pourtant, Mercedes fait partie des raisons de la mise en place de ces quotas : en 2021, le constructeur signait en effet une déclaration des Nations Unies en faveur d’une élimination des voitures thermiques partout dans le monde, avant 2040 ! Sa stratégie pour 2030 comprend la conversion à 100 % de voitures électriques et l’utilisation de renouvelables pour 70 % de l’énergie dans la construction.

Les constructeurs comme Mercedes font partie des causes de la mise en place de ces objectifs. Ils cherchent des rentes et des protections.

Les pertes, et la peur des avancées de la concurrence, entraînent ainsi un changement de mentalités chez les PDG du secteur.

https://h16free.com/2025/09/06/81886-chine-la-gagnante-du-tout-electrique

6 septembre 2025

Regis de Castelnau

Cohen et Legrand, comme des curés surpris au bordel


-6/9/2025- Ça alors ! Qu’est-ce qu’on apprend ? Comme des curés surpris au bordel, Patrick Cohen et Thomas Legrand viennent de se faire poisser par “L’incorrect” en train de prendre les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mener sur les ondes la campagne électorale pour la mairie de Paris. Si l’on comprend bien, ils en pincent pour Raphaël Glucksmann, vous savez l’agent américain actuellement marié à la nouvelle présentatrice du 20 heures sur le service public télévisé. Et ils vont donc continuer à défoncer Rachida Dati sa principale concurrente. Et d’ailleurs on dirait bien que ça fait un moment qu’ils l’ont mise dans leur collimateur. Dès qu’ils peuvent qu’est-ce qu’ils lui mettent !

– Mais qu’est-ce que tu racontes enfin ? Ces deux « journalistes » , comment qu’ils sont pas trop des modèles de probité que la presse internationale nous envie, eh bien ils seraient en fait des militants politiques au service d’un parti ?

Mais personne ne peut croire ça. Que Patrick Cohen ait l’air franc comme un âne qui recule ne constitue pas une preuve. Pas plus que la duplicité soit compatible avec la sottise qui s’exprime à chacune des interventions de Thomas Legrand. Celle-ci le met à l’abri des turpitudes que tu évoques. Non, non ces deux spécimens sont irréprochables comme la plupart des « journalistes » qui officient sur le service public. À l’image de l’ensemble de la presse mainstream.

– Je ne sais pas, mais j’ai un peu l’impression que tu es en train de te foutre de ma gueule. Mais tu ne devrais pas, parce qu’au-delà du nouvel étalage des turpitudes habituelles du système macrono-socialiste, qui ne peuvent surprendre personne, on est quand même en présence d’un joli scandale. Parce que les deux dévoyés en question, c’est nous qui les payons car ils officient sur le service public qu’ils dévoient Et que la dimension juridique et éventuellement judiciaire de cette histoire est quand même intéressante.

– Tu ne vas pas recommencer avec tes arguties juridiques. Tu sais très bien que l’ARCOM et les magistrats vont faire, comme d’habitude. C’est-à-dire rien.

– Tant pis je continue à taper sur le clou, peut-être qu’un jour on arrivera à l’enfoncer.

L’obligation du pluralisme dans l’audiovisuel public en France

C’est d’abord une obligation légale et constitutionnelle puisque l’art. 11 de la Déclaration de 1789, à valeur constitutionnelle et le Conseil constitutionnel considèrent le pluralisme des courants d’opinion comme une condition de la démocratie. La loi du 30 septembre 1986 (dite loi Léotard, modifiée plusieurs fois) impose aux sociétés de l’audiovisuel public de garantir « l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme de l’information ». L’Arcom veille à ce respect : il peut adresser des mises en demeure, et des sanctions. Mais surtout pour le cas qui nous occupe, les périodes électorales, l’Arcom fixe des règles précises de temps de parole et d’accès équitable des formations politiques.

Par ailleurs, les entreprises publiques de l’audiovisuel ont inscrit dans leur cahier des charges obligation d’assurer une information honnête, indépendante et pluraliste et celle d’égalité de traitement des partis politiques et des grands courants de pensée.

Quant aux journalistes du service public, et comme tous les journalistes, ils sont soumis à la Charte d’éthique professionnelle des journalistes (SNJ, 1918/38/2011), qui impose véracité, impartialité, distinction claire entre faits et commentaires. Dans le service public, ces obligations sont encore plus strictes : neutralité et impartialité dans le traitement de l’information ; interdiction de manifester des opinions partisanes dans l’exercice de leur métier. Obligation de séparer clairement information et opinion : par exemple, dans un débat, un journaliste peut analyser, mais pas prendre parti. Alors certes, en tant que citoyens, ils ont la liberté d’expression mais cette liberté est encadrée par le devoir de réserve et l’image de neutralité associée au service public. Des propos militants ou partisans doivent entraîner des sanctions disciplinaires.

Chacun qui a vu Patrick Cohen et Thomas Legrand intervenir, sait bien que l’on a affaire à des militants qui piétinent leurs obligations de neutralité et l’impartialité malgré leur appartenance au service public. La vidéo dont la France entière vient de prendre connaissance démontre que leur comportement était directement lié à un engagement militant au profit d’un parti politique dans le cadre d’une campagne électorale. Tous les arguments et toutes les contorsions des intéressés et de ceux qui les soutiennent ne pourront en aucun cas masquer l’évidence du scandale professionnel.

Faire intervenir le service public dans une campagne électorale

Nous sommes dans l’année qui précède le scrutin municipal et nous venons d’apprendre que deux journalistes du service public recevaient les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mettre leurs médias au service de candidats. Non seulement cette contribution, certes occulte, est rigoureusement interdite, mais elle fait encourir l’application de sanctions pénales.

L’article L. 52-8 du code électoral est très clair : « Les personnes morales, à l’exception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financement de la campagne électorale d’un candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni en lui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués. »

L’article L. 113-1 du code électoral quant à lui : « Le fait de recevoir des dons ou avantages en violation des articles L. 52-7 et L. 52-8 est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. » Cela concerne évidemment le candidat qui reçoit les dons interdits, mais les donateurs peuvent être poursuivis sur la base de la « complicité », ce qui pourrait être le cas des quatre personnes présentes sur la vidéo.

Qui pourrait être également poursuivies pour des infractions spécifiques de financement illégal de campagne ou de financement illégal de parti politique (article 11-5 de la loi du 11 mars 1988, intégré au code électoral). Petit détail, les personnes morales pourraient également faire l’objet de poursuites (coucou France Info).

Jean-François Achilli, journaliste sur le service public avait envisagé de réaliser un livre d’entretiens avec Jordan Bardella, projet qui n’avait jamais été suivi d’effet. Pour cette intention Achilli a été prestement foutu dehors.

Les exploits de nos duettistes sont d’une autre gravité et peuvent être assortis de sanctions pénales. Ils devraient normalement prendre la porte.

Malheureusement dans la république bananière qu’est devenue la France, c’est même pas en rêve.

Olivier Delorme

-6/9/2025- Jean-François Achilli se fait virer comme un malpropre de France Info pour un projet, jamais engagé, de livre d'entretien avec Bardella.
Les officiers supérieurs de la Propagandastaffel Cohen et Legrand, qui déversent depuis des lustres leur partialité assaisonnée de moraline sur l'éthique du journalisme, dénoncent anathémisent, insultent tout ce qui ne bave pas comme eux, se font prendre les paluches plongées jusqu'au coude dans le pot de miel, en conciliabule avec deux hiérarques socialopes, pour savoir comment dézinguer Dati (que je n'aime pas, mais ce n'est pas le problème) et vendre la boîte de lessive euro-otanienne Glücksman... dont la rombière fait désormais le 20h de France 2.
C'est ce qu'on appelle le Service Public payé par nos impôts !
Schadenfreude, même si je ne me fais aucune illusion : ces deux professeurs de déontologie poursuivront leur carrière dans la fosse à purin médiatique où ils s'ébattent avec leurs semblables comme si de rien n'était. Et gare au prochain fasciste qu'ils pourront clouer au pilori !

LA Ve RÉPUBLIQUE ASSASSINÉE OU LE COUP D'ÉTAT IMPERMANENT

Gabriel Nerciat

-5/9/2025- Bien sûr, Macron est veule, égocentrique et nul ; on l'a tous dit cent fois et c'est une évidence.
Mais sans verser dans le complotisme rhétorique, je reste persuadé que ceux qui l'ont mis là où il est ne sont pas du tout fâchés aujourd'hui de voir grâce à lui la Ve République se déliter, et se transformer en IVe anachronique et impuissante.
Dès qu'il s'agit des avatars et des métamorphoses du libéralisme européen, ce régime douteux né des compromissions idéologiques du XIXe siècle et des utopies contractualistes du XVIIIe, on en revient toujours à la fameuse maxime du Guépard de Lampedusa, que Visconti, vieux marxiste aristocrate et roué, avait judicieusement placée dans la bouche du beau et cynique Alain Delon : "Il faut que tout change pour que rien ne change".
L'adoption du bloc de constitutionnalité en juillet 1971 par les gnomes du Palais-Royal, moins d'un an après la mort de Charles De Gaulle, puis la ratification du traité de Maastricht et du traité de Lisbonne, entre 1992 et 2008, ont commencé le travail de sape institutionnelle que l'élection d'Emmanuel Macron parachève en beauté depuis huit ans.
Ne demeurait finalement qu'un seul obstacle à abattre : ce qui restait de la statue du Commandeur, détenteur ultime de la souveraineté nationale par la volonté du suffrage universel direct, plus ou moins idéalement émancipé des partis, et initiateur de possibles référendums dévastateurs pour les rêves de l'élite supranationale.
Avec l'échec, autant subi que voulu, du Banquier Président, la détestation unanime et légitime dont il fait l'objet, le poids commode de la dette et la pulvérisation du champ parlementaire générée par la nouvelle tripartition idéologique, l'impossibilité de nommer un gouvernement stable et apte à gouverner achève de détruire l'architectonique institutionnelle de 1958-62, pour le plus grand bonheur des héritiers de Mendès, Reynaud et Monnet.
Le régime même pas occulte né après la mort de De Gaulle, dont l'UE et les juges constitutionnels sont la clef de voûte de moins en moins contrainte, peut dès lors essayer d'imposer sa tyrannie en toute quiétude, ainsi que Philippe Séguin l'avait perçu dès l'époque de l'Acte Unique (1987).
Pourtant, ses représentants sont nus, comme le roi du conte d'Andersen, et ils ne craignent plus d'exhiber leurs peurs devant les enfants tristes que nous sommes tous devenus.

Jak
Robert Kennedy

Les données de comparaison entre «vaccinés» et «non vaccinés» sont le plus gros piège statistique de cette pandémie.
Voici la tromperie :
Vous n'êtes PAS considéré comme «vacciné» avant deux semaines après votre deuxième injection. Pendant les six premières semaines, le vaccin est censé être inefficace. Les taux d'infection et de mortalité augmentent.
Mais tous ces décès sont attribués au groupe «non vacciné».
Cela crée une illusion d'efficacité élevée du vaccin pendant les deux premiers mois. Ensuite, la protection diminue considérablement.
Au bout de 7 mois, l’efficacité n’atteint pas seulement zéro : elle chute en territoire négatif.
Cela signifie que vous êtes plus susceptible de contracter le COVID que quelqu’un qui n’a jamais été vacciné.
Ce n'est pas une théorie. Ce sont des données, et elles se vérifient dans tous les pays du monde.
Ils nous ont vendu un bouclier temporaire qui nous rend finalement plus vulnérables, puis ils ont truqué les statistiques pour masquer le déclin.

Gilles La Carbona
5/9/2025

Sa guerre… ? Il n’y arrivera pas.

Macron veut sa guerre et il fait tout pour y parvenir. Derrière les gesticulations qui le secouent à intervalles réguliers, sans produire autre chose que du vent, il reste la menace réelle d’un dérapage dont il serait capable. Car l’homme est maintenant seul, et donc potentiellement encore plus dangereux. Que penser des déclarations faites avec son grand ami Zelensky sur l’envoi, une fois la paix signée, détail à ne pas négliger, de troupes en Ukraine ? Rien. D’abord parce que la réponse russe a été immédiate, c’est niet ! Ensuite parce que la grande cohésion européenne doit quand même faire face aux refus italien, et espagnol, à la réticence allemande. Ça commence à faire beaucoup non ? Sans compter les pays européens de l’Est, proches du front et pas très enthousiastes. La Russie n’acceptera qu’une chose, que l’Ukraine vaincue soit démilitarisée, ceci impliquera donc qu’aucune troupe étrangère ne stationne sur son sol.
Dans la foulée, la schizophrénie des sanctions a repris les deux hommes. C’est à se demander s'ils ne vivent pas dans une bulle, ou une faille temporelle. Dix-neuf paquets n’ont pas eu raison de la puissance russe, et ils auraient soudainement trouvé l’ultime, la plus efficace ! On croit rêver devant autant d’absurdité. La seule chose qui pourrait forcer le respect, si ce n’était pas le comble de la bêtise, c’est cette constance à rester sur cette ligne qui n’a prouvé qu’une chose, son inefficacité. Mais non, on insiste, c’est dire la vision stratégique qu’ils ont et surtout la pertinence des solutions qu’ils proposent. Ils raisonnent toujours comme si nous étions en 1950, des vieux dans des corps de jeunes : surprenant ! Ils sont nus, seuls et impuissants, mais refusent d’avouer qu’ils ont perdu. La réalité est inacceptable, donc ils la nient et se persuadent qu’un énième paquet de sanctions permettra de faire ce que dix-neuf n’ont pas réussi. C’est un peu comme les armes magiques. À chaque fois elles devaient renverser les situations sur le front. Il y a eu les chars Leopard, on allait voir ce qu’on allait voir… on a vu en effet. Les Russes avaient promis le même sort qu'à ceux du III Reich dans la célèbre bataille de Koursk en 1943, ils ont tenu parole. Ensuite il y a eu les F16, mais le front inexorablement recule au profit des Russes. La consigne en Occident demeure ferme, ne pas en parler, rejeter cette réalité, trouver des faux semblants pour minimiser l’avancée russe, et la situation de plus en plus critique des troupes ukrainiennes. Finalement ils avancent mais pas si vite, pas de percées flamboyantes, donc ça ne compte pas. Voilà ce que nous vendent les éditorialistes subventionnés.
Et pourtant l’Ukraine s’effondre, doucement, inexorablement, et plus la chute est longue à venir plus elle sera totale. Mais les stratèges européens ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont imaginé depuis le début un scénario dans lequel la Russie allait être économiquement asphyxiée et militairement défaite. C’est exactement l’inverse qui se produit. Chaque jour de nouveaux mensonges sont diffusés pour tenter de faire croire, non plus que l’Ukraine va gagner – sans l’avouer, ils n’ont plus les moyens de prétendre à un renversement de la situation –, mais que l’Europe va jouer un rôle important dans le traitement du conflit. La paix finira par arriver et elle se réglera sans eux. Ils se sont disqualifiés en confondant diplomatie et deal de quartier, où les menaces et les insultes ont pris le pas sur le dialogue et la géostratégie. La finesse des raisonnements est absente des rangs européens, et ça se voit. Macron a besoin de cette guerre pour faire croire à sa puissance, à son leadership européen et accessoirement effacer ses ardoises en les noyant dans la guerre... il en va de sa survie politique qui est mal engagée.
Contraint de dissoudre l’Assemblée nationale si Bayrou tombe le 8 septembre, sa position sera ébranlée à l’international, elle est déjà fortement inconfortable, d’autant que ses amis semblent le lâcher. Sarkozy en tête qui annonce déjà la couleur avec de futures alliances avec le RN. Mais Macron n’écoute personne, ne voit rien, il suit une feuille de route qui va d’échec en échec avec la violence du désespoir qui anime parfois les fins de règne… fait-il cela tout seul ou a-t-il des commanditaires ?
Autre erreur, celle d’avoir confisqué les avoirs russes et de s’en être servi, en le disant, pour armer l’Ukraine. Quel message donne-t-on au reste du monde en agissant de la sorte ? Tout simplement que laisser son argent en Europe est dangereux et qu’il vaut mieux investir ailleurs. Les Russes ne se sont pas pour autant affolés. Ils ont simplement dit qu’ils compenseraient ces pertes en prenant des terres… Ne sont-ils pas en train de nous dire qu’Odessa tombera dans l’escarcelle, privant l’Ukraine d’une façade maritime faisant de ce pays une nation sans intérêt économique. De plus ils ont suffisamment d’avoirs, notamment en livres sterling pour s’amuser aussi ! La raison a fui depuis trop longtemps le camp autoproclamé du bien, il n’y a guère que Meloni qui peut encore être écoutée par les grands de ce monde. Tous les autres se sont comportés comme des chefs de clan en lieu et place d’hommes d’État. En France, il reste à savoir ce que feront les parlementaires si Macron, furieux de voir Bayrou défait, décide seul pour l’Ukraine histoire de punir les Français de ne pas avoir été assez fous pour l’aduler et lui vouer un culte de la personnalité qu’il s’est ingénié à construire sans en avoir ni le talent ni l’envergure.


5 septembre 2025

Régis de Castelnau
5/9/2025

Rubrique : Séraphin Lampion

La « coalition des chihuahuas » a donc demandé à Macron d’aller japper dans le poste pour nous expliquer comment le trio s’était transformé en meute. 26 roquets ensemble dis donc !
« Vous allez voir ce que vous allez voir. On va aller faire de la réassurance en mettant en place des trouposols sur le territoire ukrainien. Mais attention, les trouposols on va les mettre par terre, sur l’eau et en l’air, non mais ! On n’a pas les soldats, pas les armes, pas le matos, on n’a plus les moyens de les produire, plus de pognon pour les acheter, mais c’est pas grave parce qu’on est super fort en « réassurance ». Meilleurs que Séraphin Lampion, vous savez celui des « Assurances Mondass ». Parce qu’en fait on a eu une super idée. Comme les Russes ont déclenché la guerre pour ne pas avoir l’OTAN à leur frontière, eh bien, après le cessez-le-feu qu’ils ont dit – un cessez-le-feu, c’était même pas en rêve avant un traité de paix prévoyant la neutralité de l'Ukraine –, on va leur recoller les trouposols de l’OTAN sur le terrain pour assurer la paix. Ça les moujiks, comment qu’ils vont pas être trop surpris par cette manœuvre tactique de grand style. Meilleurs que Sun Tzu, Clausewitz et Jomini réunis. »