Translate

17 février 2023

L'IMMONDE, ENCORE ET TOUJOURS LÀ

Gabriel Nerciat

Alors ça, ça tombe bien.
 
Parce que la grande surface la plus proche de ma demeure est justement un Auchan, et que je mets un point d'honneur depuis presque un an à ne jamais mettre les pieds ailleurs (surtout pas au Carrefour où j'avais jadis mes préférences, dont le gérant a cru bon de déployer un grand drapeau jaune et bleu au-dessus des caisses peu de temps après l'entrée de l'armée russe en Ukraine), bien que ce soit un peu le bordel dans ses rayons, il faut bien le dire, et que pas mal de produits pourtant basiques n'y soient pas toujours présents.
En plus, la famille Mulliez passe pour être aussi vénale et dure en affaires qu'attachée au catholicisme le plus intransigeant, et j'aime bien ça : de loin, ça ressemble à un genre de capitalisme de type balzacien, druoncien (néologisme à l'instant inventé par votre serviteur en hommage à son défunt père, qui lui offrit un bel exemplaire de la saga des Grandes Familles peu de temps avant de rejoindre les morts), le seul que je puisse vraiment souffrir en dépit de tous ses défauts.
Outre que ces sal.pards d'Ukrainiens désormais ne se refusent plus rien et nous traitent quasiment comme si la France était devenue une vague colonie américaine qui n'enverrait pas suffisamment de mercenaires combattre dans le Donbass aux côtés des soudards polonais et anglo-saxons appointés par l'OTAN, on notera au passage le rôle toujours plus infect et délétère du grand "quotidien de référence", qui après avoir tout fait pour saper les relations entre la France et le Maroc au profit du FLN algérien, s'évertue désormais à relayer les campagnes de diffamation de Kiev pour nuire aux intérêts économiques français les plus évidents de façon de plus en plus éhontée.
Derrière, bien sûr, il y a Xavier Niel et l'affreux Matthieu Pigasse, jamais en retard pour commettre une vilenie au service de leurs complots et brigandages les moins avouables.
Vraiment, j'ai honte aujourd'hui d'avoir acheté Le Monde aussi souvent quand j'étais plus jeune : par snobisme, sans doute, et aussi pour faire comme mes camarades de khâgne ou de fac qui se croyaient très malins en se baladant sur le boulevard Saint-Michel avec le journal de Hubert Beuve-Méry sous le bras.
Même une femme que j'ai jadis aimée et dont le père était actionnaire du journal, j'ai fini par exiger qu'elles s'abstienne de l'ouvrir devant moi ; cela me semblait déplacé et incongru.
Elle ne comprenait pas pourquoi.
Mais je lui ai expliqué : "Si tu veux me tromper avec Jean-Marie Colombani ou Laurent Greilsamer pour plaire à ton père, tu serais assez aimable de ne pas le faire devant moi".
Elle ne comprenait toujours pas. Nous nous sommes séparés quelque temps après, mais pas seulement à cause de ça.


Laurence Muller Bron : « Cette censure sur les chiffres du Covid19 installe un climat très inquiétant »

Vincent Verschoore

La Sénatrice Laurence Muller-Bron détaille comment l'État censure l'accès aux données de santé, empêchant les chercheurs d'analyser les causes et conséquences sanitaires des politiques Covid.

Cette volonté obscurantiste, typique du système de corruption massif qui régit les institutions et le régime français, a pour unique but de cacher le fait que ces politiques n'ont servi qu'à détourner les quelque 400 milliards d'euros gaspillés par la macronie, mais pas perdus pour tout le monde.

L'impossible accès aux données reliant la mortalité (Covid ou autre) au statut vaccinal est sans doute le fait le plus ignoble, le "smoking gun" de la corruption totale du système.


Vaccins Covid : le Parlement européen ménage le PDG de Pfizer comme Ursula von der Leyen

Ludovic LAMANT / MEDIAPART du 17 février 2023

Il n’y aura pas d’audition publique devant le Parlement européen de la présidente de la commission au sujet du rôle qu’elle a joué dans les négociations sur les contrats anti-Covid avec Pfizer, a décidé jeudi une instance du Parlement. Cette dernière a également refusé, à ce stade, de bloquer l’accès des représentants du laboratoire pharmaceutique à l’hémicycle.

Une instance de décision du Parlement européen s’est refusée jeudi 15 février à sanctionner Pfizer en retirant le badge d’accès aux bâtiments à ses représentant·es, alors que le PDG du laboratoire ne veut pas répondre en personne aux questions des élu·es de l’hémicycle sur la teneur des contrats signés avec l’UE pour la livraison des vaccins anti-Covid.

D’après nos informations, la Conférence des présidents, une structure qui regroupe les président·es des sept groupes politiques du Parlement – parmi lesquels le Français Stéphane Séjourné, pour Renew – et la présidente de l’institution, Roberta Metsola, s’est contentée de renvoyer la question à l’examen des services juridiques. Il n’y a pas eu de vote formel sur le sujet.

Ce choix est plutôt une surprise, alors qu’une large majorité d’eurodéputé·es membres de la commission spéciale sur le Covid-19 s’était prononcée, le 11 janvier, pour interdire l’accès aux représentant·es de Pfizer, sur proposition du groupe des Verts. Il restait à la présidente Roberta Metsola à valider la demande de cette commission, après consultation des président·es de groupe, pour qu’elle devienne effective – ce qu’elle a rejeté ce jeudi, en demandant davantage de temps.

La même instance a par ailleurs désactivé, ce jeudi, une autre demande clé formulée en janvier par la commission spéciale sur le Covid-19. Cette dernière réclamait une audition – publique, en théorie – de la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, pour qu’elle s’explique sur le rôle qu’elle a joué dans la négociation du contrat avec Pfizer, le plus important de tous les contrats conclus avec un laboratoire pendant la pandémie.

Les président·es de groupes ont finalement décidé d’échanger sur le sujet lors d’une prochaine réunion à huis clos avec von der Leyen, en l’absence, donc, des élu·es spécialistes de ces questions, et durant laquelle d’autres sujets – Ukraine ou inflation entre autres – pourraient être abordés. Manière, là encore, de ménager les susceptibilités sur un dossier sensible, mais surtout de limiter fortement la portée politique de l’exercice.

« Ce vote est une honte », s’est emportée l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, par ailleurs l’une des vice-présidentes de la commission spéciale, ajoutant : « Le Parlement européen participe à l’opacité que nous ne cessons de dénoncer, plutôt que d’obtenir la transparence et de statuer sur les responsabilités. »
En 2017, le Parlement européen avait bloqué temporairement l’accès aux lobbyistes de Monsanto, alors que la firme américaine refusait de répondre aux questions d’eurodéputé·es sur le scandale des « Monsanto Papers ».

La commission spéciale sur le Covid, présidée par la social-démocrate belge Kathleen Van Brempt, s’est mise en marche en mars 2022. Elle a auditionné durant l’automne, en visioconférence ou entre les murs du Parlement, plusieurs patrons du laboratoire pharmaceutique.

Albert Bourla, le PDG de Pfizer, avait été invité pour une séance le 10 octobre dernier, mais il s’était fait représenter par une autre cadre du groupe, qui avait évité de répondre aux questions sur les négociations du contrat. Les eurodéputé·es avaient alors formulé une nouvelle demande auprès de Bourla, qui a fini par décliner fin décembre.

Le « New York Times » saisit la justice européenne

Durant la pandémie, la Commission européenne a procédé, pour le compte des 27 États membres, à des achats groupés de vaccins, notamment auprès du duo Pfizer-BioNTech. L’affaire s’est tendue depuis que le New York Times a révélé, en avril 2021, qu’Ursula von der Leyen avait échangé par textos avec Albert Bourla durant la négociation de ce contrat.

Ce contrat est considéré comme le plus important conclu par l’UE durant la période, chiffré à 35 milliards d’euros si toutes les livraisons de doses prévues sont effectuées. Signé le 19 mai 2021, il portait sur la livraison de 900 millions de doses de vaccins en 2022 et en 2023, avec la possibilité de commander 900 millions de doses supplémentaires.

Dès juin 2022, alors que l’exécutif européen refusait de publier les textos en question, la médiatrice de l’UE Emily O’Reilly dénonçait un cas de « mauvaise administration ». Dans un rapport publié en octobre sur l’achat de vaccins, la Cour des comptes de l’UE explique que la Commission a refusé, là encore, de lui transmettre des « informations sur les négociations préliminaires à ce contrat ».

Durant le même mois d’octobre, le parquet européen a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’acquisition des vaccins dans l’UE, « en raison d’un intérêt extrêmement élevé du public » sur cette question. On a par ailleurs appris cette semaine que le New York Times, à l’origine des révélations sur les SMS, avait saisi fin janvier la justice européenne sur le sujet, estimant que la Commission était dans l’obligation légale de rendre publique ces SMS, considérés par le quotidien comme des documents de travail.

Les détails sur le contrat conclu avec Pfizer sont d’autant plus sensibles que des millions de doses se trouvent aujourd’hui stockées dans des entrepôts à travers l’Europe et pourraient se périmer, tandis que des pays d’Europe centrale, dont la Pologne, avaient ouvertement posé la question de mettre fin à ce contrat, de manière anticipée, si la situation sanitaire le rendait caduc.

Lors du vote du 11 janvier au sein de la commission spéciale sur le Covid, seuls le PPE (droite, premier groupe du Parlement par le nombre d’élu·es) et Renew (libéraux, troisième) s’étaient opposés à bloquer l’accès du Parlement aux représentant·es de Pfizer. Ce jeudi, au sein de la Conférence des présidents, les réticences pour désactiver les badges Pfizer semblaient plus partagées autour de la table.

Alors que le groupe d’extrême droite Identité et Démocratie (cinquième groupe, qui compte le RN), favorable à bloquer l’accès au Parlement du laboratoire pharmaceutique, dénonce déjà un « Pfizergate », le groupe Renew, dirigé par Stéphane Séjourné, assume sa ligne : il est « hors de question de créer des caisses de résonance aux mouvances antivax et complotistes [alors que] cette campagne de vaccination a sauvé des milliers de vie », fait-on savoir chez les libéraux.

Ludovic Lamant

Le philosophe René Chiche persécuté par des membres du parti au pouvoir

René Chiche

J'apprends que Madame Aurore Bergé a effectivement déposé plainte contre moi avec constitution de partie civile pour un tweet du 27 décembre 2021 qui met les mots idoines sur un projet de loi destiné à "emmerder les non-vaccinés" (selon les mots du président de la République) en leur interdisant l'accès à certains lieux et services comme au bon vieux temps.
Madame Bergé, que je n'avais pourtant pas citée dans le fameux tweet, a estimé que j'avais commis par icelui le délit de diffamation publique envers un député. Je vais donc être mis en examen et devoir faire un cours de grammaire, de logique, de droit et de philosophie dans un tribunal, ce qui est en soi révélateur. Je ne vais cependant pas me dérober et suis ravi d'avoir l'occasion d'aller au fond, tant au sujet du délire juridico-sanitaire qui s'est alors donné libre cours qu'au sujet de l'instrumentalisation de la Shoah de la part de ceux qui m'imputent avec légèreté précisément ce qu'ils font.
Cela étant dit, je ne peux m'empêcher de considérer cette plainte comme une nouvelle preuve de l'acharnement dont je fais l'objet de la part des membres du parti au pouvoir. J'ai été publiquement traité de cinglé par Nicolas Bays, l'ex-conjoint d'Aurore Bergé, alors qu'il était chef de cabinet du ministre de l'éducation, emploi que je n'ose qualifier de fictif soit dit en passant, et je n'ai pas porté plainte alors qu'il y avait matière à le faire. L'éducation nationale a engagé dans des conditions plus que douteuses une procédure disciplinaire à mon encontre en me reprochant des tweets sur Macron, sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, sur la politique sanitaire, etc. au nom du "devoir de réserve" et je n'ai pas encore répondu sur le terrain pénal alors qu'il y a matière. Je subis régulièrement des flots d'injures et des mises en cause de mes qualités et compétences, et je n'ai pas encore porté plainte alors qu'il y a surabondance de matière.
Je commence à en avoir assez.

mélimélo

⬦ Pour les médias le monde s'est arrêté ! Tout tourne autour de Pierre Palmade et de la cocaïne ! Les vrais journalistes auraient informé que les Américains ont détruit Nordstream, que 500 millions de doses Pfizer ont été commandées et qu'une plainte a été déposée contre Ursula !
Tony Leprêtre

⬦ Les prix immobiliers en Suède sont en train de chuter (-5% au 4e trimestre 2022), après une décennie de hausse constante. C'est le même scénario qu'en 2007 qui se reproduit, de façon encore plus importante.
La Suède n'est qu'un pays parmi d'autres, mais ses chiffres sont fiables, contrairement à ceux de pas mal de pays qui font semblant que tout va bien avec des « corrections tendancielles ».
Les prix sont de toute façon intenables, y compris en France, et ça ne va pas aller en s'améliorant avec la loi sur les logements « passoire thermique » (classement F et G) désormais interdits à la location (~50% des logements en ville).
Tiephaine Soter

⬦ Je lis souvent que nos maux viendraient de l'esprit soixante-huitard et de son hédonisme débridé. Je suis loin de partager ce point de vue. L'hédonisme jouisseur est encore une manifestation de la vie. Ce qui nous engloutit aujourd'hui, ce n'est pas la jouissance, mais la soumission de toute la vie au principe de rentabilité et le devenir-machine des humains. Notre vie est réglée par des procédures, des dialogues « homme-machine », on dote les travailleurs d'un « exosquelette » et nous voilà conviés à nous extasier devant les exploits de chat-GPT, à ressentir cette « honte prométhéenne » dont parlait Günther Anders. Même la mort doit s'administrer par des machines à tuer. Thanatos est aux manettes et il cherche à se débarrasser d'Éros.
Denis Collin

⬦ La "soumission intellectuelle" entraîne la soumission tout court.
Mon remède : faire grandir le moi-pensant des gens et ce dès l'enfance. Période cruciale pour le développement de ce dernier.
Alexis Haupt

⬦ La « cancel culture » tant prisée par la gauche woke, est ce navrant et sinistre exploit, consistant à persécuter quelqu'un au nom des bons sentiments, à l'empêcher de s'exprimer au seul motif qu'il ne pense pas comme soi.
L'exact opposé de la position de Voltaire et des Lumières, soit un retour 500 ans en arrière, au temps béni de l'intolérance, de l'extrémisme et du fanatisme religieux !
Yann Thibaud

⬦ Quand tu te documentes sur les conservateurs contenus dans ton assiette, tu es un consommateur avisé. Mais quand tu t’informes sur ce qu’on veut t’injecter, tu es un complotiste…
Marc Amblard

⬦ Message du jour aux "bien-pensants"
À vous qui croyez que les "complotistes" sont de dangereux extrémistes de droite, ne trouvez-vous pas paradoxal que ces "dangereux extrémistes de droite" se battent pour défendre l'esprit critique et le droit inaliénable de la liberté d'opinion et d'expression ? Le nôtre, le vôtre, celui de chacun d'entre nous ?
Vous êtes-vous déjà posé une seule fois la question ?

⬦ Les êtres exceptionnels, les authentiques, sont tous ceux qui consacrent une part de leur temps au quotidien pour aider leur prochain. Réservez votre admiration à ces héros du quotidien plutôt qu'à ceux qui paradent sur les plateaux de télévision et autres médias internet. Et par-dessus tout, je vous en conjure : fiez-vous aux idées, pas aux personnes.
François Boulo

⬦ Alors, les idiots utiles qui ont voté Macron « Contre Le Fassizme » satisfaits ?
Car vous allez en avoir encore !
Gilles Casanova

⬦ Pour ne pas être interdit de nouveau, je viens de supprimer une publication qui vous aurait intéressés.
Gilles Casanova
Denis Collin

Une très confuse discussion s'est ouverte à gauche pour savoir s'il fallait faire de l'obstruction ou si l'on devait discuter l'article 7, celui qui prolonge à 64 ans l'âge de départ à la retraite. Tout cela est une sinistre farce. Car il n'y a pas de discussion possible. Le gouvernement a choisi la procédure accélérée (47.1) justement pour empêcher le débat et faire adopter son projet "quoi qu'il en coûte". La seule attitude digne eût de refuser de cautionner la farce macronienne, de cesser de faire comme si nous avions un réel parlement, de ne plus faire les figurants d'une pièce écrite par l'exécutif et donc de se retirer sur l'Aventin, comme le firent les plébéiens romains en -494. Évidemment, ceux qui ont fait élire Macron préfèrent rester acteurs (de second plan) dans la farce.

Les prix de l'électricité explosent mais EDF coule à pic

Yann Bizien

EDF annonce une dette stratosphérique et des pertes colossales au terme d’une année noire, plombée par les déboires de son parc nucléaire, mais aussi par sa contribution forcée au "bouclier tarifaire" des Français.

EDF enregistre une nouvelle perte historique de 17,9 milliards d'€uros en 2022 et creuse son endettement global à un niveau record de 64,5 milliards d'€uros.

Les prix de l'électricité explosent mais EDF coule à pic. Du jamais vu dans l'histoire économique. La faute au Gouvernement et à l'UE qui ont complètement perverti le "marché" de l'électricité au grand détriment des consommateurs.

Où va l'argent ?