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19 mars 2023

Antibiotiques à base de fluoroquinolones

Michel Rosenzweig

Le scandale sanitaire des antibiotiques à base de fluoroquinolones n'est pas récent mais il y a une véritable omerta sur ce dossier. Tout le monde devrait s'informer et être informé sur les graves effets secondaires de ces antibiotiques prescrits par millions comme des smarties par des médecins irresponsables. J'en parle d'autant plus aisément et en connaissance de cause pour avoir été victime d'une prescription sauvage et totalement irresponsable par un médecin qui n'a pas pris la peine de tenir compte de mon âge ni de mes données médicales. Pareil pour le pharmacien, aucune mise en garde contre le Tavanic. Conséquences : vives douleurs musculaires dans les mollets pendant deux semaines, je n'arrivais plus à marcher, deux consultations médicales dont une inutile, le toubib n'a pas pensé à me demander si je prenais cet antibiotique, le deuxième y a pensé à la fin de la consultation et m'a immédiatement ordonné d'arrêter. Trop tard, une semaine après l'arrêt, atteinte bilatérale grave des tendons d'Achille, le matin de mon anniversaire en 2019 je me lève, je mets un pied à terre et j'entends un "clac". Happy birthday ! Tendon rompu au pied gauche, taxi, hosto, opération, 6 semaines de plâtre, 2 mois de rééducation et une fragilité à vie des tendons. Plus de mouvements sollicitant les talons et les tendons, danse, ping pong, tennis etc...
Soyez donc très vigilant car ces antibiotiques sont très couramment prescrits, il faut les proscrire !


Guerre en Ukraine : le ton changerait-il ?

Pierre Duriot

France info change de ton, en commentant la visite de Vladimir Poutine en Crimée et reconnaît que le président russe est en position de force économique et diplomatique, reconnaît que les mesures de sanctions économiques prises contre la Russie ont plutôt bénéficié à la Russie, qui va relier ses gisement du nord à la Chine, devenue son alliée inconditionnelle. Reconnaît que l’OTAN a quasiment épuisé ses munitions conventionnelles, alors que la Russie peut continuer à mener sa guerre. Reconnaît que la Cour Pénale Internationale, c’est du vent et que Poutine peut se permettre de n'en avoir cure. Elle reconnaît enfin que Poutine est plutôt bien accueilli, par des habitants enthousiastes et souriant, quand il se rend à Marioupol, tout en subodorant que les interviewés ont sans doute été choisis.

Il est vrai que choisir ses intervenants, dans nos démocraties, ça ne se fait pas. Chez nous, le même patient vacciné explique dans plusieurs hôpitaux que le vaccin lui a évité une forme grave. Les « passants » qui témoignent sont des proches des élus LREM et les ministres ont consigne de faire gaffe dans leurs déplacements. Tandis que les caméras pratiquent les gros plans pour faire croire qu’il y a du monde aux meetings de Macron. En matière de communication, nous n’avons rien à envier à Poutine.

Plus sérieusement, ce revirement de la part d’une radio, qui explique également qu’au-delà de la guerre russo-ukrainienne, le véritable enjeu est celui des équilibres stratégiques, a quelque chose de prémonitoire : la consigne a dû changer. On sait parfaitement que cette radio d’information continue n’est jamais que le principal organe de propagande de Macron.

Dans l’affaire, nous avons perdu la sécurisation de nos approvisionnements énergétiques et nos nations européennes, lourdement endettées, vieillissantes et soumises à une invasion arabo-musulmane débridée, voient leurs industries péricliter et leur sécurité intérieure malmenée. Ce que nous allions gentiment chercher en Russie, dans le cadre de relations à peu près cordiales, il va falloir aller le chercher dans des pays où sévissent dictatures et extrémisme religieux outrancier, nous allons comprendre notre douleur.

Au RPF, nous l’avons dit dès le début, il faut discuter avec Poutine, du sort des populations russophones du Donbass, de nos approvisionnements énergétiques, de notre réindustrialisation et de nos souverainetés. Aujourd’hui, pour ne pas avoir à se dédire, nos gouvernants nous emmènent dans le mur. Il faut les arrêter, ils sont corrompus. Leur gestion du Covid et celle de la guerre en Ukraine recèle largement de quoi les traduire en justice. Il faut que passent les enquêtes et tombent les mises en examen.


De quoi se mêle l’OCDE ??

Gilles La Carbona

L’OCDE, Organisation de coopération et de développement économiques, issue du plan Marshall, après-guerre et totalement inféodée aux Américains, exhorte le régime de Macron à rester sur sa ligne. Voilà la parole de la mondialisation dans toute sa splendeur. Celle qui veut niveler les économies en imposant les mêmes bases sociales et économiques. C’est ce genre d’ingérence que nous ne supportons plus. Et ces satrapes ne l’ont toujours pas compris, au contraire, ils insistent. Cette organisation qui regroupe des pays théoriquement démocratiques, ne voit donc aucun inconvénient à ce qu’une réforme passe contre l’avis d’un peuple et pire sans faire voter ses représentants. L’OCDE qui sur son site n’hésite pas à parler « d’agression russe », n’a pas semblable vision des choses quand il s’agit d’un de ses pays membres, qui agresse son parlement et son peuple. Étrange, non ? La réforme des retraites n’est rien d’autre qu’un renvoi d’ascenseur financier. C’est devenu une évidence à présent. Même François-Xavier Bellamy, le parlementaire européen le dit sans ambages. Au RPF, nous le disons depuis le début. Que l’OCDE, par son représentant, ne vienne pas s’ingérer dans nos affaires nationales.

Le fait même que cette organisation ne condamne pas le déni de démocratie que notre gouvernement commet, en refusant à l’Assemblée nationale de s’exprimer par un vote, disqualifie ses propos. Nous en avons assez de ces belles âmes qui décident pour nous, de ce qu’on doit manger, de combien de temps nous devons travailler, avec quoi nous devons rouler. Nous le martelons depuis des mois, les retraites d’une part ne sont pas, financièrement, en danger, et d’autre part leur financement futur dépend avant tout de l’entrée plus précoce de nos jeunes dans le monde du travail. Or rien n’est fait dans ce sens, une nation qui abandonne sa jeunesse n’a plus d’avenir. Une nation qui privilégie le travail des anciens, au détriment de celui de sa jeunesse, se met en situation d’échec. Nos jeunes, de l’avis de psychologues, sont déjà en fort état de stress et totalement déstabilisés en référence à la période COVID et comme si ce n’était pas suffisant, l’État ne prend aucune mesure pour favoriser durablement leur embauche et même leur formation. Comment obtenir un tel résultat en maintenant les anciens au travail, sauf à les licencier et en causant de facto un second déséquilibre tout aussi dramatique. Nos dirigeants, par leurs décisions à l’emporte-pièce, faites de solutions éculées, ne cessent de créer des problèmes dont ils s’étonnent, une fois qu’ils nous assaillent.

Cette réforme était dès le départ inutile, elle est devenue avec le 49.3 abjecte, véritable bras d’honneur à la représentation nationale, mépris lancé à la face du peuple. On prête à Mitterrand cette phrase : « Le travail de l’opposition, c’est de s’opposer. » Membres de toutes les oppositions, faites votre travail. Il s’agit de réaffirmer le principe de la souveraineté du peuple exercée par ses représentants, qui en l’espèce, ont été bâillonnés par un gouvernement sans majorité, ne pouvant avancer que par autoritarisme. Qui ne votera pas la motion de censure sera l’ennemi du peuple, qui ne votera pas la motion de censure, n’est plus qualifié pour parler de démocratie ni de république.

Une fois ce gouvernement déchu, il faudra sérieusement songer à une refonte globale de nos institutions et revenir sur ce 49.3, qui doit disparaître purement et simplement. En attendant et sans être grand clerc, il se passe ce que nous avions imaginé. Le pays peu à peu se bloque, avec en plus un sentiment d’exaspération qui va crescendo, un rejet de plus en plus radical de cette réforme, mais surtout de classe politique, quasiment dans son ensemble, qui s’est révélée totalement inféodée aux puissances financières et à la doctrine de l’OTAN. La concorde nationale ne peut se faire sans honnêteté, sans bon sens, sans souveraineté pleine et entière. Redevenir souverain n’est pas s’isoler, un peu plus de 190 pays dans le monde le sont, sans pour autant vivre en autarcie. L’heure est venue de renverser ce gouvernement et ensuite de contraindre Macron à quitter le pouvoir. Il a fait assez de mal comme ça. Faites tomber Borne, mercredi et Macron suivra.

Souvenez-vous...

Pierre Duriot

Souvenez-vous, cet homme a favorisé l'épidémie, en interdisant les masques, en supprimant les médicaments, en interdisant aux médecins de nous soigner. A organisé l’apartheid social, sur la base d’une injection forcée et contraire aux lois, qu’il savait expérimentale, a privé la nation, puis les non-vaccinés de vie sociale, menti sur la réalité des chiffres de la mortalité et occasionné un trou dans nos finances de plus de 200 milliards. Et pour finir, bâillonné nos gosses dès six ans. Et il voudrait qu’on avalise tranquillement une réforme injuste, commandée par les puissances financières. Il ne devrait déjà même plus être là.

18 mars 2023

LA SARKOZIE, UNE PORNOGRAPHIE D'AMATEURS

Gabriel Nerciat

- 19/3/2023 - Est-ce que quelqu'un a déjà essayé d'expliquer à cette g.rce au visage encore plus ravalé que celui d'une actrice pornographique polono-ukrainienne qu'en France, depuis la fin de la IVe République, les accords de gouvernement se négocient entre partis politiques avant les élections législatives et pas après ?
Si tant est que le Banquier Président accepte de gouverner avec les LR et que l'ensemble des élus LR acceptent d'intégrer sa majorité parlementaire, il faudrait qu'au terme de cet accord le nouveau contrat de gouvernement fût sanctionné par les Français par l'intermédiaire d'élections législatives anticipées (autrement dit au moyen d'une dissolution de l'Assemblée nationale, ce que justement un Ciotti ou un Marleix veulent à tout prix éviter).
Les p.tains décomplexées qui entourent Nicolas Sarkozy font vraiment peine à voir : le problème n'est pas qu'elles veuillent offrir leur cul au premier maquereau qui passe ; c'est plutôt qu'aucun maquereau bien ou mal établi ne jugerait digne de consentir à leur botter le cul et qu'elles semblent feindre de l'ignorer.
Car la prostitution reste un métier honorable, relié à un certain savoir-faire, au moins autant que celui de faussaire ou de perceur de coffres-forts.
C'est Madame Claude qui aurait dû rentrer au gouvernement ; elle au moins savait quels étaient les codes à respecter et ceux qu'on pouvait laisser violer avec un minimum de prudence.
Mais dans la vie politique des partis bourgeois modernes, on ne fait appel qu'à des intrigantes de bas niveau comme Dati ou des hippopotames nostalgiques de bains de boue oubliés comme Bachelot. C'est d'une médiocrité dont s'épouvanterait même la belle Otéro.

Un « accord de gouvernement » entre LR et Macron : l'idée de Dati pour sortir de la crise politique

Rachida Dati © Alain ROBERT / SIPA

Mandat d'arrêt contre Poutine

Tiephaine Soter

La Cour Pénale Internationale lance donc un mandat d'arrêt contre le Président Poutine et la commissaire aux droits des enfants Maria Lvova-Belova, sur le fondement d'éléments "traduisant une déportation forcée d'enfants depuis les territoires ukrainiens occupés jusque sur le territoire de la Fédération de Russie".
Déjà, l'accusation est bancale : l'évacuation de populations civiles d'une zone en état de guerre n'a rien d'une "déportation forcée" en soi. La cour ne donne aucun détail, mais elle se baserait ici sur le fondement de l'article 7 de son statut, relatif aux "Crimes contre l'Humanité", et spécifiquement son 1.d "déportation ou transferts forcés de populations". Le 2.d précise la notion : "Par « déportation ou transfert forcé de population », on entend le fait de déplacer de force des personnes, en les expulsant ou par d'autres moyens coercitifs, de la région où elles se trouvent légalement, sans motifs admis en droit international".
Il semble assez clair ici que la Russie n'intervient pas auprès des enfants ukrainiens "par force" en les "expulsant" ou "par d'autres moyens coercitifs" (le mot "coercitifs" est extrêmement important, il traduit l'emploi d'une force militaire ou policière utilisant la menace ou la violence). Le motif "admis en droit international" est simplement l'aide humanitaire aux populations : des enfants, parfois orphelins, sont envoyés en Russie où ils reçoivent une assistance médicale, psychologique, et suivent des cours d'instruction.
L'objectif initial de cet article était de sanctionner les déplacements forcés de populations soit vers des camps (à l'image de ce qu'a fait Israël avec les Palestiniens), soit vers un pays tiers, comme par exemple l'expulsion des Arméniens de la zone conquise par les Azerbaïdjanais récemment au Haut-Karabagh.
Il y a donc ici un clair détournement de l'objectif initial qui a motivé la rédaction de cet article, qui pose question.
Le statut de la CPI impose à celle-ci de ne pouvoir se saisir que dans le cas d'un refus de l'État visé par des accusations de s'en saisir et d'instruire une procédure judiciaire. Dans le cas présent, il n'y a eu apparemment (de ce que je peux trouver) aucune plainte déposée en Russie, sur un quelconque fondement (par exemple "enlèvements").
Elle peut également se saisir si le Conseil de Sécurité de l'ONU le lui demande en lui donnant compétence pour le faire, lorsque les faits sont tels qu'une procédure judiciaire normale serait inadaptée ou ne serait pas susceptible de venir en aide aux victimes présumées. Dans le cas présent, le CS ne s'est pas saisi d'un tel dossier : il n'y a même pas eu discussion/débat du "problème".
Il semble donc extrêmement douteux que la Cour puisse lancer un tel mandat d'arrêt à l'encontre de deux personnalités russes, alors qu'elle n'en a pas la compétence.
Enfin, et le problème est de taille : l'Ukraine n'a jamais adhéré au statut de la CPI, même si elle lui a délégué une compétence très limitée dans le temps et l'espace pour les faits commis sur son territoire entre le 21 novembre 2013 et le 22 février 2014 (les événements de Maïdan), puis dans un second temps, pour les faits commis sur son territoire depuis le 20 février 2014. La déclaration vise expressément (mais pas limitativement) les actions russes dans le problème du conflit dans les région séparatistes du Donbass.
La Russie, quant à elle, a une situation bancale vis-à-vis du statut de la CPI. Le gouvernement l'a signé, mais comme aux États-Unis, c'est le Parlement qui valide cette signature. Or, la Douma ne l'a jamais fait, ce qui plaçait la Russie dans une situation étrange où elle n'est pas membre de jure stricto sensu, mais où sa volonté initiale a pu entraîner des conséquences juridiques (on considère qu'elle a manifesté son intention, même si elle ne s'est pas concrétisée). En 2013, le Président Poutine a écrit à la CPI pour lui confirmer l'intention de la Russie de ne PAS adhérer au statut, suite à la mise en cause tout à fait politique de son action militaire en Géorgie en août 2008. Le Statut prévoit en son article 127 qu'un État puisse se retirer de la CPI : la Russie a manifesté son intention de ne pas adhérer, ce qui ne constitue certes pas sur la forme un retrait pur et simple, mais en a clairement les conséquences juridiques. Les esprits chagrins qui expliqueraient que "oui mais du coup la Russie n'avait pas le droit de le faire parce que c'était pas la bonne démarche" n'auront qu'à consulter la Convention de Vienne de 1969 sur l'application des Traités, article 56, et constater que la Russie s'est effectivement retirée de facto et de jure de la CPI.
La Cour n'a donc pas de compétence sur ce fondement pour émettre un mandat d'arrêt à l'encontre d'un quelconque citoyen russe, à fortiori donc, contre Vladimir Poutine et contre Maria Lvova-Belova.
Il est intéressant de savoir que le procureur à l'origine de ces mandats d'arrêts est Karim Khan, qui, comme son nom l'indique, est... britannique. Il est particulièrement intéressant de savoir que c'est précisément lui qui, à son arrivée au poste de procureur en 2021, a écarté de tout examen préliminaire par la Cour les faits potentiellement répréhensibles commis par la coalition internationale en Afghanistan depuis l'invasion de 2001.
En conclusion, que ce soit en faits ou en Droit, la CPI n'a ni la compétence, ni la légitimité pour procéder à l'émission de ces mandats d'arrêts.
Elle est clairement motivée par des volontés politiques, ce qui est un reproche très récurrent et persistant qui lui est adressé, notamment par les pays africains, qui ont été les seuls pendant très longtemps à subir ses procédures, le plus souvent dirigées contre des chefs d'États et membres de gouvernement jugés "indolents" par les pays occidentaux comme la France ou le Royaume-Uni.
En résumé, une fois de plus, la CPI se déshonore en servant d'instrument politique totalement détourné des buts nobles qui étaient affichés comme les siens au moment de son institution en 2002. C'est un pas de plus vers la dissolution d'un ordre international construit depuis 1944 et participant à l'organisation des relations inter-étatiques, malheureusement trop souvent au seul profit de quelques États, au premier rang desquels les États-Unis et certains pays d'Europe.
Et pendant ce temps-là, les enfants des régions séparatistes du Donbass continuent d'être bombardés régulièrement par les forces ukrainiennes sans que ça n'émeuve personne.
(La photo qui accompagne ce laïus a été prise à Donetsk en novembre 2018, et montre des enfants et leurs institutrices qui s'abritent dans le couloir de leur école maternelle contre un bombardement ukrainien en cours. L'image et sa légende viennent du site du CICR.)

17 mars 2023

Vincent Verschoore

C'était le 17 mars 2020. Les débiles faisaient aligner les gens dehors, calculaient des densités de personnes au doigt mouillé, disaient qu'il fallait laisser les courses dehors pour tuer le virus.
Le délire absurde des confinements, des rayons de promenade de 1 km (en pleine campagne), une heure par jour (ah ah, connards de flics) débutait dans le silence pesant d'une population morte de trouille du fait de la propagande anxiogène des autorités politiques, policières et sanitaires. Qui avaient tout faux, mais qui se sont bien amusées à nous faire chier.