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30 janvier 2024

Pierre Duriot

Je me marre… il y va fort le petit. Il veut dé-smicardiser, donc précédemment on a smicardisé ? Il veut réarmer, donc avant, on a désarmé ? Il veut redonner des moyens à l’hôpital, donc avant, on lui a enlevé des moyens ? Il veut instaurer le principe du « qui casse paye », donc avant les casseurs ne payaient pas ? Mais sans « stigmatiser », les mecs des quartiers sont sauvés, on va continuer à payer pour eux. Sacré gamin, chaque phrase contredit la précédente et chaque envolée lyrique prend la direction opposée à ce qui a été fait avant. Une heure trente pour expliquer qu’il va refaire ce qu’avec son patron, il a défait. Et le patron en question, depuis la Suède, le contredit alors même qu’il n’a pas fini de causer : « On va continuer comme ça et pis c’est tout ». Il n’y a guère que les imbéciles pour croire qu’il va réparer ce qu’il casse depuis sept ans. Comme de toute façon, aucune voie juridique ou institutionnelle n’est respectée, qu’aucune contradiction, même argumentée ne porte, on ne sait pas trop ce qu’il va falloir pour arrêter ce qu’il faut bien appeler désormais, une dictature présidentielle.