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1 février 2024

COVIDES, QR CODES, SOLIDARITE

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est grave.
Alors que je me promenais, les moufles aux mains et le FFP2 au vent, quelle ne fut ma stupéfaction en découvrant devant un arrêt de bus, une odieuse affiche complotiste et antivax où était inscrit en lettres capitales que le vaccin ne protégeait pas.
J'en perdis l'équilibre, heureusement ma combinaison intégrale de protection chimique me permit d'amortir la chute.
Immédiatement, je cherchais les irresponsables à l'origine de cette monstrueuse publicité afin de les dénoncer à Olivier Variant, le meilleur Sinistre de la Zanté que la France ait jamais connue.
Je découvris ébaubie, qu'il s'agissait d'une association de patients atteints de maladies rénales, soutenue par l'Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine. Je faillis en recracher mon Paxlovid.
Comment des malades et des professionnels de la santé labotomisés pouvaient oser remettre en cause l'efficacité totale et indubitable de ce merveilleux antidote pfizerien ?
Rappelons-nous des grandes heures covidiennes, où Sieur Jean Castex et l'intégralité des médias gouvernementaux nous répétaient nuit et jour qu'avec deux doses, nous étions protégés à vie, que le covid ne passerait pas par nous, que nous ne pourrions ni l'attraper, ni le transmettre.
Certes, nous apprîmes ensuite qu'il fallait prendre une troisième dose, un premier rappel de la 4ème dose... et un 17ème rappel de la 47ème dose pour être sûrs de ne pas être contaminés mais nous étions saufs, contrairement aux non-vaccinés qui étaient tous morts dans d'horribles souffrances.
Certes, nous découvrîmes finalement que même après 487 doses, le vaccin ne nous empêcherait pas de choper le covid 487 fois, ni de le transmettre, mais les plus grands médecins de plateaux nous certifièrent la main sur l'action Pfizer, que le vaccin nous protégeait des formes graves.
Et qui risquait les formes graves ? Les personnes très âgées, les personnes immunodéprimées, greffées, les personnes avec un cancer, les obèses, les diabétiques.
Or, ces vils irresponsables osent désormais coller dans l'espace public, au nez et à la barbe (non islamiste) des bons citoyens covidistes, que le vaccin ne protègerait pas les personnes très âgées, les personnes immunodéprimées, greffées, les personnes avec un cancer, les obèses, les diabétiques.
Je rentrais abattue et au 36ème dessous quand mon conjoint, ragaillardi par les annonces de Notre Être de Lumière, m'accueillit la seringue au vent, une gélule bleue pfizerienne dans la main pour m'annoncer qu'il voulait me réarmer démographiquement.
Je vous laisse donc sur cette chute car en tant que bonne citoyenne covido-macroniste, le devoir m'appelle. 19/1/2024