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27 avril 2023

Mayotte : la France humiliée par un pays confetti

Pierre Duriot


La France, ex-puissance coloniale, forte d’un arsenal nucléaire, d’une marine de guerre, certes moins pléthorique qu’elle ne le fut, mais opérationnelle et moderne, est en train de se plier aux injonctions du président comorien Azali Assoumani, qui souhaite privilégier « la voie du dialogue » avec Paris, sur la question du renvoi sur l'archipel de personnes présentes illégalement, dans le département français voisin de Mayotte. En clair, il ne veut pas récupérer ses propres ressortissants. Et donc l’opération « Wuambushu », lancée par les autorités françaises, visant à déloger des migrants illégaux, comoriens, des bidonvilles de Mayotte, est en train de tourner à l’humiliation de la France, sur la scène internationale. Elle se laisse dicter sa loi par un petit président d’une île confetti, qui parle comme s’il était le patron.

Et pourtant, la France crache au bassinet, l’argent du contribuable de métropole, dans le cadre d’un accord signé en juillet 2019, par Macron donc, entre la France et les Comores, qui prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Et la France reste le premier bailleur de l’Union des Comores, avec l’aide publique au développement (APD), qui a financé 55% du budget de l’État comorien en 2020. Cette APD représente aujourd’hui 87 euros par habitant. Les investissements ont été concentrés dans les domaines de l’éducation, les infrastructures ou encore l’aide alimentaire, ce qui n’a pas amélioré durablement le niveau de vie des Comoriens. Le tout avec un président notoirement anti-français. On se résume donc : la France donne de l’argent à un pays qui lui est hostile, pour qu’il garde ses habitants, il ne le fait pas et se permet d’être autoritaire avec la main qui le nourrit.

La France aurait largement les moyens, militaires, diplomatiques et financiers de rétorsion, mais elle ne le fait pas. Sans doute de peur d’être accusée de racisme, d’islamophobie, ou de je ne sais quoi, alors même qu’en métropole, faire tirer au au flash-ball, confisquer des casseroles et bousculer des femmes manifestantes, ne semble poser aucun problème, mais contre la population autochtone évidemment. Les ordres attendus n’arrivent pas et la France se prend une nième déculottée sur la scène internationale, par le président d’un pays grand comme un département français de taille moyenne. Du grand comique.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous demandons, la suspension immédiate de l’aide et du plan de développement de 150 millions d’Euros, l’arrêt de la délivrance des visas aux Comoriens, l’interdiction des transferts financiers de la diaspora vers les Comores, laquelle représente 15% du PIB des Comores, le débarquement, par les moyens militaires, des Comoriens présents illégalement à Mayotte, à la baïonnettes, si cela s’avérait nécessaire. Et pour toute la nation : la fin du droit du sol.

Dans tous les cas de figures, avec les Comores, comme d’ailleurs avec les pays du Maghreb, il semble que la France soit le seul pays du monde qui soit obligé de garder les ressortissants de la Terre entière et à qui, n’importe quel pays puisse dicter sa loi. Là où les Suisses réexpédient sans problèmes, même les délinquants algériens en Algérie. Cela doit cesser et les ordres fermes doivent être donnés.