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3 janvier 2024

Radu Portocala

Je viens de lire le discours du 31 décembre de Macron. (Je ne l’écoute plus parce que sa voix m’est insupportable, ainsi que son interprétation qui, quoi qu’il fasse, est celle d’un très mauvais acteur).
À part le fait que le texte soit, comme toujours, bien trop long, et que l’on retrouve - mais c’est une triste habitude - des slogans sans aucun intérêt, je découvre :
- qu’il a employé huit fois le mot réarmement, ce qui me fait penser à la volupté puérile avec laquelle il nous a annoncé que « nous sommes en guerre » au début et pendant l’épidémie, puis lorsque l’armée russe est entrée en Ukraine. Il a sans doute une passion militaire inassouvie, et le pays ferait bien de lui offrir une collection de soldats de plomb.
- qu’il nous annonce le nécessaire « choix d’une Europe plus forte, plus souveraine, à la lumière de l’héritage de Jacques Delors ». Donc, une Europe fédérale, telle que Delors la voulait.
L’alignement de drapeaux européens qui formait un étrange décor pour cet exercice de vacuité, était soit un symbole mégalomaniaque, voulant signifier qu’il se prend pour le président de tous, soit d’affirmer (sans l’assentiment des peuples intéressés !) que la fédération est en bonne voie.
Dans la réalisation de ce projet à la fois monstrueux et imbécile, la France, ainsi que toutes les autres nations européennes vont perdre leur souveraineté et, finalement, leur identité, se fonderont dans le magma bureaucratique de Bruxelles et se précipiteront vers une ruine certaine.