Translate

26 décembre 2025

Radu Portocala

-26/12/2025- Depuis quelques jours nos gouvernants sont en émoi : leur ami et associé, le grand démocrate Thierry Breton, préposé de Macron à la censure européenne, a été interdit de voyage aux États-Unis. Les bien-pensants s’indignent et songent aux punitions qu’ils trouvent convenables et même nécessaires d’infliger aux Yankees fascistoïdes. Ils ont raison. Breton vaut bien une guerre !
Ce qui peut étonner, en revanche, est que le plagiat américain n’ait suscité aucune réaction. Car qu’ont-ils fait à Washington ? Sans aucune originalité, ils ont copié les mesures que l’Union européenne, sur proposition de la France, a prises contre Jacques Baud et Xavier Moreau, les ont adoucies un peu, voulant probablement leur donner un semblant d’originalité, et les ont retournées contre l’excellent Thierry Breton.
Ainsi, quand les progressistes de Paris et Bruxelles blâment la mesure prise par les Américains, ils blâment en égale mesure – ou symétriquement – la mesure prise par eux-mêmes. Ce qui fait la différence, est que les Américains sanctionnent Breton à cause de sa passion pour la censure, alors que la France, à travers l’Union européenne, a sanctionné Baud et Moreau à cause de leur liberté de parole. Une nuance que nos génies ne semblent pas être en mesure de percevoir.