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23 septembre 2022

Lorsque je vois BHL, Macron, Enthoven, Ursula, Ménard...

Jonathan Sturel

Je ne me suis jamais positionné pour un camp contre un autre dans cette guerre russo-ukrainienne. Je ne suis ni pro-russe ni pro-ukrainien et suis capable d'entendre les arguments des deux camps, d'être politiquement d'accord avec les uns contre les autres y compris lorsque moralement cet accord est très difficile à donner.
Le fait d'être dépassionné sur cette question rend évidemment plus lucide, plus pragmatique. Quand je vois les pro-ukrainiens devenir complètement dingues sur Twitter et dans les médias, et les pro-russes ne pas l'être moins, je mesure ma chance de n'avoir pas été aspiré par la tentation émotionnelle.
Il y a une chose cependant qui est évidente, qui crève les yeux lorsqu'on regarde cet événement avec des yeux dépassionnés : c'est que le camp pro-ukrainien est plein de gens franchement malsains en France et en Europe.
Quand je vois des droitards qui se prenaient il n'y a pas si longtemps pour des patriotes, chanter aujourd'hui dans la même chorale que BHL, Macron, Enthoven, Ursula, Ménard, Biden, Libé et toutes sortes d'autres monstres de cette nature, j'ai quand même un peu de pitié pour eux.
Des camps se déchirent, des esprits deviennent fous, des colères abolissent des fraternités exactement comme au temps où c'est le conflit israélo-palestinien qu'on nous imposait dans les médias.
Je m'en tiens à un principe : lorsque je vois BHL, Macron, Enthoven, Ursula, Ménard sur une barricade, mon instinct me crie de prendre la barricade d'en face. Comme Français, je n'ai aucun combat commun à mener avec des gens qui organisent la destruction de mon pays. Il y a des alliances de circonstances qui vous disqualifient à vie.