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25 novembre 2022

Ensauvagement et pauvreté font bon ménage dans notre société

Yann Bizien

Ces deux phénomènes ne cessent d'ailleurs de s'accroître, faisant partout des ravages.
Notre sécurité et notre prospérité devraient pourtant être les deux préoccupations principales et permanentes de l'exécutif.
En 2021, avant la réalité de l'inflation, près de 4 millions de Français se trouvaient dans la précarité alimentaire et avaient recours à des aides.
Ils sont près de 7 millions en 2022, soit un français sur 10. Les trois quart des besoins alimentaires sont exprimés par des femmes, 40% d'entre-elles élevant seule un ou plusieurs enfants.
L'INSEE fait toutefois ressortir un chiffre important pour la compréhension du phénomène : 44% des bénéficiaires de l'aide alimentaire sont des immigrés, nés hors du territoire français. Selon le Secours Catholique, la moitié des bénéficiaires ne dispose d'aucun titre de séjour valable.
Les humanistes et les progressistes ont donc ici matière à réfléchir sur les conséquences irresponsables de l'idéologie immigrationniste. Il y a bien longtemps en effet que nous ne sommes plus en mesure "d'accueillir toute la misère du monde".
L'État impuissant s'effondre et la classe moyenne se paupérise. Mais la gauche continue d'imposer son idéologie pour accentuer la gravité de ce désastre historique avec les mêmes principes qui en sont pourtant la cause.
Avec 1500 milliards d'€uros de dépenses publiques, et des taux records de prélèvements sociaux en France, une partie de plus en plus importante du peuple se serre la ceinture, souffre, endure et gère difficilement le seconde moitié de chaque mois dans notre pays désormais le plus ensauvagé et le plus dangereux d'Europe.
Pour 20% des ménages les plus modestes, l'alimentation représente désormais 35% du budget. Les politiques publiques de ce pouvoir centriste et socialiste restent donc toujours coûteuses, inadaptées et particulièrement inefficaces.
L'exécutif défaillant entretient la pauvreté, laisse filer l'immigration, l'ensauvagement et l'endettement de notre pays. Il cherche à contenir la précarité en multipliant les petits chèques, comme s'il ne voulait pas vraiment l'éradiquer. En réalité, il place les pauvres sous sa dépendance électorale.
Pire, le taux de pauvreté échappe désormais à tout contrôle et ne cesse d'augmenter, comme l'accroissement du nombre de clandestins, l'extension de l'ensauvagement de notre société et la fiscalité.
Tout augmente, donc, mais les salaires plafonnent, le chômage ne diminue pas franchement et nous ne sommes toujours pas davantage en sécurité chez nous.
Le millefeuilles de l'assistanat, l'immigration sans limite et l'empilement des aides ne sont pas les solutions et ne règlent pas notre problème.
Mais toujours pas de révolte ni de révolution en perspective dans notre État totalement socialisé. Toujours aucun changement, ni dans les urnes, pour renverser le régime responsable de cette situation.
Partout, en Europe, l'aide alimentaire est sous tension pendant que le CAC 40 augmente ses dividendes. Nous filons ensemble tout droit vers l'abîme, ou vers le point de rupture politique. De ces deux options, je préfère de loin le changement radical de politique.