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9 décembre 2022

« Un avenir commun impossible » ?

Yann Bizien

Grand renoncement, grand endettement, grand déclin, grand effondrement, grand déclassement, grand ensauvagement, grand remplacement, grand effacement...
Voilà le résultat de la politique des « bons sentiments », de la soumission, de la préférence étrangère, du peuplement, de la générosité internationale idéalisée, de la lutte contre le « grand rabougrissement » et de l’engagement contre le « grand repli » d’Emmanuel Macron.
L’immigration massive que nous subissons est le plus grand fléau de toute l’histoire de France.
François Hollande et Emmanuel Macron ont cédé sur nos frontières, cédé sur les régularisations de clandestins, cédé sur le dévoiement du droit d’asile et cédé sur le besoin de fermeté migratoire. Ils ont envoyé partout des signaux de faiblesse politique en maintenant l’illusion d’une France généreuse, attractive, solidaire et qui accueille dans de bonnes conditions.
La réalité est tout autre. Les étrangers sont pour la plupart mal accueillis en France malgré de multiples dispositifs d’aides particulièrement coûteux pour les contribuables. Nous les voyons dormir sous les ponts, participer à des opérations médiatiques spectaculaires organisées par des ONG immigrationnistes et engendrer une violence de plus en plus intenable pour les Français.
L’immigration sur notre sol n’est plus, de loin, une chance pour les Français et même pour les migrants. Nous ne pouvons plus les intégrer et les assimiler. Le poids de la dette et de nos déficits ainsi que notre état de saturation ne nous permettent plus de supporter le « fardeau migratoire », surtout quand la démographie du continent africain explose.
Dans des conditions fortement dégradées, de tous les pays membres de l’UE, la France reste celui qui offre encore le plus d’avantages en matière d’aide médicale aux clandestins, de regroupement familial, d’aides sociales et d’acquisition rapide de la nationalité sans aucune contrepartie en termes d’adhésion à la Nation, à la Patrie, à nos valeurs républicaines, à notre culture et à notre histoire.
Convention européenne des droits de l’homme, Conseil Constitutionnel, Conseil d’État et Tribunaux administratifs appliquent un droit humaniste et naïf qui favorise toujours l’immigration massive et qui dessert tous nos intérêts nationaux et même nos intérêts vitaux.
Le pouvoir, désormais, le redoute plus que tout : dans ces conditions, la France est en grand danger de liquidation, de révolution et de guerre civile. Voilà pourquoi il a organisé une vaste opération de désarmement des Français, pendant que la racaille conserve soigneusement ses armes pour accomplir sa mission.
Je vois tous les jours des mamans qui viennent chercher leurs enfants à l’école en parlant leur langue natale devant nos établissements scolaires puis devant leur progéniture dès qu’elles la récupèrent. Je vois tous les jours des centaines de jeunes étrangers de la "cinquième colonne". Ils sont désœuvrés et prêts à se livrer à tous les trafics, alors qu'ils sont pourtant en âge de travailler. Et je reçois tous les jours des images de violence ayant pour origine des étrangers. Un lien ? Quel lien ? Ne faisons pas d'amalgame !
Du fait de l’immigration massive et subie, qui transforme en profondeur et à une vitesse inédite notre démographie, le vivier de la belle jeunesse de France, celle qui était prête à défendre notre pays, à résister à un éventuel ennemi, n’a cessé de se contracter ces dernières années.
Autrement dit, les Institutions régaliennes ont de plus en plus de mal à exercer un « droit de tirage professionnel » sur une classe d’âge à 800 000 jeunes par an car la proportion de jeunes prêts à défendre la Patrie par les armes, si nécessaire, ne cesse de se réduire en France.
Dans notre pays, plus rien n’est fait pour faire face à une guerre de haute intensité, pour servir un contrat social commun à tous, pour cimenter les esprits, pour souder le peuple, pour unir les communautés, pour nourrir le sentiment d’attachement à notre Patrie et pour forger un esprit de défense français propice à une grande mobilisation nationale, si nécessaire.
Bien au contraire, tout a été fait pour rejeter ces valeurs et pour diviser les Français. Le SNU, service national universel, voulu par Emmanuel Macron, pour constituer un nouveau maillon d’assimilation, est un vrai fiasco. L’Éducation nationale, qui porte la responsabilité de son développement, de sa mise en œuvre et de sa gouvernance, peine à déployer le modèle retenu dans nos territoires. Et ce SNU ne concerne toujours, à ce stade, qu’une infime partie d’une classe d’âge chaque année.
Nous voyons se dérouler sous nos yeux le processus violent de la grande débâcle, du grand chaos et du grand délabrement entre des gens issus d’horizons multiples et variés qui ne s’entendent pas, ne s'accordent pas et qui n’ont plus de repères communs tant leurs cultures sont différentes et éloignées l’une de l’autre.
« L’avenir impossible », ce sera le bilan dramatique et historique d’Emmanuel Macron.
« On est mal patron » peut-on entendre. Je suis encore plus pessimiste : nous sommes foutus.