Translate

24 février 2023

HAPPY BIRTHDAY ORDURE

Gabriel Nerciat

Pas la peine de faire cette gueule, fripouille.
Tu as l'air encore plus pitoyable et dénudé avec ton treillis de bazar que lorsque tu jouais de la musique avec tes roubignoles – ton seul rôle notable.
Qu'est-ce que tu crois ? Ce n'est pas parce que c'est ton anniversaire aujourd'hui qu'on va t'offrir la Lune ni tes avions à la noix, que tes branquignoles de soldats de toute façon ne savent pas plus piloter que les chars dont tu manquais.
Une seule grande ville de conquise en un an pour presque 200 milliards de dollars venus de l'Ouest et 120 000 morts, ça ne le fait pas au compteur, arsouille.
Maintenant tu nous les brises sérieusement, sache-le. Tu es encore plus nul que le général Petraeus ou le satrape Hamid Karzaï, c'est dire. Et eux au moins, même s'ils coûtaient presque aussi cher que toi, ne réclamaient pas la Troisième Guerre mondiale tous les quatre matins après chacun de leurs fiascos.
Il y a un an, seuls les Russes te détestaient ; maintenant, c'est nous, et tu n'as encore rien vu.
Pour une partie croissante des peuples européens, tu incarnes le visage de la fourberie, de l'escroquerie, du danger mortel et de la scélératesse bavarde.
Au final, tu n'auras fait que mener à la destruction de plus en plus complète de ce que tu appelles faute de mieux ton pays, et tu l'auras fait au nom d'intérêts inavouables qui ne sont même pas ceux des tiens.
On s'est longtemps demandé contre quoi pourrait un jour se définir l'Europe. Eh bien, c'est par le refus de tout ce que tu es, et de ce vers quoi tu désires nous mener. Jamais toi et les tiens ne ferez partie des nôtres ; do you understand, Matamore ?
Ta défaite sera notre victoire, peut-être bien plus que celle de Poutine.
Car la destruction et la dislocation de ton État croupion seront la pierre d'angle de notre souveraineté et de notre sécurité futures.
Maintenant, ferme-la pour de bon et tire-toi. On t'a déjà beaucoup trop vu. Va faire les poches des Polonais ; ils sauront se faire rembourser sur ta gueule le moment venu, crois-moi.