Les autoritarismes du XXIème siècle sont plus que jamais à l’offensive, cette fois « chez nous ».
On a déjà subi l’autoritarisme politique d’un président immature et incohérent, mais aussi son autoritarisme sanitaire, guerrier, social, LGBT, wokiste et d’opinion.
Tout ceux qui s’éloignent de ses caprices, de sa pensée et de sa volonté sont rejetés, disqualifiés et ostracisés.
Il suffit de naviguer un peu sur Tweeter pour s’en rendre compte : la macronie est aussi insultante, outrancière et injurieuse.
Mais voilà que revient l’autoritarisme vert, celui qui nous rend coupables de tout. Certes, s’il s’agit de sauver la planète, la cause, j'en conviens, est louable. Il faut sans doute mieux conjuguer économie et écologie. Mais l’autorité nécessaire doit être juste, adaptée, proportionnée, acceptée et limitée.
Le problème est qu’il il faut un coupable, l’homme blanc, beaucoup de fiscalistes et surtout toute une armée de moralistes qui « à force de penser vert, voient rouge partout ». Après la désindustrialisation et son corollaire, la contraction de la classe ouvrière, voici que la Cour des Comptes, pas n'importe qui, exige la réduction du parc "bovins" français pour réduire nos émissions de méthane consécutives au processus de fermentation (CH4). Nous n'avions déjà plus beaucoup d'agriculteurs et de paysans. Nous risquons fort d'en perdre davantage. Oui, l'écologie est nécessaire. Mais l'écologisme exclusif et punitif est un autoritarisme.
Mieux, nous n’allons pas tarder à subir un autoritarisme d’un autre genre : celui qui va bientôt contrôler les propriétaires chez eux pour s’assurer qu’ils remplissent bien leurs obligations légales d’entretien de leur patrimoine sous peine de subir des pénalités et, pire, d’être déchus de leur titre de propriété pour en refaire de simples locataires. Les propriétaires deviendront une espèce rare.
Ceci n’est pas de la propagande et ceci n’est pas une vulgaire théorie du complot. Un parlementaire macroniste a travaillé sur une proposition de loi sur ce sujet.
Ceci est la politique, réelle, telle qu’elle nous vient de cet exécutif qui exerce une emprise et un contrôle toujours plus grand et plus étouffant sur nos libertés et sur la société.
Jusqu’où, jusqu’à quand ? Quelle sera la limite rouge écarlate acceptable pour le peuple dépossédé de sa souveraineté par une classe politique française déconnectée et des technocrates européens non élus de plus en plus présents dans les instances internationales pour prendre des décisions en notre nom, dans notre dos, sans notre avis et à nos frais ?
Winston Churchill a eu raison jusqu’à peu : la démocratie était jusqu’ici le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. Jusqu'ici, oui. Car le problème est qu’elle vient de les rejoindre. Elle est désormais dans le même panier des systèmes délités.