Gabriel Nerciat
Parue dans le Figaro il y a deux jours, cette tribune - relayée par Jean-Pierre Chevènement et signée entre autres par Marcel Gauchet, Pierre Mazeaud, Arnaud Montebourg, Nicolas Dupont-Aignan, Michel Onfray, Stéphane Rozès, Jérôme Sainte-Marie, Guillaume Bigot, Arnaud Benedetti ou encore Georges Kuzmanovic, Bertrand Renouvin et Julien Aubert - est la plus intelligente et la plus pertinente qu'on ait consacrée à la question européenne depuis longtemps.
On peut même la considérer comme prémonitoire après avoir entendu la longue apologie de la "dictature humaniste supranationale" dont le Banquier Président Emmanuel Macron s'est fait le chantre ce matin à la Sorbonne en développant sa vision de ce que doit devenir l'UE lors de la prochaine décennie.
Il n'y aura pas de salut possible en France tant que tous ceux qui ne partagent pas le contenu de ce texte ne trouveront pas le courage et les moyens nécessaires pour se liguer à l'intérieur d'un même bloc partitaire et électoral, quelles que soient les différences idéologiques qui peuvent les opposer par ailleurs.