Marc Amblard
-3/12/2025- Un smicard cotise à hauteur d’un peu plus de 500 € par mois pour la retraite (pas la sienne puisque nous avons choisi un système par répartition) et ce, durant 43 ans.
Si cette somme était capitalisée et placée sur les marchés boursiers (S&P500 par exemple), notre salarié empocherait en fin de carrière 3.500.000 € environ (si perfs futures = perfs passées).
Si cette somme était capitalisée sur des supports plus diversifiés et plus prudents, il empocherait aujourd’hui 1.500.000 €.
Dans le 1er cas, le capital accumulé lui procurerait une rente mensuelle de 16.500 €. Dans le second cas, 7.000 € environ.
Dans les deux cas, il pourrait, à son décès, transmettre un pactole substantiel à ses ayant-droits.
Le refus de la capitalisation entraîne deux conséquences malheureuses :
a) La pension actuellement versée se limite à seulement 1.200 €
b) Comme il cotise non pas pour sa future retraite mais pour les retraités actuels, il est en réalité, fort peu probable qu’il puisse percevoir cette pension, aussi faible soit-elle. Pour des raisons démographiques entre autres.
La peur n’évite pas le danger mais elle permet de s’y préparer…
