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18 décembre 2023

ÉPURATION CULTURELLE

Gabriel Nerciat

Personne n'a l'air de s'en soucier, mais il existe à Paris, au 79 de la rue de Varenne, un luxueux hôtel particulier dit hôtel de Biron qui accueille les œuvres d'un sculpteur obscène, phallocrate, adultère, obsédé sexuel, titanesque, prédateur, barbu, sans doute misogyne et ultra-nationaliste (c'était un admirateur éperdu des cathédrales gothiques, du patrimoine français médiéval et un chantre de l'enracinement), qui contribua par son égoïsme patriarcal à rendre folle sa jeune maîtresse et disciple Camille C. après l'avoir contrainte à avorter plusieurs fois de ses œuvres.
Ce porc a reçu nombre de commandes publiques de la part de l'État, et a été fait commandeur de la Légion d'Honneur de la main même de son ami Georges Clemenceau, autre obsédé notoire.
Ce scandale, dont tous les gens bien informés des milieux culturels parisiens connaissent hypocritement tous les détails, ne peut pas durer plus longtemps.
Je suggère donc à Mesdames Rima Abdul Malak et Elise Lucet de faire ce que doit, afin que sa Légion d'Honneur lui soit retirée dans les plus brefs délais et que l'Hôtel de Biron se retrouve rapidement désinfecté.

L’horreur qui vient

H16

18/12/2023 - Les autorités redoutent un attentat d’ici la fin de l’année. Elles l’ont d’ailleurs très médiatiquement fait savoir, tant du côté européen que du côté français afin que toute la population soit correctement transie d’inquiétude et de méfiance pour la période des fêtes.

Et donc, que ce soit le résultat d’une action préparée de longue date restée discrète voire secrète au point d’échapper aux renseignements policiers, ou qu’il s’agisse d’un événement quasiment improvisé, selon toute vraisemblance, les prochaines semaines ou, plus probablement, les prochains mois verront un nouvel événement terroriste en France.

Notons que tout aura été fait pour, et qu’on pourra raisonnablement écarter tout hasard dans la préparation des consciences tant est difficile à cacher la volonté pour une bonne partie des politiciens d’importer avec gourmandise le conflit israélo-palestinien en France. Ici, on comprend bien évidemment la mécanique politique à l’œuvre : toute nouvelle tension, toute nouvelle bouffée d’horreur en France servira essentiellement à accroître les prérogatives de l’État et des gens qui le gouvernent, et tout événement violent sera prétexte à accroître les possibilités offertes à ces derniers de pressurer la population, de la museler et de la contraindre dans le sens qui leur plaira.

Il n’y a guère besoin d’extrapoler. Même quelque chose de relativement bénin (voire festif selon certains) comme les Jeux Olympiques d’été permet d’illustrer le point : ces célébrations dispendieuses, largement coupées des préoccupations directes de l’écrasante majorité de la population, servent déjà à passer nombre de lois et de décrets afin de transformer la capitale en véritable enfer carcéral pour ses habitants, et à mettre en place des mesures (notamment numériques) dont on sait qu’elles perdureront bien au-delà de leur raison initiale.


Dans ce contexte, il est facile de comprendre que n’importe quel attentat un peu plus large qu’un simple échange de coups de couteaux (qui ne ferait qu’attiser ce que la classe jacassante appelle maintenant hypocritement l’ultradroite) pourra servir d’une part à terroriser la population (ou tout faire pour) et d’autre part à renforcer le contrôle policier… sur ceux qui pourraient trouver la situation un peu saumâtre et vouloir se défendre (encore l’ultradroite, comme par hasard).

Il semble donc évident qu’un événement majeur, avec à la clé plusieurs (dizaines ?) de morts aura lieu dans les prochains mois, disons pour donner une idée, d’ici Noël 2024. Quelque chose comme ce qui s’est passé en Israël où des villages entiers furent attaqués par de petites troupes de terroristes.

Cela n’a absolument rien de farfelu puisqu’on en a déjà l’ébauche germée dans les cerveaux manifestement sous-dimensionnés de quelques individus qui ont, fort heureusement, réussi à se faire gauler : « On passe à quatre ou cinq, armés, tu tues tout le village en une seule nuit, c’est facile, je te dis que tu peux faire ça, c’est facile ! »

On devra se demander pourquoi les autorités ont jugé bon de faire connaître médiatiquement ces projets d’attentats de ces soi-disant “réfugiés” mais il est clair que ce faisant, outre disséminer l’idée encore un peu plus, cela permet d’établir un précédent, à toutes fins utiles. Dès lors, on peut imaginer que d’autres, un peu plus finauds que ces pieds nickelés du djihadisme, s’organisent déjà avec une meilleure discrétion. Peut-être ceux-là acquièrent-ils lentement des armes personnelles, chacun dans leur coin, la filière ukrainienne servant sans nul doute à les fournir et, un petit matin, ou un soir, ils choisiront de passer à l’action de manière individuelle selon un plan préparé à l’avance et discuté hors des réseaux numériques les plus écoutés.

On imagine sans mal qu’ils débouleront dans l’un de ces villages tranquilles où la gendarmerie est sous-équipée et en sous-effectif chronique d’autant plus que la commune, sans barres HLM, sans racailles et sans gentils clandestins, est très calme et ne nécessite donc que peu de services de proximité que l’État n’a de toute façon aucune volonté de maintenir localement. Les dégâts (en nombre de morts, en blessés) y seront logiquement élevés.

Ceci n’est qu’un scénario possible mais au vu du nombre de candidats potentiels à ce genre d’action, au vu de l’état général des services de renseignements en France, au vu de la compétence moyenne de nos autorités, on avouera que ce n’est pas le scénario le plus fou fou non plus.

On peut aussi garantir que l’action des forces de l’ordre sera spectaculairement foireuse pendant un bon moment avant de pouvoir les stopper. Peut-être même une partie des perpétrateurs pourra – comme par hasard – s’enfuir dans la nature.

Pour donner un ordre d’idée, une poignée d’attaquants, cinq ou six (soit seulement trois de plus qu’au Bataclan) peuvent faire des dizaines de morts et de blessés dans une poignée de villages. À quelques dizaines, le massacre serait rapidement monstrueux face à des populations qu’on a, volontairement et largement, habituées à dépendre totalement de l’État pour sa sécurité, dont on a patiemment limé les dents, les griffes et toute envie de combattre à coup de lois scélérates diminuant toute possibilité d’auto-défense, de (dé)moraline en baril distribuée tous les soirs sur les ondes, et de prunages vexatoires pour la moindre hausse de sourcil un peu trop rapide.


Ici, parier sur l’incompétence totale des autorités françaises à réagir rapidement et efficacement dans ce genre de terrible contexte n’est même pas un pari osé, c’est malheureusement le moins risqué. Du reste, les attentats du 13 novembre 2015 ont amplement montré la désorganisation des forces d’intervention et des autorités. Qui imagine que l’équipe actuelle serait soudainement plus affûtée que celle d’alors ?

En revanche, on peut garantir la bonne compétence de la même brochette pour la récupération d’un tel événement, afin de poser les derniers jalons, les plus sévères, les plus lourds et les plus définitifs d’un véritable État-policier, c’est-à-dire une dictature parfaitement étanche. Cela ne fait aucun doute.

En réalité, c’est précisément pour cela que la menace d’attentats a été clairement annoncée urbi & orbi par nos autorités, l’apeurement des populations étant un des effets directs recherchés. C’est pratique, une population apeurée : bien préparée à une horreur qu’on a quasiment vendue comme inévitable, elle sera à point lorsque l’horreur surviendra.

Quelques centaines de morts d’un côté, un pouvoir quasi-illimité de l’autre : pour des élites parasitaires et parfaitement dénuées de tout scrupule, le calcul est vite fait et la question de la marche à suivre, “elle est vite répondue” pour des dirigeants qui sentent leur fin inéluctable sans la mise en place d’une poigne de fer contre le peuple.

En fait, il n’y a guère lieu d’épiloguer. Gérard Collomb, dans un rare moment de lucidité que permet l’abandon de la politique, expliquait au sujet de certaines populations qu’on vivait actuellement côte à côte, et qu’on risquait vite “de se retrouver face à face”.

Nous y sommes.


RIMA ABDUL MALAK MOLOCH SANS RIME

Gabriel Nerciat

Est-ce qu'il n'y aura vraiment personne, dans le petit monde des arts et des lettres, pour répondre à cette médiocre et stupide technocrate libanaise pourvue d'une gueule de salsifis (oui, je sais, c'est sexiste de s'en prendre au physique des femmes, mais quand une femme est "en même temps" très laide et très arrogante, il faudrait qu'elle ait au moins la décence d'exciper d'une vertu quelconque pour qu'on consente un peu à l'oublier) que ce qui nous fait honte en France, c'est plutôt qu'un personnage aussi insignifiant et périssable qu'elle occupe le ministère créé pour André Malraux par la volonté du plus catastrophique et illégitime président de la Ve République.
Cette race de gens se croit vraiment capable de tout : de décider qui on peut admirer ou pas, lire ou non, regarder ou cacher, décorer ou dégrader à volonté.
Alors que rien, rigoureusement rien, ne leur donne autorité, légitimité ou licence pour décider de cela.
La dernière fois que quelqu'un avait entendu parler de Madame Abdul Malak, c'est lorsqu'elle avait émis l'hypothèse que les chaînes du groupe Bolloré ne soient plus autorisées à émettre sur la TNT.
Maintenant, elle prétend ôter sa Légion d'Honneur à Depardieu, sans doute pour faire oublier qu'elle est payée à ne rien faire dans ses bureaux de la rue de Valois.
D'ailleurs, ôter ses décorations à une personnalité publique soudain jugée indigne ou contrevenante à l'orthodoxie des élites mondialisées auto-proclamées, je sens que c'est une pratique qui va avoir beaucoup d'avenir ; on l'a vu récemment avec Madame 4%, de son vrai nom Valérie Pécresse, exiger le retrait d'un prix Simone Veil décerné à Zineb El Rhazoui pour cause de pro-palestinisme intempestif, à la demande semble-t-il de l'imbécile patenté dont l'ancienne présidente du Parlement européen avait cru bon d'accoucher lorsque la légalisation de l'avortement n'existait hélas pas encore.
Si Depardieu, l'acteur français vivant le plus illustre et le plus écrasant (dans tous les sens du terme) du dernier demi-siècle, n'est pas digne de la Légion d'Honneur, alors, franchement, qui l'est ?
Pierre Niney, Guillaume Canet, Philippe Torreton, François Ozon, Raphaël Enthoven, Marc Lévy, Arthur, Emmanuel Carrère ? Caroline Fourest, peut-être ?
Non seulement Depardieu a raison de répondre à cette cruche par le mépris le plus total, mais la moitié des acteurs et metteurs en scène du pays devraient lui répondre en choeur d'aller se faire foutre.
Notons, pour la plus grande confusion des néo-féministes, que les seules à oser prendre la défense publique de Depardieu sont des femmes : Nathalie Baye, Fanny Ardant, Catherine Deneuve, Sandrine Kimberlain.
Peut-être qu'on devrait leur retirer leurs médailles, à elles aussi.

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17 décembre 2023

mélimélo

⬦ À propos d'Emmanuel Macron et du gouvernement : « Ce sont des marins d’eau douce qui continuent leur partie de cartes sur le pont du Titanic qui coule. »
Philippe De Villiers

⬦ C’est étrange ce phénomène contemporain : dès qu’un fou arrête son traitement il devient islamiste.
Denis Parent

⬦ Les gens aiment prendre des risques.
Certains font des courses automobiles, grimpent sur des montagnes vertigineuses...
D’autres se rendent à des fêtes villageoises ou se promènent dans Paris...
Radu Portocala

⬦ La guerre actuelle n'est pas contre le Hamas, mais contre la population de Gaza (..). L'arrestation d'équipes médicales à Gaza est un choc pour nous (..). Nous allons remettre tous les documents à la Cour Pénale Internationale.
Dr Christou, Président de Médecins Sans Frontières

⬦ Si Israël gagne la guerre physique à Gaza, il est en train de perdre la guerre morale ou spirituelle, en se discréditant aux yeux du monde entier, par sa violence aveugle et disproportionnée.
Yann Thibaud

⬦ Un génocide est une entreprise de desctruction de toute une lignée humaine : on massacre des humains pour ce qu'ils sont, pour les gènes qu'ils sont censés porter. Je connais trois génocides : celui des Arméniens par les Turcs, des Juifs par les nazis, des Tutsis par les Hutus. Les Américains n'ont jamais commis de génocide: ils voulaient seulement prendre la place des "Indiens". Un massacre "ordinaire" peut faire plus de morts qu'un génocide. Mais ce n'est pas une question de comptabilité, mais d'intention.
Denis Collin

⬦ Dieu merci, Israël est la « seule démocratie dans la région », imaginez que nous en ayons plusieurs !
Raja Chemayel

⬦ Les visages trompent rarement. On a l'âme de son visage et le visage de son âme.
Paul Brulat

⬦ Une personne qui apprend à penser ne peut revenir à obéir comme elle le faisait avant ; non pas par esprit rebelle, mais par habitude désormais acquise de remettre en question et d'examiner toute chose.
Hannah Arendt

⬦ Le cerveau humain est capable de bien des choses incroyables, le déni en est une.
Alexis Haupt

⬦ Les médecins ne sont plus des médecins. Ils sont devenus des prescripteurs de drogues, rien d'autre.
Véronique Faucheux

⬦ Absolument TOUT ce que je voudrais dire et écrire, chaque mot, chaque idée, chaque expression, chaque image, chaque signe de ponctuation que j’emploierais m’enverraient directement visiter les geôles macronniennes.
Vous conviendrez que ce serait dommage même si ce serait l’occasion que vous m’apportiez des oranges.
Anne-Sophie Chazaud

⬦ « Une naine blanche » : trois discriminations dans la même formulation : nanophobe, mysogine, et néo-coloniale ! Il faut dire “une étoile de petite taille racisée”. Salauds d’astronomes mâles !
Denis Parent

16 décembre 2023

USA - LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS ENGAGE UNE PROCÉDURE POUR DESTITUER JOE BIDEN

Marc Amblard


1. L'enquête qui vise depuis plusieurs mois le fils Hunter a révélé l'ampleur de la corruption de Joe Biden alors qu’il était le vice-président de Barak Obama. J’invite ceux qui auraient des doutes à visionner une vidéo de 2016, dans laquelle Biden se vante d’avoir fait licencier le procureur général ukrainien pour avoir enquêté sur Burisma, compagnie gazière qui versait des pots de vin à Hunter. Biden a soudoyé l’Ukraine en suspendant l’aide américaine jusqu’à ce que le procureur soit limogé. Vidéo ci-dessous.

2. Les dossiers de vol montrent que Hunter a volé sur Air Force 2 plus de 400 fois pendant que son père était au pouvoir. Il existe d’innombrables e-mails et SMS adressés à Hunter Biden le remerciant de les avoir présentés à son père Joe.

3. Des messages WhatsApp de Hunter révélés aux procureurs prouvent qu’il utilise le nom de son père pour conclure des accords commerciaux en proférant parfois des menaces de représailles. L'ordinateur oublié par le fils chez un réparateur a fourni une montagne de preuves contre le père (notamment les commissions de 10% qu’il percevait contre influence).

4. Ce système de paiement occulte vise le fils, le père mais également le frère du président James Biden ainsi que la maîtresse de Hunter et épouse de son fils décédé Beau, Hallie Biden. C’est ce qu’a révélé la direction de Cathay Bank avec les montants correspondants.
 
5. Attention, ne soyons pas dupes. L’enquête sur le président ne peut prospérer qu’avec l’accord des démocrates, majoritaires au Sénat. Cette procédure sert en réalité leurs intérêts : faire en sorte que Joe Biden ne se représente pas aux prochaines présidentielles pour placer un candidat plus « présentable ». L’actuel président est si peu populaire que son déficit de voix pourrait ne pas être compensé par la fraude électorale en novembre 2024.
Marc Amblard - 15/12/2023

Novak Djokovic
Interview accordée à 60 Minutes sur CBS (extraits)


- La force mentale semble être votre plus grand don.

Je dois vous corriger. Ce n’est pas un don. Cela vient avec le travail.

- Vous travaillez votre mental comme vous travaillez votre service ?

Absolument. Il y a différentes techniques. La respiration consciente est une partie importante dans les gros moments de tension. Je donne l’impression d’être imperméable mais il y a une tempête à l’intérieur, croyez-moi. La plus grosse bataille est avec soi-même. Vous avez des doutes et des peurs. Je le ressens à tous les matches.
 
Je n’aime pas cet état d’esprit que je vois beaucoup dans le sport où l’on dit : « Ne pense qu’à des choses positives, soit optimiste. » Il n’y a pas de place pour l’échec, pas de place pour les doutes. C’est impossible ! Tu es un être humain. La différence entre les plus grands champions et ceux qui ont des difficultés à atteindre le plus haut niveau est la capacité à ne pas rester dans ces émotions trop longtemps. Pour moi, c’est très court. Dès que je les ressens, j’en ai conscience, peut-être que j’explose, que je crie, peu importe, mais ensuite je suis capable de rebondir et de me recentrer.
 
La quantité de pression et de stress est tellement plus élevée si vous avez le public contre vous. La plus grande partie de ma carrière, j’étais dans un environnement hostile. J’ai appris à évoluer dans cet environnement et certains pensent que c’est mieux pour moi si les gens ne m’aiment pas car je peux jouer mon meilleur tennis. C’est arrivé mais j’apprécie plus d'être dans un environnement où je suis soutenu.

Les sondages du néant et de la course à l’abîme

Maxime Tandonnet


« Le Rassemblement national arriverait en tête avec 28% des intentions de vote aux élections européennes de 2024, selon un sondage Ipsos et Sopra Steria en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde, publié samedi 16 décembre. Un chiffre en hausse de quatre points par rapport à juin. À la deuxième place, la liste Renaissance affiche 20% d’intention de vote selon ce même sondage. En troisième position, la liste conduite par Raphaël Glucksmann (Place publique), en passe d’obtenir l’aval du Parti socialiste, rassemble 10,5% des intentions de vote, devant celle des Écologistes (9,5%) et de La France insoumise (7,5%). Enfin, Les Républicains affichent un score de 8%, selon cette enquête d’opinion. Le sondage a été réalisé sur un échantillon 11 691 personnes. Les intentions de vote sont calculées parmi la part des sondés certains d’aller voter, soit entre 41% et 45%. La marge d’erreur va de 0,2 point à 1,1 point de pourcentage. »

D’abord, il importe de diviser au moins par deux les scores affichés pour tenir compte de l’abstentionnisme prévu et se faire une idée de la véritable popularité des partis. Le RN à 14% de l’électorat, n’a rien, contrairement, aux commentaires dominants, d’une « poussée irrésistible » venue des profondeurs du pays à l’image des grandes poussées nationalistes du XXe siècle. C’est un mensonge et ce niveau sondagier de 14% de l’électorat est une constante depuis des décennies. Le parti gouvernemental à 10% est un score misérable qui montre l’extrême impopularité de l’équipe au pouvoir. 1 Français sur 10 serait prêt à soutenir le parti du chef de l’État : pas de quoi pavoiser. Quand au PS, il gagne à la marge ce que perd LFI à la suite de son naufrage idéologique. Rien de bien nouveau non plus.

La vie politique française est devenue un jeu d’illusion grotesque fondé sur l’émotionnel. Elle consiste à afficher dans l’écran de télévision un petit bonhomme télégénique de moins de 40 ans, moins de 30 encore mieux, gendre idéal au coup de menton mussolinien facile, n’ayant jamais travaillé, jamais assumé la moindre responsabilité, pur militant politicien, jamais œuvré en dehors de la politicaille et donc totalement déconnecté du monde des réalité, un petit frimeur de cour de récréation en somme, pour glaner quelques points sondagiers, tout dans la gueule, rien dans l’intelligence ni même le caractère. Croyez moi SVP : l’aptitude à donner des coups de menton virils à la télévision ne préjuge en rien du sens de l’État, du courage et de la vision. Et je dirais même le contraire. L’ère des petits coqs de la basse-cour politico-médiatique est venue.

Pendant ce temps le pays souffre et décline irrésistiblement : dette publique, violence sanglante, prélèvement obligatoires, chaos social, pauvreté, logement, niveau scolaire, santé, énergie, pouvoir d’achat, immigration… Nulle part la scène politique actuelle n’offre aujourd’hui le moindre signe d’espoir, la moindre lueur positive. Le pays est gagné par un immense dégoût. Et sans doute n’avons nous pas encore atteint le fond de l’abîme. Il faut une révolution pour restaurer la démocratie française.

MON SUICIDE, MA DIGNITÉ, MON DROIT (ne manque que la musique de Loulou Gasté)

Gabriel Nerciat

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Sur l'euthanasie, je crois que je viens d'avoir une bonne idée.
Je suis en effet partisan de sa légalisation, mais pour une durée n'excédant pas vingt-quatre heures.
La mise à mort, douce et médicalisée, des patients, malades ou non, jeunes ou vieux, lassés de persévérer dans leur être commencerait juste après minuit et s'achèverait au cœur de la nuit suivante.
Pour ce qui est de Line Renaud, on ferait comme dans le film de Bertrand Tavernier avec Romy Schneider : un caméraman déguisé en infirmier filmerait son départ tant attendu sur fond sonore de ses plus grands succès.
Ce serait émouvant, non : on serait enfin sûrs avant d'aller se coucher que plus jamais l'exaspérante étoile des neiges qui ne voulait pas fondre ou la cabane canadienne avec son écureuil plus vieux que Mathusalem ne viendraient désormais nous importuner.
Quant à la pauvre Françoise Hardy, je n'ai vraiment rien contre elle, au contraire, et je veux bien croire que les maux qu'elle endure n'ont vraiment rien de très plaisant, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a une certaine indécence – pour ne pas dire une indécence certaine – à voir des stars d'un âge canonique exiger par voie de presse que le suicide devienne un droit subjectif inaliénable garanti par la loi et les services diligents des disciples d'Esculape qui n'ont pas été formés pour ça.
Pourquoi ? Parce que Line ou Françoise le valent bien ? Parce que c'est censé faire pleurer dans les chaumières, entre le Téléthon, les victimes supposées de Gérard Depardieu et la guerre en Ukraine ?
Ce ne serait pas quand même un peu de la récupération, comme on dit sur BFM-TV ou sur la télévision d'État concernant d'autres sujets (sur C-News aussi, d'ailleurs, si l'on en croit Pascal Praud et William Goldnadel) ?
Parce qu'il faut absolument céder à tous leurs derniers caprices, comme si endurer l'épreuve ultime de l'agonie, c'était vraiment trop demander pour ces dames qui ont vécu pendant des décennies au coeur fastueux de la Société du Spectacle, et qui n'ont visiblement pas le cran nécessaire pour tirer elles-même le rideau le moment venu ? Moi c'est l'œuvre en Pléiade de Montherlant que j'offrirais à Line Renaud, plutôt qu'une seringue de poison...
Le bourgeois progressiste moderne veut maîtriser et ordonner sa propre mort, même pas comme Caton d'Utique qui demandait à son esclave préféré de lui planter une épée dans le ventre après la victoire de César, mais tout simplement aux frais du contribuable, après avoir entamé le lugubre refrain des droits individuels indéfiniment extensibles jusqu'à l'infini (dans le domaine privé ou biologique comme dans le domaine fiscal ou législatif).
Il y a des gens, vraiment, qui ne gagnent rien à vivre trop longtemps.
Sur cela au moins, nous sommes bien d'accord.

Finalement, les bricolages ARNm ne marchent pas top

H16

15/12/2023 - Le 6 décembre dernier, une étude majeure parue dans Nature et, à ce titre, examinée par des pairs, a fait mention d’un petit souci découvert dans la technologie d’ARN messager, cette fameuse technologie actuellement utilisée dans des produits sûrs, efficaces mais qui ne parviennent pas à éviter l’infection ni la transmission d’un virus qui ne sort surtout pas d’un laboratoire chinois.

Cette étude, assez technique, a été largement résumée dans un article du Telegraph qui explique en substance qu’une personne sur quatre ayant reçu la fameuse piqûre Pfizer a “développé une réponse immunitaire inadéquate”, ce qui est un délicat euphémisme pour dire que le produit ne faisait pas réellement ce qu’il était censé faire (et on ne parle pas de lutte contre l’infection et la transmission ici, de grâce, oubliez ça).


En pratique, l’étude en question explique qu’un ingrédient nécessaire à ces concoctions (la 1-méthylpseudo-uridine) provoque lors de son utilisation au sein des cellules un problème malencontreux : il perturbe la traduction de l’ARN en “glissant” de temps en temps. Au lieu de produire la protéine de pointe prévue, ces “minuscules” erreurs de traduction créent… d’autres protéines (à hauteur de 8% apparemment), nouvelles, plus ou moins amusantes et de façon aléatoire ce qui empêche de prédire ce qui va réellement sortir de la cellule. Ceci semble se produire dans un quart à un tiers des cellules (et non un tiers des patients comme le Telegraph le rapporte de manière erronée).

Le souci, c’est qu’il y a des trillions de paquets d’ARNm dans chaque injection miraculeuse. En somme, chaque personne injectée subit potentiellement ces erreurs de production. Comme ce genre d’injection et de procédé est relativement nouveau (il n’est en place que depuis 2021), personne ne peut prédire quels types de problèmes ceci peut causer, notamment parce que ça n’a jamais été testé auparavant. Pour un produit dont les politiciens ont seriné qu’il était le mieux testé et le plus sûr de l’histoire de l’Humanité, on a vu mieux.


L’étude martèle, d’un bout à l’autre, qu’il n’y a (pour le moment) aucune preuve directe que ces productions non contrôlées chez l’homme, générées par BNT162b2, sont associées à des effets indésirables, et elle en profite pour noter qu’il est donc très important, pour garantir le bon fonctionnement de cette technologie, de corriger ce problème par exemple en modifiant la séquence d’ARNm concernée afin de réduire ces événements de “décalage des ribosomes”.

En effet, mais cela va demander du travail : on se souviendra que l’utilisation de la pseudo-uridine est nécessaire pour éviter que l’ARN en question ne soit systématiquement détruit trop tôt par les cellules du receveur. Dès lors, ou bien on trouve un moyen, cette fois-ci efficace et sans bavure, pour que ce vecteur génétique parvienne dans la cellule sans être détruit, ou bien on s’expose à des productions mal maîtrisées de protéines non désirées.

Au passage, l’intégralité de l’étude a été rédigée pour passer au travers des fourches caudines de l’examen par des pairs résolument peu enclins à accepter l’idée que tout ceci serait un bricolage aboutissant à une grosse erreur médicale. Au début, le lecteur conclut (à tort) qu’elle est même une magnifique apologie du procédé mis en place, d’autant qu’à chaque fois qu’ils en ont l’occasion, les vingt auteurs décrivent avec optimisme l’avenir radieux de cette technologie de l’ARNm… une fois que ce petit problème gênant (et irrémédiable) aura été éliminé de la formule. C’est ainsi que l’étude n’a pas été censurée et a été publiée.

Cependant, on peut lire ceci de l’un des auteurs de l’étude (Anne Willis) :

Ces résultats sont particulièrement importants (…) pour la conception et l’optimisation de futures thérapies basées sur l’ARNm afin d’éviter les erreurs de traduction qui peuvent diminuer l’efficacité ou augmenter la toxicité.


Eh oui : lorsque la séquence n’est pas lue correctement, il se pourrait que le procédé qui a déjà été injecté des milliards de fois produise des erreurs de traductions qui “peuvent diminuer l’efficacité, augmenter la toxicité” du résultat. Sans blague.


C’est un peu comme si une usine de saucisses produisait des saucisses la plupart du temps et, le reste (minoritairement mais de façon tout à fait visible), produisait de l’air chaud neutre et des poisons plus ou moins violents (mélange au hasard). Si l’on peut se rassurer en imaginant que ces poisons sont rares, on peut néanmoins s’inquiéter sur le taux général de fiabilité. Est-ce suffisant ?

Et est-ce suffisant alors que – sans aucun rapport bien évidemment, mais avec une insistance maintenant préoccupante – on observe dans les données démographiques des populations massivement injectées des tendances inquiétantes ?


On a heureusement ici l’explication habituelle et réconfortante d’une simple coïncidence qui a le mauvais goût de se répéter partout en Occident mais qui, les experts sont formels, ne veut rien dire de particulier. Les actuaires, qui doivent payer les polices d’assurances de personnes subitement décédées dans la force de l’âge et qui doivent donc remettre en cause leurs tables de mortalité pour tenir compte de petits écarts constatés récemment en seront pour leur frais.


Et de toute façon, au grand soulagement des autorités, la confiance des Français dans leur système de soin, dans les autorités médicales et dans la fiabilité de l’actuel procédé ne fait aucun doute. Ou presque. La campagne de vaccination lancée en fanfare en octobre dernier a démarré sur les chapeaux de roues et a été un tel succès qu’on n’évoque plus du tout la question ni dans les journaux, ni dans les hôpitaux, ni même en famille.

Les fêtes approchent et les coïncidences se feront donc suffisamment rares pour ne pas être évoquées lors des repas de famille.


Macron est déjà entré dans l’Histoire

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français (RPF)


15/12/2023 - À quelques années de la fin de son dernier mandat, Macron se demande, paraît-il, comment il pourrait entrer dans l’Histoire ? Dernier avatar d’un président s’attaquant à tout et n’importe quoi, bille en tête et abandonnant la partie dès que la réalité de l’échec lui devient insupportable. Toute la question de ces deux quinquennats, oscille entre deux thèses. Les uns, comme Etienne Chouard, expliquant que ce qu’il fait devient clair, si on part du principe qu’il est là pour détruire le pays sur commande. Auquel cas on comprend les échecs en cascade qui ont déstabilisé le pays et l’ont réduit à un rôle de figurant économique et diplomatique sur la scène internationale. D’autres, comme beaucoup d’opposants, estiment qu’il est simplement incompétent, entourés d’incompétents, plus incompétents que lui, afin qu’il puisse rester le patron. S’en suit une interminable série de bévues, boulettes, mauvais choix, non-sens, qui nous amènent à la ruine d’à peu près tout ce qui faisait le bonheur de vivre en France.

L’affaire était mal emmanchée avec le scandale Alstom, lequel n’a finalement pas pu éclater suffisamment fort pour déstabiliser le pouvoir. Puis, les Gilets jaunes et petit à petit, les ministres mis en cause, ou en examen, les scandales d' « amis » de la macronie, avec Ferrand, El Guerrab et bien d’autres. Le Covid et sa gestion calamiteuse, les scandales liés au Covid, le Rivotril mortel de Véran, les mensonges en série sur l’efficacité des vaccins, des médicaments, des confinements… les dispositions carrément hors la loi, mais qui passent quand même avec Fabius, le responsable mais pas coupable du sang contaminé à la tête du Conseil Constitutionnel, qui avalise à peu près tout, même quand ça n’est pas constitutionnel. Le gouvernement le plus cher, avec un nombre de ministres record, des plafonds de fonctionnement explosés, pour l’Élysée, le record de mises en examen, les nominations entre amis et les recasages dorés, comme Castex à la RATP. Pour la partie institutionnelle… et on en oublie.

Pour les services publics, mêmes constats. L’hôpital à bout de souffle, une reprise en main des médecins, empêchés de prescrire pendant l’épisode Covid, des personnels licenciés en dehors de toute forme de déontologie, les millions de Français sans médecin traitant, une pénurie chronique de personnels, une gestion calamiteuse et hors de prix. L’école, avec désormais, des professeurs menacés, un niveau scolaire abominable, une pénurie de jeunes professeurs et l’impossibilité même d’enseigner correctement dans les quartiers les plus difficiles. À la clé, des pertes de compétences qui se font ressentir dans tous les domaines industriels. Une justice au fonctionnement particulier, avec laquelle les uns, issus de l’immigration arabo-afro-musulmane, bénéficient d’une mansuétude et de remises en liberté incompréhensibles, qui fait que l’on retrouve des récidivistes dans de nombreuses affaires sordides de viols, coups de couteau, affaires de drogue, meurtres, règlements de comptes et attentats. Pendant que d’autres, natifs solvables, se voient méthodiquement poursuivis jusqu’en enfer pour des infractions routières mineures, ou des faits dérisoires, sans commune mesure avec ceux des « invités ».

Les finances, avec un déficit record, une désindustrialisation record, un déficit du commerce extérieur record, des faillites d’entreprises record, un budget de l’État devenu ingérable, dans lequel la dette est devenue le principal poste de dépense. Des chiffres du chômage trafiqués, devenus tellement mauvais que même les artifices ne suffisent plus à les masquer. La note de la France qui échappe à la baisse par miracle, une surveillance par les instances économiques européennes et l’ensemble des indicateurs dans le rouge, dès aujourd’hui, à plus de trois ans de l’échéance présidentielle, sans compter les augmentations à venir de l’énergie, le futur coût des Jeux olympiques, les dépenses sociales en explosion. Les agriculteurs dans la rue, dont personne ne parle et des catégories socio-professionnelles quasiment toutes au bord de l’explosion. Déficits tous azimuts donc, malgré une fiscalité record, dans un hexagone devenu champion toutes catégories des prélèvements, sur la propriété et le travail et passé de la 6ème à la 25ème place en termes de richesse par habitant. Les rares qui réussissent encore, le font dans l’adversité, écrasés par les taxes et les normes, et la plupart du temps, sans faire appel à l’État.

Macron, c’est aussi plus de trois millions de migrants, pour la plupart, des hommes, arabo-afro-musulmans, une main-d’œuvre peu diplômée, cantonnée à des tâches subalternes… quand elle travaille.

C’est aussi une France déclassée au niveau international, avec un pays qui ne pèse plus rien dans les négociations de paix, où que ce soit, plus rien non plus au niveau économique. Le président, totalement ignoré, humilié régulièrement lors de sommets, quand il n’est pas pris en photo, ivre, dans une boîte de nuit africaine. Après avoir fermé Fessenheim, il s’en va à la COP28, expliquer qu’il faut mettre du nucléaire partout, au comble du « en même temps », qui aura été le fil rouge de ses mandats sans vision et sans moyen. Le corps diplomatique défait, la politique africaine en déshérence, le départ la queue basse des militaires de Barkhane, des manifestations anti-françaises dans les pays d’Afrique et un président de l’île confetti des Comores, qui se paye notre tête. Un acharnement européen et français à aider l’Ukraine, alors que la guerre est perdue et que l’économie russe fait de meilleurs scores qu’attendus pour l’année 2023, avec un Poutine sûr d’être réélu : l’Europe de Macron et von der Leyen a eu tout faux et elle s’entête.

Macron donc, cherchant un universalisme impossible, pour laisser une trace dans l’histoire de l’humanité, ne devrait pas se donner ce nouveau souci. Il est d’ores et déjà entré dans l’Histoire de France, comme le président de tous les records négatifs de la Cinquième République. Le Général de Gaulle ne reconnaîtrait ni son pays, ni sa Constitution. Les natifs de l’époque du Général de Gaulle non plus, ne reconnaissent plus leur pays, celui du Concorde, du France, de la Citroën DS, des ingénieurs Bertin et Leduc, du Mirage IV, de Marcoule, du TGV, des Chantiers navals, du Quai de Javel et des liesses du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Ce pays exportait du savoir, de la sagesse et des richesses, il importe désormais de l’incompétence, de la pauvreté et de la sauvagerie.