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4 avril 2024

Jonathan Sturel

Avril 2022 - Plus on creuse le dossier McKinsey, plus on découvre que ce truc est réellement un baril de nitroglycérine capable, si la justice se réveille un jour, de faire exploser la macronie en plein vol.
McKinsey travaillait donc à conseiller plusieurs États dont l'État français, notamment sur la politique vaccinale, et travaillait en même temps pour Pfizer qui était le principal fabricant, distributeur et rentier de la vaccination dans le monde.
Et McKinsey a organisé, pour les États, la stratégie vaccinale après les avoir convaincus de faire le choix de la vaccination la plus large possible. Comme par hasard.
McKinsey ne fait donc pas seulement du «conseil» mais également du lobbying : on peut en effet raisonnablement comprendre que la société Pfizer a payé le cabinet McKinsey, dont elle connaissait le degré d'influence dans les appareils institutionnels, pour qu'il oriente les États vers les choix les plus favorables financièrement à Pfizer. Ce qu'il a fait. C'est la définition du lobbying. C'est même carrément de l'infiltration.
Quant à l'État, savait-il que son client McKinsey travaillait aussi pour le principal vendeur de vaccins ? Et puisqu'on pose les questions qui fâchent : l'État savait-il que McKinsey est impliqué directement dans le scandale américain des opioïdes et qu'il a un parcours judiciaire long comme le bras ? Poser la question, c'est y répondre, car il le savait bien sûr.
Tout est absolument dingue dans cette histoire. Quand on pense que pendant que ce truc se mettait en place, la crème du journalisme d'investigation en France en était réduite à chercher des poux dans la tête de Raoult, tandis que les anti-complotisses professionnels, y compris les nains de l'Incorrect, multipliaient les articles incendiaires et hallucinés contre Fouché, Perronne ou France Soir.
Disqualification morale, intellectuelle et politique définitive pour ces tocards.