Translate

31 octobre 2023

ZELENSKY, ASSISTANT PRODUCTEUR DE POGROMS

Gabriel Nerciat

Non content d'avoir sans remords ni complexe fourni son nom d'origine juive comme alibi à une indigne et ahurissante alliance politique avec les dernières forces néo-nazies revendiquées du continent européen pour le compte de l'OTAN, le répugnant escroc-pétomane de Kiev, seul responsable officiel de la sanglante et ruineuse contre-offensive de cet été dont l'échec complet est désormais entériné par toutes les chancelleries, essaie en vain de se rappeler au bon souvenir de l'oublieux Occident en imputant à la Russie la responsabilité de la tentative de pogrom qui a éclaté il y a deux jours dans un aéroport du Daghestan.
Manque de chance pour lui : on sait désormais que l'organisateur de ce lynchage anti-juif n'est autre que le "dissident" russe Ilya Ponomarev, ancien député de la Douma, "réfugié" à Kiev sous la protection des autorités ukrainiennes, et fondateur d'une légion de volontaires russes désireux de se battre sous le drapeau bandériste contre leur patrie.
Ce dernier a utilisé la chaîne Telegram russophone Le Matin du Daghestan afin de faire connaître aux activistes fréristes de la république musulmane caucasienne la présence de voyageurs israéliens à l'intérieur de l'aéroport de Makhatchkala et les inciter à s'y rendre.
Vous me direz que tant qu'on parle de ça, on évite de se demander pourquoi certains commandos du Hamas ont utilisé des armes de provenance ukrainienne pour abattre des civils israéliens lors de la tuerie du 7 octobre.
Quoi qu'il en soit, le moins qu'on puisse dire est qu'il ne semble pas très confraternel envers ses coreligionnaires, le courageux président de l'Ukraine.
Nul doute qu'à Paris et à Washington, ses principaux souteneurs, pardon soutiens, vont finir par s'en émouvoir, et qu'ici même BHL, Glucksmann fils ou l'inénarrable Galia Aeckerman vont séance tenante effectuer à son sujet des révisions déchirantes (c'est une blague).
En réalité, il fait penser à ces parrains italo-américains de la prohibition qui, pour essayer de conserver une petite partie de leurs anciennes activités illicites après la fin de l'interdiction de la vente d'alcools, entreprenaient de livrer aux flics leurs anciens associés ou de les faire trucider par des tiers tout en entretenant fastueusement pour la galerie des associations caritatives.
Il y a toujours un bon côté dans les tragédies : il se situe en général à la fin, lorsque les masques tombent et que le faux héros qu'on applaudissait au début se révèle tel qu'il est et doit quitter la scène, dans l'hostilité ou l'indifférence générales.